Ethnomasochisme. Les féministes du Collectif Nous Toutes s’excusent d’avoir des animatrices blanches…

Nous Toutes

Le collectif féministe Nous Toutes s’est excusé d’avoir demandé à des femmes blanches d’animer une réunion sur l’intersectionnalité. Sa cofondatrice Caroline de Haas s’était déjà faite remarquer en 2017 pour avoir proposé d’élargir les trottoirs face au harcèlement de rue dans le Nord de Paris…

Collectif Nous Toutes : trop blanches pour animer une réunion ?

En ces temps de confinement, les occasions de sourire ne sont pas nombreuses. Aussi ne boudons pas notre plaisir devant ce qui s’apparente à une belle expérience de dissonance cognitive sur fond de « convergence des luttes » pour les féministes du Collectif Nous Toutes (« #NousToutes » dans le texte).

Sur le réseau Twitter le 14 novembre dernier, le collectif, cofondé par Caroline de Haas et se présentant comme étant « uniquement centré sur la lutte contre les violences sexistes ou sexuelles », a mis un genou à terre.

Nous Toutes organise des formations sur les « violences sexistes et sexuelles » depuis plusieurs mois tout en y abordant la question de «l’intersectionnalité ». Seulement voilà, si le thème se veut « inclusif », les animatrices de ces réunions le sont beaucoup moins à en juger les critiques formulées à l’encontre du collectif suite à une session organisée début novembre : les deux animatrices ont eu la mauvaise idée d’être blanches.

Suite à la colère de certaines militantes concernant cette invisibilité des femmes de couleur, le collectif Nous Toutes s’est fendu d’une longue explication avec un mea culpa à la clé qui se passe de commentaires :

Caroline de Haas : l’insécurité causée par la largeur des trottoirs…

Si le collectif féministe reconnaît donc, de fait, qu’il lui est désormais nécessaire de mettre les «racisé.e.s» en avant sur le critère de la couleur de peau, on assiste là à un tournant majeur dans des milieux où l’égalitarisme et l’antiracisme aveugle ont longtemps prédominé.

Par ailleurs, cette promotion des femmes d’origine extra-européenne vient contraster certaines prises de position de Caroline de Haas par le passé qui, en matière d’insécurité, était beaucoup moins attentive à la couleur des individus. En 2017, alors candidate aux élections législatives dans le XVIIIe arrondissement de Paris après avoir été conseillère de Najat Vallaud-Belkacem au ministère des Droits des Femmes, elle avait proposé, face au problème du harcèlement de rue, d’« élargir les trottoirs pour qu’il y ait plus de place et qu’il n’y ait pas de cohue dans ces endroits-là ».

Pourtant, dans ce quartier de La Chapelle, les tracas des femmes n’étaient pas le résultat d’un urbanisme un peu trop égoïste, comme l’expliquaient alors nos confrères de Paris Vox :

« Les causes de la situation sont assez faciles à déterminer. L’augmentation exponentielle dans les derniers mois de ces phénomènes de harcèlement sexuel dans la rue est liée à l’installation récente de très nombreux migrants, quasi exclusivement des hommes seuls, Porte de la Chapelle. Des clandestins qui reproduisent à Paris des comportements déjà observés à Cologne ou en Suède et que l’élargissement des trottoirs ou l’installation de l’éclairage public ne devraient pas spécialement dissuader. ».

Le « féminisme » de façade s’effaçant alors devant l’idéologie pro-migratoire…

Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Jeanne Menjoulet) (photo d’illustration)
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2 réponses

  1. AU SECOURS !!!!!! les “incoyables” et le “méveilleuses” sont de retour en pire bien entendu !!!!!!!

  2. on vit chez les fous
    manifestement il y en a qui sont plus folles que d’autres
    je réclame l ‘égalité entre les fous
    on pourrait peut être leur suggérer de mettre des cagoules , comme au KKK , comme ça , plus de problème de couleur de peau.

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