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Ecologie intégrale et démographie. Les pandémies mondiales, une bénédiction pour l’avenir de notre planète ? [L’Agora]

Attention, les propos qui vont suivre pourraient choquer les belle âmes qui ne voient le monde, le quotidien, que par leur prisme de leur propre vie, de leur propre individu ou de leur propre cercle.

10 milliards sur terre en 2050 ?

Une fois cette mise en garde adressée, voyons les choses telles qu’elles sont actuellement sur notre planète.

En 2050, nous devrions être 10 milliards sur Terre (nous sommes aujourd’hui 8 milliards). Beaucoup trop nombreux, selon certains chercheurs, notamment pour ce qui est de ne pas gaspiller les ressources de la planète, permettre qu’elle soit encore vivable pour ceux qui la peuplent, ou tout simplement pour nous nourrir. Pour rappel, nous n’étions qu’1,5 milliards en 1900. C’est à dire que sur 150 ans, la population mondiale a grandi de façon exponentielle, comme jamais dans l’histoire de l’Humanité.

La raison ? Le progrès, constant, de la science, de la médecine, mais aussi de l’hygiène, cumulé, pour certaines civilisations, avec le refus – une fois les premiers paramètres assimilés – de freiner leur démographie, pour des questions culturelles, religieuses, qui, dans tous les cas, les regardent et n’appellent pas de jugement si l’on raisonne de façon « macro », c’est à dire en prenant un peu de hauteur sur notre propre existence personnelle.

A l’heure où la « lutte contre le réchauffement climatique » est en train de devenir une quasi religion dont les gourous n’apportent pourtant aucune proposition sur le plan démographique (ces gourous étant majoritairement européens ou de culture européenne, une civilisation qui, contrairement aux autres, n’a pas explosé exponentiellement depuis 150 ans mais simplement doublé (420 millions en 1900, 835 millions en 2020 Russie comprise), il serait temps de se poser les bonnes questions.

Et notamment celle-ci : la démographie mondiale exponentielle n’est-elle pas, à court terme, un danger pour l’ensemble de la planète et sa survie sur le long terme ?

Une fois que la question est posée, vient alors la question des pandémies. Nous sommes actuellement à l’ère de la folie Covidiste. C’est à dire qu’un virus a tué dans le monde, depuis son apparition il y a plus d’un an et demi, 4,31 millions d’individus sur notre planète, à une très large majorité des personnes âgées, en fin de vie, ou ayant des comorbidités. Pour faire un parallèle, dans il y a 4,66 naissances dans le monde chaque seconde, soit 280 par minute ou un peu plus de 147 millions par an en 2017. C’est à dire un différentiel important en faveur de nouveaux nés majoritairement (à priori) sans comorbidité, et avec des décennies de vie devant eux).

Vu comme cela, les chiffres des décès dans le monde liés au Covid ne devraient pas effrayer les dirigeants de la planète. Ni les peuples qui la composent. Parce qu’au regard de la population mondiale, et au regard de l’Histoire, ces décès, bien qu’ils comptent individuellement, pour les personnes touchées, affectées, meurtries par la perte d’un être proche, n’influent en rien sur la croissance démographique de l’Humanité.

Depuis quelques jours, tous les médias titrent sur le rapport alarmiste du Giec, pour 2021, qui alerte sur des changements majeurs à venir sur notre planète liés aux comportements humains (et donc, de facto, liés à la surpopulation humaine, puisque plus il y a d’êtres humains ayant la volonté de consommer et de bénéficier des mêmes services et du même niveau de vie que les plus aisés de ce monde, plus il y a de consommation, donc de besoins nouveaux, donc de pillage des ressources de notre planète).

Et pourtant, il suffit d’un virus qui tue 4,31 millions d’individus (sur 9 milliards et avec 147 millions qui naissent en plus chaque année) pour que les décideurs de ce monde prennent des mesures visant, non pas à freiner la propagation et la mutation de ce virus (ils n’y parviendront pas face à un virus mutant, y compris à grands renforts de vaccination pluri annuelle) mais à empêcher toutes les forces vives de ce monde, tous ceux qui constituent l’avenir de cette planète, de vivre normalement, sans code barre, ni masque, ni « gestes barrières » véritables fabriques à robots déshumanisés de demain. Et même si ils arrivaient à vaincre le Covid-19 et ses mutations, demain, rien ne permet d’affirmer qu’une autre pandémie nettement plus létale ne viendrait pas semer la mort dans un coin de la planète, et se diffuser mondialement puisque ces mêmes dirigeants se refusent depuis des années à réellement fermer leurs frontières.

Alors, une autre interrogation dès lors : pourquoi d’un côté s’inquiéter de changements écologiques qui, sur notre planète, pourraient à terme provoquer des bouleversements tels qu’ils entraineraient migrations, guerres, famines comme jamais le monde n’en a connu (et possiblement extinction de l’espèce au bout du bout, d’autres espèces animales les vivant déjà), et de l’autre, ne cesser de vouloir « sauver tout le monde, ici et maintenant » ?

Finalement, pour pousser le raisonnement jusqu’au bout, de manière sans doute un peu choquant : quel serait le problème pour l’avenir de l’Humanité, si demain, notre planète, victime d’une pandémie d’une létalité sans précédent, passait subitement de 10 milliards d’habitants à 5 ou même à 3 milliards ?

Le cas individuel n’est pas le bien commun

Je ne parle pas du « problème » en terme individuel. Si ma femme, mes enfants, mes proches, ou moi mêmes étions emportés par cette pandémie, bien entendu que ce serait un drame, une terrible épreuve (dont chacun se remettrait tout de même puisqu’il en est ainsi de la marche de l’Homme ou de l’Animal qui ne cesse pas de vivre parce qu’un proche meurt). Bien sûr que je ferai tout pour chercher à me soigner, ou du moins à éviter de contracter cette maladie.

Mais ce que l’on demande aux personnes qui pensent et prévoient le monde de demain, ou qui dirigent, c’est d’être au dessus de la mêlée. De savoir ce qui est bon, non pas pour un agrégat d’individus sur cette planète, mais bien pour l’ensemble des peuples dont ils ont la charge. Ils semblent l’oublier. Pourquoi la Chine a-t-elle été capable de sortir de terre en quelques semaines des hôpitaux neufs, pourquoi la France se montre incapable en quelques mois de former et d’embaucher massivement du personnel soignant pour faire face à un « manque de lits » que par ailleurs plusieurs régions, dont la Bretagne, n’ont pas connu y compris au plus fort de l’épidémie de Covid-19 ? « L’Urgence sanitaire » n’implique-t-elle pas non plus des formations plus rapides ? Les soldats envoyés au Front en 1914 ou en 1939 avaient-ils tous été formés des années militairement ?

Mais revenons à l’écologie, et à la religion écologiste, qui sont deux choses différentes. La première, vise à un meilleur équilibre entre l’homme et son environnement naturel ainsi qu’à la protection de ce dernier. La seconde vise à contraindre les individus que des gourous ont pourtant préalablement formés à être des consommateurs forcenés, à changer drastiquement leur manière de manger, de se déplacer, de consommer, tout en continuant à croitre comme si notre planète et ses ressources étaient infinies.

La religion écologiste actuelle tend à vouloir brimer les hommes au possible (y compris alors que les élites elles, ont les comportements les plus anti écologistes de la planète) sans jamais remettre en question l’explosion démographique qui se produit aujourd’hui dans le monde (la question de la démographie n’étant abordée que pour culpabiliser les Européens, ceux-là même qui ont la maîtrise la plus écologique de leur démographie, ce qui ne remet nullement en question le besoin vital pour eux de changer y compris certains habitudes de consommation, d’où le nécessaire retour au localisme et à la fin de la mondialisation). Elle ne pointe par ailleurs jamais du doigt le continent qui pollue le plus (l’Asie) et celui dont la démographie constitue une menace pour la planète (l’Afrique).

L’écologie réelle, et ses partisans, aboutissent à une autre interrogation : faut-il continuer à lutter contre des pandémies qui pourraient certes faire des ravages au moment présent au sein de l’Humanité, mais qui, sur le long terme, la sauverait ? Encore une fois, il ne s’agit pas là de dire qu’il faut fermer les hôpitaux, ne plus chercher de médicaments et de vaccins (puisque ce n’est pas dans la nature de l’Homme que de se laisser mourir sans réagir). Mais plutôt d’inverser notre manière de penser. Oui, des personnes de 85 ans, ou 95 ans, peuvent mourir par centaines dans les EHPAD en France, par milliers dans d’autres pays du monde qui ne bénéficient pas de nos progrès techniques et technologiques. Mais doit-on, pour sauver ce qui constitue pourtant des personnes en fin de vie, condamner, enfermer, formater la jeunesse, c’est à dire l’avenir de ces peuples ?

Le grand chef Indien qui, sentant sa mort proche, partait, seul, se retirer dans la montagne le moment venu, pour mourir en paix et rejoindre les siens dans le ciel, n’était-il pas plus « éco-logique » que tous ceux qui se prétendent tels et qui sont prêts à confiner, à vacciner, à brimer y compris de jeunes enfants pour empêcher que la mort frappe dans un EHPAD, c’est à dire tout de même un lieu où elle frappe pourtant régulièrement ?

« Il n y a pas que des personnes âgées à être emportées par ce virus » me dira-t-on. Oui, comme il y aura y compris des  très jeunes emportés par les futures pandémies. Comme il y a dans le monde déjà chaque jour, des enfants qui meurent de faim, ou de soif. Comme il y a aussi chaque jour des enfants qui viennent au monde. Ainsi va la vie.

Notre plus grande erreur, celle qui sera sans doute le point de départ de notre suicide qui pourrait bien être mondial si les choses continuent comme cela, est celle de vouloir lutter à tout prix contre la mort. Nous sommes tellement obsédés par la mort, y compris à un âge où celle ci apparait plutôt comme naturelle (à moins d’espérer vivre 200 ans…), que  nous en sommes rendus aujourd’hui, sur une bonne partie de notre planète, à être prêts à sacrifier la vie et son totem, c’est à dire la jeunesse de ce monde.

Si réflexion réellement écologique il devait y avoir, alors elle devrait être celle-ci. 0 morts du Covid demain ? Oui, et une planète surpeuplée, surpoluée, et des êtres humains déracinés, malheureux, en insécurité et en concurrence permanente avec leurs vis à vis. 5 milliards de victimes d’une pandémie demain ? Oui, et sans doute des centaines de milliards qui pourront vivre heureux sur cette terre après demain.

Libre à chacun d’être horrifié par cette analyse. Mais une fois sorti de l’hypocrisie de la religion écologiste professée par des gourous qui ne le sont pas, l’écologie intégrale elle, prend tout son sens pour sauver la planète, notre bien commun. Et pour ceux qui ne comprendraient pas qu’on puisse porter un regard qui ne s’intéresse pas uniquement à chaque individu présent sur cette terre, je ne peux rien faire pour eux, désolé.

Julien Dir

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Photo d’illustration : DR
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5 réponses à “Ecologie intégrale et démographie. Les pandémies mondiales, une bénédiction pour l’avenir de notre planète ? [L’Agora]”

  1. Denise dit :

    Bravo pour ce texte tout à fait réaliste. Vous me rassurez que je ne suis pas la seule à avoir ces réflexions. Certains dans mon entourage ne comprennent pas tant ils sont manipulés par nos <> par contre beaucoup de mes relations et amis pensent comme vous et moi! Dieu merci nous avons gardé notre pouvoir d’analyse des évènements et surtout notre libre arbitre de ne pas croire aveuglément tout ce qui est dit par ces pseudos experts dirigés par des gourous mondiaux. Merci donc de cette analyse que vous nous faite partager .

  2. Mouchet dit :

    Etude intéressante tout au plus pas en phase avec deux auteurs réalistes John Ibbitson et Darrell Bricker Planète vide Les Arènes 2020) sur la démographie mondiale. Ces auteurs précisent que nous arriverons à une stagnation de la population mondiale à 8,5 milliards car cette épidémie organisée a été faite avant tout pour une prise conscience collective et éviter l’effondrement financier. Le plus dur reste à venir avec le réchauffement. L’oligarchie mondiale a plus d’intérêts financiers que les populations qui servent à consommer et alimenter le système virtuel et elle sait qu’elle ne vivra pas 200 ans. Les grippes de Hong Kong ou Asiatique dans les années 80 ont fait 4 millions de morts chacune (chiffres OMS environ). Notre monde occidental fait 5 fois plus de victimes avec les maladies cardiovasculaires les cancers, Parkinson et Elsheimer en expansion et la pollution, que tout autre virus sorti de laboratoire. Le tout pour satisfaire l’oligarchie mondiale qui est complètement à côté du bons sens et ne pense que spéculation pour leurs propres intérêts et celui de leurs pays respectifs. Deux mondes s’affrontent pour la suprématie qui font des guerres virologiques (pourtant interdites selon les conventions de l’ONU) puisque des guerres classiques sont impossibles. Nous aurons par voie de conséquence d’autres épidémies fabriquées à cet effet. Hélas et cela choque nous ne tiendrons même pas le 100ème de la période des dinosaures. Notre planète est prévue pour 4,5 milliards d’années, elle en a consommée 4 milliards. Personne ne dit que avant de s’éteindre définitivement, car son noyau s’éteindra comme Mars, nous aurons disparus depuis longtemps.

  3. PL44 dit :

    Non seulement Schwab voit dans l’actuelle pandémie “une rare fenêtre d’opportunité” (qu’aurait il fallu faire si elle n’avait pas existé ?) mais il dit dans son bouquin sur la grande réinitialisation que l’épidémie de peste XIVe siècle avait du bon. Elle aurait permis l’apparition de la philosophie des lumières (pourquoi pas du protestantisme ou du marxisme ?) et la formation de guildes (qui existaient déjà, tout au moins pour beaucoup).

  4. Claire D Legrand dit :

    Le covid a bien etait cree pour diminuer la population mondiale…ils pensaient que le virus tuerait bien plus….mais donc, le plan B explique par Bill Gates depuis des decennies, est bien celui du vaccin pour rendre les gens steriles…Oui,la surpopulation est un probleme depuis longtemps…oui les comportements de certains humains qui ne veulent pas changer de ce fait, vont nous faire basculer du mauvais cote

  5. Périscope dit :

    Attendez d’abod, de savoir si vos petites-filles vaccinées, pourront encore avois des enfants.
    Réservons-nous pour la priorité bsolue : faire disparaître les meneurset affiliés, du NOM (Schwab, Prince Charles (honte de la famille royale) Soros, Bigue farma et cie

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