Nantes : plus de 2000 personnes au concert jazz de Carrément Briand

Les rendez-vous de l’Erdre ont depuis trois ans un côté off insoupçonné : les commerçants des rues Lafayette et Mercoeur privatisent fin août la place Aristide Briand le temps d’un soir, dressent trois buvettes (bières et softs, vins, champagne) et organisent des concerts de jazz. Plus de 2000 personnes ont assisté à l’édition 2019.

L’édition 2020 est d’ores et déjà prévue le 27 août prochain. Organisée avec le soutien de l’association de commerçants Plein Centre – ses couleurs s’affichent sur les transats mis en place sur la place où se trouvaient jadis le tribunal – devenu hôtel de luxe, la gendarmerie – transformée en appartements de standing – et la prison – rasée sauf le bâtiment du greffe pour être remplacée par des logements neufs.

Trois concerts ont eu lieu, les six musiciens du Holy Totsi Gang d’abord, la soul d’Audrey Lopes en milieu de soirée et le trio Cover jusqu’à 22h30, sur une scène modernisée – elle se déplie et replie presque automatiquement, en une heure et demie de temps. Fini les lourdes structures qu’il fallait monter pendant des heures !

L’opération est clairement un succès pour les commerçants organisateurs : « on a passé le gros des futs de bière, tout le vin et une bonne partie du champagne ». La température met en effet du temps à redescendre à Nantes une fois la nuit tombée, et l’ambiance, comme la température, étaient plutôt chaleureuses. « Puis ça fait du bien de se retrouver et de privatiser cette place », commente une commerçante voisine. « C’est plus chaleureux que la rue Mercoeur et c’est un cadre privilégié ».

Un commerçant ajoute : « il faut reconnaître aussi qu’il n’y a guère plus que sur cette place qu’on peut organiser un événement du genre, en centre-ville, en toute tranquilité ». Même si les accès étaient barrés par des barrières et des camionnettes garées en travers, « on refuse de se bunkeriser et ici c’est plutôt très calme, ce qui n’est plus le cas d’une bonne partie des espaces publics du centre-ville, hélas ».

Louis Moulin 

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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