Dans un récent sondage réalisé à la demande de l’association Dons Solidaires, l’institut de sondage IFOP révèle que de nombreux Français, économiquement éprouvés par la crise du Covid-19, se sont résignés à faire une croix sur les achats de Noël cette année.
Des Français de plus en plus précaires ?
« La crise sanitaire a fait basculer dans la pauvreté un million de Français, qui s’ajoutent aux 9,3 millions de personnes vivant déjà au-dessous du seuil de pauvreté en France. Ce sont autant de familles, de jeunes, d’étudiants, de chômeurs, de personnes isolées qui vont se priver de cadeaux de fin d’année. » Sur le site de l’IFOP, Dominique Besançon, déléguée Générale de Dons Solidaires, alerte.
Car dans le cadre d’une étude réalisée auprès de 1807 personnes et éditée le 8 décembre dernier par l’institut de sondage pour l’association Dons Solidaires, les Français se révèlent de plus en plus précaires, forcés de renoncer aux traditionnels achats de Noel.
Moins de 50 euros par enfant chez un tiers des parents
Selon l’IFOP en effet, pas moins de 56 % des parents comptent aujourd’hui faire « des plus petits cadeaux que prévu, acheter d’occasion ou renoncer à acheter des présents ». Un comportement, « source de honte ou de culpabilité pour 41 % d’entre eux », qui constitue, selon l’association Dons Solidaires, un indicateur de précarité, reflet de la situation économique et sociale.
Pire encore, selon l’IFOP, « 2,8 millions de parents, soit 1 parent sur 5, renonceront totalement à l’achat de cadeaux pour les fêtes, dont 36% chez les catégories pauvres ».
1 parent sur trois consacrera en outre « 50 euros ou moins par enfant pour les cadeaux de Noël ». Un tel budget n’est envisagé que par « 8 % des parents » appartenant aux « catégories aisées », mais par « 50% de ceux qui appartiennent aux catégories pauvres ».
À l’affut d’aide extérieure pour les cadeaux de Noël
Dans ce contexte de précarité montante, les parents seront assez enclins à faire des concessions pour gâter leurs enfants : selon l’Institut, « 52 % envisagent ainsi de se priver d’autres achats ». Comme le souligne l’étude, « les comportements de privation seront majoritaires parmi les parents avec des bas niveaux de revenus ».
Un constat désolant et auquel compte faire face de nombreux parents en demandant de l’aide extérieure. Parmi les familles pauvres, pas moins de 1 sur 4 comptera ainsi sur les associations ou leur famille pour pouvoir se procurer des cadeaux cette année.
Au final, le budget dédié aux cadeaux de noël sera en berne pour un tiers des parents. Preuve s’il en fallait encore que la crise du Covid-19 a couté cher, très cher à tous les Français.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “De plus en plus pauvres, de nombreux Français vont se priver de cadeaux à Noël”
Dans la mesure où la plupart de ces français vomissent en permanence sur la religion catholique, je ne vois pas pourquoi ils pleurent sur une tradition qu’ils n’ont pas les moyens de s’offrir……
“1 parent sur trois consacrera en outre « 50 euros ou moins par enfant pour les cadeaux de Noël ». ”
d’une part, ça dépasse la moyenne de ce que j’ai dépensé ces vingt dernières années,
d’autre part, ça veut dire que deux sur trois vont dépenser plus : les pauvres sont de plus en plus pauvres, les classe moyennes aussi, mais les riches ne sont pas à plaindre.