Après 37 ans de vie commune et une rupture douloureuse, un coup de feu avait été tiré dans la vitrine d’un magasin de vêtements de Nantes dans la nuit du 29 au 30 juin – cependant, il ne s’agit pas là d’une affaire de drogue, et le laxisme judiciaire si typique des juridictions de Nantes est là, mis en échec, pour la bonne cause.
Le tir était l’aboutissement de trois mois de « surveillance permanente », selon la victime – pneus crevés dans sa voiture près du lycée Guist’hau, coups de hache dans son dépôt, agression de la victime lorsqu’elle est venue chercher des meubles, accompagnée de son frère, etc. Chez lui, les policiers ont trouvé un fusil de chasse et une carabine ainsi que des munitions du même calibre que celle qui a été retrouvée dans le magasin, tandis que le téléphone du prévenu a borné en ville – mais il conteste toujours les tirs.
Il est néanmoins condamné à deux mois de prison ferme avec mandat de dépôt, interdiction d’entrer en contact avec la victime et de paraître chez elle.
En revanche, les auteurs des coups de feu boulevard de la Fraternité le 3 juillet dernier, pour impressionner des passants, courent toujours. Heureusement qu’ils tiraient à blanc.
LM
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Deux mois ferme pour les coups de feu dans une vitrine à Nantes”
il faut bien que les djeunes des quartchiers se défoulent, le vivre ensemble est trop stressant