Birmingham. Un prêtre inquiété pour avoir prié pour la liberté d’expression et pour un autocollant pro-vie.

Le père Sean a été accusé d’avoir enfreint une directive, imposée par le conseil municipal de Birmingham, qui restreint certaines activités à l’extérieur du centre d’avortement, notamment la prière et le conseil.

Il a été accusé d’avoir garé sa voiture dans la zone tampon avec un autocollant sur lequel on pouvait lire « unborn lives matter » (la vie des enfants à naître compte), d’être resté immobile et d’avoir prié en silence près du centre d’avortement et de s’être tenu à proximité de la clinique avec un panneau indiquant « prier pour la liberté d’expression ».

Pour avoir soutenu pacifiquement la liberté d’expression dans la zone de censure, le père Sean a été accusé d’intimidation des utilisateurs du service » du centre d’avortement. Et ce, bien qu’il n’ait été présent que lorsque le centre d’avortement était fermé.

Bien que les accusations aient été abandonnées après plusieurs semaines en raison de « preuves insuffisantes« , il a été averti que d’autres preuves relatives aux accusations pourraient bientôt être présentées, ce qui implique que tout le processus exténuant pourrait bientôt recommencé depuis le début.

Il s’agit là d’un exemple clair qui devient la punition, créant un effet paralysant sur la liberté d’expression au Royaume-Uni – une valeur que le gouvernement actuel avait promis de défendre dans son manifeste électoral.

Le père Sean a déclaré son intention d’obtenir un verdict clair sur les accusations portées contre lui devant le tribunal. « Je prie partout où je vais, dans ma tête, pour les gens qui m’entourent. Comment peut-on considérer comme un crime le fait qu’un prêtre prie ? Je prie souvent dans ma tête près du centre d’avortement, mais à l’époque en question, je priais pour la liberté d’expression, qui est soumise à de fortes pressions dans notre pays aujourd’hui. Il est profondément antidémocratique de censurer les rues, en particulier ces espaces où nous savons que de nombreuses femmes ont bénéficié d’offres d’aide pacifiques sur les services disponibles. » indique le Père Sean.

De toutes les affaires récentes impliquant une prière silencieuse à proximité de centres d’avortement, cette affaire est la première où une prière qui n’est pas liée à l’avortement, mais à la liberté d’expression, a conduit à une criminalisation.

Nous nous sommes fait l’écho récemment d’une femme elle aussi arrêté en Angleterre pour avoir prié en silence à proximité d’un centre d’avortement. Pour rappel, environ 200 000 avortements sont pratiqués en Angleterre et au Pays de Galles chaque année et un peu moins de 14 000 en Écosse.

Au Royaume-Uni, en Angleterre particulièrement, les autorités font preuve d’un sadisme sans nom et d’une répression délirante dans le domaine de la liberté d’expression. Sous influence woke, il devient de plus en plus difficile de défendre certaines opinions politiques (notamment de critiquer l’immigration, ou ici, de défendre sa religion), tandis que dans le même temps et au nom de l’antiracisme, ces mêmes autorités se sont attachées à masquer des affaires abominables, de viols, d’exploitations de jeunes filles blanches par des immigrés pakistanais, et tout cela au nom du sacro-saint « multiculturalisme » qui semble aux yeux des autorités devoir triompher, quoi qu’il en coûte.

Ce samedi, un document évoquera d’ailleurs la question de la trahison des autorités au sujet des Grooming Gangs

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Une réponse à “Birmingham. Un prêtre inquiété pour avoir prié pour la liberté d’expression et pour un autocollant pro-vie.”

  1. patphil dit :

    la liberté d’opinion est réservée aux seuls « progressistes », ah, cette « démocratie » occidentale

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

International

Royaume-Uni. Manifestations géantes, victoire incertaine

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni : quand les victimes deviennent coupables, l’absurde logique d’un pays paralysé par l’immigration et la haine de soi

Découvrir l'article

Immigration, International

Manche : Londres prévient les migrants avec une campagne numérique inédite

Découvrir l'article

Culture & Patrimoine, Histoire, International

L’habeas corpus au Royaume-Uni : de la liberté garantie à une répression perçue comme permanente

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni : un clandestin éthiopien coupable d’agression sexuelle sur une mineure, l’affaire exacerbe la colère contre les « hôtels pour migrants »

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni. Quand les universitaires veulent « diversifier » les campagnes anglaises « trop blanches » avec halal et multiculturalisme

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni. Pourquoi les enfants blancs des classes populaires décrochent à l’école ?

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni. Des demandeurs d’asile logés dans des maisons neuves à 300 000 £, la colère des habitants

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni. Vers un durcissement du regroupement familial pour les migrants

Découvrir l'article

International

Royaume-Uni. Des enfants de 5 ans accusés de racisme : dérive idéologique dans les écoles britanniques

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky