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Michel-Yves Bolloré : « La question de l’existence de Dieu est un sujet qui intéresse les gens et qui les touche » [Interview]

Dieu. La science, les preuves. Vous avez sans doute entendu parler de ce livre, qui est celui qui s’est le plus vendu (avec celui d’Eric Zemmour) sur Amazon depuis trois mois.

Il a été rédigé par Michel-Yves Bolloré, ingénieur en informatique, maître ès sciences et docteur en gestion des affaires de l’Université Paris Dauphine. De 1981 à 1990, il participe avec son frère à la direction du groupe Bolloré dont il dirige la branche industrielle. En 1990, il fonde son propre groupe France-Essor dont l’activité est centrée principalement sur l’industrie mécanique.

Et par Olivier Bonnassies, ancien élève de l’École Polytechnique (X86), diplômé de l’Institut HEC start up et de l’Institut Catholique de Paris (licence en théologie). Entrepreneur, il a créé plusieurs sociétés. Non croyant jusqu’à l’âge de 20 ans, il est auteur d’une vingtaine de livres et de vidéos et de quelques spectacles, scénarios, articles, newsletters et sites Internet sur des sujets souvent liés à la rationalité de la foi.

Pendant près de quatre siècles, de Copernic à Freud en passant par Galilée et Darwin, les découvertes scientifiques se sont accumulées de façon spectaculaire, donnant l’impression qu’il était possible d’expliquer l’Univers sans avoir besoin de recourir à un dieu créateur. Et c’est ainsi qu’au début du XXe siècle, le matérialisme triomphait intellectuellement.

De façon aussi imprévue qu’étonnante, le balancier de la science est reparti dans l’autre sens, avec une force incroyable. Les découvertes de la Relativité, de la mécanique quantique, de l’expansion de l’Univers, de sa mort thermique, du Big Bang, du réglage fin de l’Univers ou de la complexité du vivant, se sont succédées.

Ces connaissances nouvelles sont venues dynamiter les certitudes ancrées dans l’esprit collectif du XXe siècle, au point que l’on peut dire aujourd’hui que le matérialisme, qui n’a jamais été qu’une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle.

Dans une langue accessible à tous, les auteurs de ce livre,  retracent de façon passionnante l’histoire de ces avancées et offrent un panorama rigoureux des nouvelles preuves de l’existence de Dieu. À l’orée du XXe siècle, croire en un dieu créateur semblait s’opposer à la science. Aujourd’hui, ne serait-ce pas le contraire ?

Une invitation à la réflexion et au débat. Un débat que nous avons amorcé avec Michel-Yves Bolloré, qui a répondu à nos questions.

A commander chez les éditions Trédaniel

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Michel-Yves Bolloré : Je suis ingénieur en informatique, maître ès sciences et docteur en gestion des affaires de l’Université Paris Dauphine. De 1981 à 1990, j’ai participé avec mon frère à la direction du groupe Bolloré, dont j’ai dirigé la branche industrielle. En 1990, j’ai fondé mon propre groupe, France-Essor, dont l’activité était centrée sur l’industrie mécanique.

J’ai toujours été passionné par la science et les découvertes scientifiques ; je rêvais d’un livre qui m’aurait permis de comprendre les implications de ces découvertes, mais je ne l’ai jamais trouvé. C’est finalement la raison pour laquelle nous avons entrepris d’écrire le livre Dieu, la science, les preuves : l’aube d’une révolution, avec mon co-auteur, Olivier Bonnassies, diplômé de l’École Polytechnique (promotion 1986), de l’Institut HEC Start up et de l’Institut Catholique de Paris (licence en théologie). Véritable entrepreneur, il a créé plusieurs sociétés.

Non croyant jusqu’à l’âge de 20 ans, il est l’auteur d’une vingtaine de livres et de vidéos sur des sujets souvent liés à la rationalité de la foi.

Breizh-info.com : Vous êtes tous les deux catholiques et pratiquants. Cela ne biaise-t-il pas un peu, dès le départ, la façon dont vous avez mené votre enquête scientifique ?

Michel-Yves Bolloré : Non, je ne pense pas, pour trois raisons. D’abord, nous avons réalisé ce livre avec une casquette de scientifique. Ensuite, nous avons travaillé avec de nombreux spécialistes, en majorité incroyants. Enfin, il était nécessaire d’aborder le sujet avec autant d’objectivité que possible, afin de produire un livre qui puisse susciter un vrai débat entre les croyants, les non-croyants et les agnostiques.

,Ainsi, l’ouvrage a été relu, corrigé et apprécié par Robert Wilson, prix Nobel de physique en 1978 pour avoir découvert le rayonnement de fond cosmologique qui constitue la preuve majeure de l’existence du Big Bang ; il a rédigé la préface du livre, alors qu’il est agnostique. Nous savons par ailleurs, grâce aux nombreux retours que nous avons eus, que le souci de la vérité est très apprécié. Nous avons notamment été félicités pour le chapitre sur Einstein qui présente les choses de manière complète (citations à l’appui), à savoir que le grand savant croyait en un esprit créateur à l’origine de l’Univers, sans toutefois croire en un Dieu personnel.

Breizh-info.com : En quoi est-il important d’étayer scientifiquement la possibilité de l’existence de Dieu ?

Michel-Yves Bolloré : Dieu existe-t-il ? C’est là une question fondamentale que chacun se pose au moins une fois dans sa vie. À un moment ou à un autre, on se demande forcément d’où l’on vient, où l’on va et s’il y a une vie après cette vie. Mais cette interrogation apparaît souvent insoluble : beaucoup de gens croient, beaucoup de gens ne croient pas, et pourtant, dans chacun de ces deux groupes se trouvent des personnes intelligentes. On en conclut alors qu’il est impossible de trancher sur cette question qui, de ce fait, ne présente plus d’intérêt. On la met dans un tiroir fermé à clé et l’on n’y pense plus. Mais aujourd’hui, les choses ont changé : il semblerait que cette question puisse désormais être résolue. C’est la grande réflexion que propose notre livre.

Breizh-info.com : Comment les choses se présentent-elles aujourd’hui, selon vous ?

Michel-Yves Bolloré : Il y a toujours eu de nombreuses raisons de croire en Dieu : l’émerveillement que l’on peut ressentir devant la beauté de l’Univers, sa grandeur, son ordre et son existence même… C’est pour cela que, de tout temps, les hommes ont cru en un dieu créateur. Mais à partir du XVIe siècle, la science a commencé à développer des explications alternatives. De Copernic à Freud en passant par Galilée, Laplace et Darwin, toutes les avancées scientifiques semblaient contredire l’idée que l’on se faisait de Dieu ou, du moins, rendre inutile l’hypothèse de son existence. À partir de là, conforté par le poids et le prestige de la science, le discours matérialiste athée est devenu dominant.

Quels ont été les progrès de la science qui ont changé et impacté cette recherche sur l’existence de Dieu ?

Michel-Yves Bolloré : Progressivement, et sans que le grand public n’en prenne vraiment conscience, la science a connu un profond revirement. Avec les découvertes de la thermodynamique, de la Relativité, de la mécanique quantique, de la naissance de la cosmologie, du Big Bang, du réglage incroyablement fin de l’Univers et de la complexité en biologie, c’est une immense révolution conceptuelle qui, depuis 100 ans, se déploie sous nos yeux. Elle conclut que le temps, l’espace et la matière – qui sont tous trois irrémédiablement liés, comme nous l’a fait comprendre Albert Einstein –, ont eu un début absolu. Leur émergence soudaine suppose donc une cause qui ne soit ni temporelle, ni spatiale, ni matérielle. Cette cause ressemble à la définition que la philosophie et la théologie donnent classiquement de « Dieu ». Et cette cause première a réglé l’Univers d’une manière totalement improbable, afin que les atomes, les étoiles et la vie complexe soit possibles. Ces deux découvertes, étayées par de nombreuses autres disciplines, changent tout.

Breizh-info.com : Quelles sont les principales conclusions que vous soumettez aux lecteurs ?

Michel-Yves Bolloré : Face à ces constats nouveaux, la démarche la plus naturelle, voire la seule explication rationnelle, est d’en déduire que, à l’origine de tout, un esprit créateur supérieurement intelligent a créé l’Univers pour que la vie et l’homme puissent exister un jour. Cette conclusion par la science rejoint celle de tous les autres domaines du savoir abordés de manière rationnelle : il y a donc aujourd’hui un faisceau de preuves convergentes, rationnelles et indépendantes qui semble permettre de se forger une conviction, au-delà de tout doute raisonnable. Voilà ce que ce livre met sur la table, en proposant d’en débattre. Chacun pourra se faire sa propre opinion grâce aux éléments sérieux, vérifiés et à jour que nous présentons, mais il est clair que la question de l’existence de Dieu est de moins en moins indéterminée, car la connaissance a beaucoup progressé. Comme disait Newton en reprenant une expression du Moyen Âge, nous sommes « juchés sur des épaules de géants », parce que nous bénéficions des découvertes extraordinaires des savants du XXe siècle : grâce à elles, nous pouvons voir beaucoup plus loin, dépasser beaucoup d’incertitudes et arriver à de véritables conclusions.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous le succès déjà impressionnant de votre livre alors que, finalement, la presse mainstream n’en a que très peu parlé ?

Michel-Yves Bolloré : Contrairement aux idées reçues, la question de l’existence de Dieu est un sujet qui intéresse les gens et qui les touche, comme on a pu le constater dès la sortie du livre. Effectivement, beaucoup de grands médias n’en ont pas encore parlé, mais le livre vient de sortir et il n’est pas anormal qu’un petit délai de réflexion, de découverte de l’ouvrage ne s’écoule avant de voir surgir les grands débats que nous appelons de nos vœux. Nous espérons beaucoup qu’il en sera ainsi. Il serait triste que des journalistes oublient leur vocation et leur professionnalisme par peur d’être critiqués ou par une forme de parti pris, et que les athées n’aient pas à cœur de défendre leurs positions.

Breizh-info.com : Sommes-nous à l’aube d’une révolution spirituelle ?

Michel-Yves Bolloré : Non, mais nous sommes sans doute à l’aube de la prise de conscience qu’une véritable révolution scientifique a eu lieu dans les 100 dernières années. Cette révolution conceptuelle majeure est aussi extraordinaire que celles engendrées par Copernic ou Darwin. Il y a un siècle, la quasi-totalité des grands savants pensait que l’Univers était stable, éternel, infini. 100 ans après, plus aucun scientifique ne pense cela. Il faut du temps pour en mesurer toutes les implications et pour que le grand public en saisisse la portée. Nous voulons contribuer à diffuser largement ces connaissances et leurs implications qui, de toute façon, seront tôt ou tard connues des gens, c’est inévitable.

Auriez-vous d’autres ouvrages sur le sujet à conseiller à nos lecteurs en quête de réponse dans leur chemin spirituel ?

Michel-Yves Bolloré : Notre livre a l’originalité d’être une synthèse assez complète, avec des angles jamais abordés à ce jour. Beaucoup d’équivalents partiels existent dans le monde anglo-saxon où ce retournement de la science est bien mieux connu. Par exemple, un très beau livre de Stephen Meyer vient d’être publié cette année : The Return of the God Hypothesis. En France, il y a encore bien peu de publications de ce type. Certains scientifiques ont pourtant été des précurseurs, comme Igor et Grichka Bogdanoff qui, en 1991, ont écrit avec Jean Guitton le livre à succès Dieu et la science puis, en 2010, Le visage de Dieu, vendu à plusieurs millions d’exemplaires. On peut citer aussi Jean Staune qui a publié en 2006 son best-seller Notre existence a-t-elle un sens ? et, plus récemment, Explorateurs de l’invisible en 2018.

Toutes ces enquêtes, antérieures à la nôtre, esquissaient les mêmes conclusions, mais les dernières années ont encore apporté bien des éclaircissements… En conclusion, je voudrais préciser que notre livre ne s’adresse pas qu’aux curieux, mais bien à tout le monde ! Nous avons travaillé pour cela avec deux exigences : l’exactitude scientifique, qui était un préalable nécessaire, et l’accessibilité, pour que l’ouvrage puisse être lu par tous. Nous pensons, en effet, que les découvertes scientifiques modernes apportent assez d’éléments nouveaux pour que chacun se repose la question de l’existence de Dieu, d’une manière nouvelle. In fine, notre message est clair : oubliez vos a priori et laissez-vous interpeller par les faits rapportés dans notre livre, pour vous forger votre propre opinion, en toute connaissance de cause !

Propos recueillis par YV

Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2021 dépêche libre de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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11 réponses à “Michel-Yves Bolloré : « La question de l’existence de Dieu est un sujet qui intéresse les gens et qui les touche » [Interview]”

  1. Baudelot dit :

    Qu’en est-il de la génération spontanée?

  2. Denis dit :

    s’il y a un créateur et que toute chose existante a une cause, alors quelle est la cause qui a engendré le créateur ?

  3. Raoul de Kerhaliguen dit :

    Oui, Denis, c’est la bonne question à se poser. Le monde qui nous entoure a commencé. Avant il y a une cause de ce commencement, cause qui ne peut pas être matérielle, sinon ce ne serait pas un commencement. Cette cause est donc un esprit qui n’a pas commencé. On est dans ce que j’ai appris enfant : Qu’est-ce que Dieu ? Dieu est un esprit éternel, infiniment parfait, créateur et maître de toute chose. Le problème est en cela, que depuis le XVIème siècle, la crise protestante, de plus en plus de gens ne veulent pas de maître. Leur athéisme est au fond une soif d’indépendance, un besoin d’émancipation. Comprendre intellectuellement que Dieu existe est un point de départ, ensuite il faut L’accepter, et il s’agit là d’une activité de la volonté, enfin il faut L’aimer.

    • Denis dit :

      “Dieu est un esprit éternel, infiniment parfait, créateur et maître de toute chose”
      Où est votre preuve, votre démonstration, non seulement qu’un Dieu existe, et s’il existe, qu’il aurait toutes les qualités que vous lui prêtez. Et si c’est du Dieu de la bible dont vous parlez, alors ces qualités supposées sont en totale contradiction avec l’histoire relatée dans l’ancien testament.
      Cette idée d’un Dieu n’est que pure spéculation, dont vous n’avez pas l’ombre du moindre début de preuve de son existence. C’est donc juste une croyance à laquelle bien-sûr vous avez parfaitement le droit d’adhérer.

    • chris83 dit :

      Oui la question que l’on peut se poser c’est que ce qui a motivé cet Esprit Créateur c’est d’atteindre l’Amour Parfait. Il faut atteindre cet état parfait par la FOI et pour connaître ce bonheur intense il faut “accepter” de se savoir tout petit et attendre tout de LUI. LUI que nous appelons DIEU. L’orgueil de l’homme est à l’origine du “péché” c’est à dire du refus de DIEU. Avoir la FOI c’est un trésor personnel que l’on aime et voudrait vraiment partager…

  4. Pschitt dit :

    “à l’origine de tout, un esprit créateur supérieurement intelligent a créé l’Univers pour que la vie et l’homme puissent exister un jour” : on n’a pas attendu l’astrophysique moderne pour énoncer ce poncif. Rappelez-vous Voltaire :” je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger”. Il serait possible d’écrire une nouvelle version d’un tel livre chaque fois que survient un grand progrès scientifique ! Et la raison n’en est pas que le progrès accroît les connaissances mais qu’il accroît notre conscience de ce que nous ne savons pas encore. D’où la réaction classique : puisqu’on ne comprend pas, il doit y avoir un dieu derrière.

    Bien entendu, la réponse classique demeure valable : à quoi bon chercher à expliquer une grande complexité par une couche de complexité supplémentaire ? Autrement dit : si un ou plusieurs dieux ont créé le monde, qui a créé ce ou ces dieux ?

    Toutes ces spéculations n’ont qu’une origine : notre cerveau. Il ne peut en être autrement, nous ne pouvons pas dépasser nos propres capacités intellectuelles. Les auteurs se seraient évité bien du travail en s’intéressant plutôt aux progrès des sciences cognitives, par exemple aux travaux menés depuis un demi-siècle sur la “théorie de l’esprit”. Elles révèlent très vite qui a créé dieu ! Mais apparemment leur intérêt pour les sciences de l’homme s’arrête à Freud. (Tiens, Freud est scientifique, maintenant ?)

