Halloween 2018 : De l’inversion des valeurs aux destructions volontaires [Tribune libre]

Nathalie D, lectrice de Quimper, nous adresse une tribune après les violences commises dans sa ville en marge des célébrations d’Halloween. Nous la reproduisons ci-dessous :

Premier des devoirs régaliens de l’Etat, la sécurité ! Dont les maires, élus de base, se portent garants !

Mais en Bretagne et dans la France entiière, à l’occasion de la fête d’Halloween qui remplace petit à petit les célébrations chrétiennes des Saints et des Morts des 1er et 2 novembre, des dizaines de voitures et de conteneurs furent incendiés, des cars et voitures de police furent caillassés. Des abribus furent détruits alors que le gouvernement se félicite qu’en 2018, les 15 000 policiers et gendarmes, bien que menacés d’être « purgés » par les irresponsables des réseaux sociaux, aient permis de diminuer, en nombre mais pas en intensité, les dégâts de l’an passé…

Dégradations et violences inadmissibles en particulier à Quimper, capitale de la Bretagne Occidentale où malgré la mise en place d’un grand nombre de caméras de surveillance et la volonté du maire de « montrer les muscles » – sans toutefois s’en servir puisqu’aucune arrestation n’a été effectuée à cette heure – la « violence mécanique » des « sauvageons » s’est une nouvelle fois exercée. Le tout faisant courir suffisamment de risques au Trial nocturne d’un millier de participants, pour que se justifie la modification du trajet … l’ordre et l’autorité ne pouvant s’exercer !

A quand le retour de la police de proximité ? Et l’exercice de travaux pratiques pour la « réserve citoyenne » contre les violences urbaines ici, ailleurs, maintenant et « en même temps » que des mesures non laxistes de notre justice ?

Nathalie D

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

QUIMPER

« Vivre ensemble » à Quimper : un agent de sécurité dans le coma après une violente agression devant un bowling

Découvrir l'article

Justice

Une pétition « Pour la création d’une autorité citoyenne de contrôle des magistrats »

Découvrir l'article

Justice

Quand la Justice devient une arme politique contre les peuples

Découvrir l'article

QUIMPER

Quimper : un jeune agressé pour avoir défendu des filles importunées. Mais à qui la faute ?

Découvrir l'article

Justice

Le ministère de la Justice recrute plus de 150 éducateurs pour la protection judiciaire de la jeunesse

Découvrir l'article

A La Une, Justice, Sociétal, Société

La politisation rampante d’une partie de la magistrature française : le cas du Syndicat de la Magistrature

Découvrir l'article

Culture, Culture & Patrimoine, Sociétal

Le coup d’Etat des juges. Le n°213 de la revue Eléments vient de sortir

Découvrir l'article

A La Une, Politique

Marine Le Pen face à la justice : une cabale politique aux allures de règlement de comptes ? [MAJ : Condamnation pour détournement de fonds publics, inéligibilité, prison ferme…]

Découvrir l'article

Politique, RENNES

Conseil régional de Bretagne. La gauche et les macronistes refusent de condamner les violences d’extrême gauche dans les universités – la droite et le centre s’abstiennent

Découvrir l'article

A La Une, Sociétal

3919 : L’exclusion des hommes victimes de violences conjugales, un scandale passé sous silence ?

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky