CHU de Nantes : les familles de migrants « mises à l’abri » à nouveau à la rue

La question du relogement des migrants à Nantes continue de montrer les limites de l’action publique… et le manque de prévoyance de la municipalité de Johanna Rolland (PS). La crise des migrants avec l’appel d’air conséquent explose à la tête non seulement de la mairie, des riverains, mais aussi des contribuables nantais pressurés et des migrants ballottés d’hébergement en lieu précaire ou qui dorment carrément dehors après avoir été mis à l’abri. Ainsi des familles de migrants qui ont été évacuées du hall des urgences du CHU et qui se retrouvent pour la plupart à la rue après une nuit d’hôtel.

« Mises à l’abri » le 12 novembre par la Préfecture alors que ces familles de migrants pour la plupart originaires du Caucase dormaient dans le hall des urgences – un problème qui n’est pas nouveau mais s’aggrave – ces familles sont à nouveau dans la rue. A l’occasion de leur mise à l’abri, une convocation rédigée en russe, anglais et français leur a été adressée pour contacter le SIAO qui gère un 115 totalement saturé… à cause des migrants qui en occupent les deux tiers des places.

Seuls 41 migrants ont été logés à l’hôtel (onze familles et un homme malade et donc considéré comme vulnérable) dont cinq après une longue négociation avec les militants pro-migrants, mais plusieurs familles ont été à nouveau mises à la porte dès le 13 à midi. En tout 23 personnes sont revenues dès midi sur les bancs face aux urgences, tandis que des vigiles en filtrent désormais l’entrée. Onze autres hommes seuls ont été laissés à la rue, « tant qu’ils n’ont pas été enregistrés comme demandeurs d’asile » selon les services de la Préfecture.

Les urgences du CHU Hôtel-Dieu s’ajoutent donc à la (trop) longue liste des lieux gardés ou gardiennés pour empêcher leur occupation par des migrants. Il faut aussi maintenant y porter le square Vertais, entouré de barrières et avec des gravats déversés sous la ligne de chemin de fer, là où étaient les tentes des migrants – certains ont essayé de s’y réinstaller à plusieurs reprises.

D’autres « sont orientées assez loin, genre St Nazaire, et perdront tout droit [à l’asile, aux prestations sociales] si elles n’y sont pas », ont dénoncé des militants pro-migrants. Saint-Nazaire comme réceptacle des populations dont Nantes ne veut pas, voilà ce qui risque de plaire aux nazairiens eux-mêmes, confondus par tant de respect de la part de Johanna Rolland et du nouveau préfet nommé par Macron, Claude d’Harcourt, énarque et spécialiste des questions de santé.

A part une famille qui a décidé de rester sur place sous une tente, les 23 migrants sans solution ont pu être remis à l’abri le soir du 13 novembre. Une liste des familles concernées à été dressée par les militants pro-migrants le 12 novembre. Ont été relogés dans la matinée un couple avec trois enfants et une mère enceinte, ainsi qu’un couple et un adulte au foyer de l’association Saint-Benoît Labre, deux couples avec un bébé – un à Saint-Herblain, l’autre à Saint-Nazaire.

Parmi les familles relogées dans un second temps et partiellement à la rue dès le 13, l’on trouve : 1 couple avec un enfant de cinq ans, 1 couple avec deux enfants de 5 et 10 ans, un couple avec deux enfants de 3 mois et 3 ans, deux couples avec un enfant de 7 ans et une mère enceinte, un couple avec 3 enfants de 11, 13 et 15 ans, un couple accompagné d’un grand-père, un couple avec deux enfants de 6 et 7 ans, un couple et leur fils majeur, un couple avec 4 enfants (!) de 10 à 21 ans, une famille avec six adultes (!!!) et deux enfants de 5 et 3 ans, un couple avec deux enfants de 5 et 6 ans et une mère isolée avec un enfant de 6 ans.

Pour l’essentiel, ils viennent du Caucase (Arménie, Azrbaïdjan, Tchétchénie) et du Moyen-Orient. Pendant ce temps, l’afflux d’immigrés en provenance d’Afrique – de 30 à 40 par jour début septembre – continue. Des squats improvisés et des tentes fleurissent un peu partout, y compris en marge ou aux abords immédiats d’hébergements officiels, notamment dans le cadre de la « mise à l’abri » des migrants du square Daviais. Rien ne semble pouvoir arrêter ce gâchis humain d’ampleur, orchestré par un maire socialiste et des militants pro-migrants qui veulent imposer aux nantais – et aux migrants qu’ils prétendent aider – toutes les conséquences de l’idéologie de l’accueil inconditionnel… partout, sauf chez eux.

Louis Moulin

Crédit photos : DR
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