    Au passage, non, ce livre n’est pas ” celui qui s’est le plus vendu (avec celui d’Eric Zemmour) sur Amazon depuis trois mois”, ne serait-ce que parce qu’il est paru depuis moins d’un mois, et celui de Zemmour depuis moins de deux mois. A ce jour, chez Amazon, il est n° 9 dans le classement des ventes de livres (ce qui est un très beau score), mais bien qu’il soit présent depuis plus longtemps celui de Zemmour le précède encore en n°8. Leurs courbes vont probablement se croiser, puisque l’un est encore en période de lancement et l’autre en rythme de croisière, mais le nouveau venu atteindra-t-il le n° 1 comme Zemmour avant lui ? On verra bien…

    Quant aux avis des lecteurs, qui révèlent l’intérêt que les lecteurs portent au livre, il n’y a pas photo : le livre de Bolloré et Bonassies a recueilli 72 commentaires et 128 évaluations (moyenne 4,1/5), celui de Zemmour 607 commentaires et 2134 évaluations (moyenne 4,6/5). Pour avoir une bonne mesure des choses, il faudra comparer le score de B&B début décembre avec celui de Z aujourd’hui.

  5. patphil dit :

    donc les gens préfèrent les livres de réflexion aux livres de propagande, c’est réconfortant

  6. Bourguignon dit :

    Rions un peu :
    « Certains scientifiques ont pourtant été des précurseurs, comme Igor et Grichka Bogdanoff »

  7. Marc RICAUD dit :

    On ne peut pas prouver d’une manière scientifique ou philosophique l’existence ou la non-existence de Dieu, sans au préalable, s’être mis d’accord sur le concept ou la personne même de Dieu. le mot Dieu qui cependant n’est pas vide de sens, est trop peu précis pour cerner le problème. Si Dieu est une personne, voir 3 personnes en un seul Dieu, Le NOM des personnes en Question est décisif, afin d’être sûr de parler des bonnes personnes et du vrai Dieu.
    Combien même, on prouverait l’existence d’un être supérieur s’apparentant à un Dieu, rien ne nous prouverait avoir mis la main sur le Dieu unique dont nous parle les livres saints – celui qui est le créateur de toute chose et de toutes les lois – Après tout, quoi de plus tentant que de se prendre pour Dieu…!

    Je pense pour ma part qu’il est plus facile de trouver Dieu, en partant du principe que Dieu est bon (pas l’ennemi de l’homme) et qu’il est vérité.
    Seul Dieu est en mesure de prouver sa propre existence (Révélation), vu que prouver sa non-existence, n’a pas de sens…..Qu’en pensez-vous…?

  8. Marc RICAUD dit :

    Un peu de mystique

    La question de Dieu est aussi une question de regard:
    Certaines personnes voient la beauté d’une fleur, d’autres ne la voient pas
    Certains voient l’intelligence des choses, d’autres ne le comprennent pas
    Certains voient Dieu, d’autres ne le voit pas….

  9. Chartier dit :

    la NON croyance en Dieu exprime un manque de réflexion, non pas un manque d’aptitude à la réflexion, mais une
    non utilisation d’une aptitude existante, comme enfermée dans un placard. à quoi cela tient-il ? à une passion qui anime l’homme : le besoin de certitude, mais sans que cette certitude provienne de la possession de preuves (voir Descartes), mais il suffit d’un flux puissant d’un courant emportant les adhésions de gens ne demandant qu’à suivre,
    de se sentir sécurisés et stables, (confort prodiguant du bien-être), et pour cela, armés d’hypocrisie, ils sont tout disposés à retourner leur veste, si cela est prescrit par leur intérêt ou l’impression que tel est leur intérêt.
    L’intérêt gouverne et mène le monde, et l’hypocrisie est son arme chérie.
    Ceux qui ne s’y adonnent pas sont comme atteints d’un genre de folie : la douce-rêverie, l’idéalisme, la soif d’honnêteté.
    Il vient bien de quelque part que se soit répandue l’expression : vendre ses parents pour une assiette de lentilles.

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