Détection des variants du coronavirus : la Russie et la France en pointe

Il est rare, dans la gestion de la crise sanitaire et de la pandémie du coronavirus, de pouvoir louer une initiative française. Pourtant, à côté de l’échec des poids lourds de la filière – la recherche d’Etat, Sanofi, Pasteur – il y a en France des biotechs capables de réaliser des avancées majeures. Dans la détection des variants du coronavirus, la France fait partie des pays en pointe, avec la Russie.

Près de Montpellier,à Grabels, ID Solutions est la seule entreprise française – et européenne – à pouvoir détecter les variants du coronavirus en circulation ; initialement spécialisée dans le domaine de l’oncologie, elle s’est réorientée vers les tests PCR en mars puis vers le criblage des divers variants du virus.

Daniel Henaff, cofondateur, expliquait à Midi Libre : « L’ADN du virus est composé, comme un code informatique, de plein de lettres. Il y en a 27 000. Pour chaque variant, des lettres changent. On a trouvé où chercher dans la séquence ».

Aujourd’hui, aux côtés des variants britannique et sud-africain, plus connus car plus courants, circulent aussi des variants mexicain, brésilien, californien – il représente 44% des cas dans cet état – et d’autres. Les avis divergent sur leur danger – pour la plupart, ils sont plus contagieux que le virus originel et progressent donc plus vite dans la population, comme une vague plus forte absorbe les autres, mais ne semblent pas influer sur l’efficacité des vaccins et des traitements disponibles.

L’agence sanitaire russe Rospotrebnadzor annonce, quant à elle ce 15 février, l’homologation d’un test de détection du variant britannique développé en Russie. Le test de diagnostic de la mutation N501Y – le nom scientifique du variant britannique – utilise un kit de réactifs nommé Amplisens SARS-CoV-2-UK-IT.

Amplisens est un des leaders des tests PCR sur le marché russe.avec près de 200 kits de tests PCR dont 160 enregistrés sur le marché russe ; ces tests sont développés par l’Institut central d’épidémiologie de Moscou.

Louis-Benoît Greffe

Illustration : Alize-kine
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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