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Julien Rochedy déconstruit le Wokisme, « la philosophie des fous »

Julien Rochedy déconstruit le Wokisme, « la philosophie des fous » dans la vidéo ci-dessous.

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9 réponses à “Julien Rochedy déconstruit le Wokisme, « la philosophie des fous »”

  1. Jean-Yves Dubé dit :

    Excellente présentation de la philosophie française et de son lien avec le wokisme. Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse et votre conclusion.
    S’il s’avère difficile, voire impossible de raisonner les wokistes, peut-être faudrait-il politiser le débat pour que la politique s’en mêle et pour éviter que cette idéologique stupide ait un impact négatif sur la société.
    Ce phénomène a peut-être quelque chose à voir aussi avec le ressentiment tel que décrit et dénoncé par le philosophe Max Scheler. L’homme du ressentiment est pour ce philosophe une personne qui renverse la réalité (le bon devient mauvais et vice versa) par impuissance de réaliser le bon. (L’homme du ressentiment, Paris, Bartillat, 2022)

  2. VORONINE dit :

    Une vidéo remarquable qui explique très bien les dérives et les options prises par l’occident depuis la fin des années 60 .Le mouvement va en s’accélérant et à l’heure actuelle Tous nos dirigeants politiques ont embrassé cette philosophie de la déconstruction ,ou de la destruction , qui explique l’abandon des classes populaires par “la gauche “, la destruction du , de patrimoine religieux , la destruction des grands services publics , de la morale , de l’industrie, de l’agriculture, de l’instruction publique, de la justice, celà explique aussi l’adhésion aux thèses de ce cinglé de SCHWAB et de son WEF: “vous n’aurez plus rien , et vous serez heureux “….et la tentative de coalition contre la Russie qui refuse cette “philosophie “

  3. Casse-dent dit :

    Merci. Courage aux jeunes.

  4. Pierre-Marie Portejoie dit :

    Remarquable ! Bravo et merci !

  5. Xavier dit :

    J’aimerais conseiller le livre « Marxisme et révolution – En finir avec le marxisme » de Jean Ousset (1970). Dans ce livre, l’auteur expose très simplement en s’appuyant sur les écrits des marxistes les fondements de cette pensée, et la tournure d’esprit des gens s’y attachant (volontairement ou non). Son analyse dérive de l’analyse de Jean Daujat faite quelques années plus tôt dans « Connaître le communisme » (1950).

    Jean Ousset ne serait ainsi pas d’accord avec cette phrase de la vidéo : « Le marxisme, comme toutes les idéologies politiques révolutionnaires appartenant à la modernité, devaient renverser la société pour qu’elle fut rebâti à l’aide de principe prétendument plus simple, rationnel, plus juste, plus égalitaire en somme. Or c’est le principe même de la structure qui est prise pour cible dans la déconstruction ».
    En effet, Marx est lui-même l’auteur du mot d’ordre « Révolution permanente » inventé en 1844. En effet, s’il était vrai que Marx voulait construire une nouvelle société, pourquoi appellerait-il à une révolution qui ne doit pas s’arrêter, permanente en somme ? Pourquoi aurait-il fondé ces combats sur le matérialisme dialectique (la lutte des forces matérielles) ? Alors qu’on trouvera toujours des différences ici ou là qui justifieraient une révolution.
    En réalité, Marx appelle à l’action et fonde toute sa pensée sur cette action. Si pour Nietzsche le bien et le mal se confondent, pour Marx, c’est le vrai et le faux (tels que définis traditionnellement) qui se confondent. Voici le postula de Ousset qu’il prouve par la suite. Marx ne croit en la vérité de rien, il la fait. « Désormais, être dans le vrai relève plus de la volonté que de la connaissance. S’y trouve, quiconque est « dans le courant »…, « dans le mouvement ». », dit Jean Ousset. Il poursuit en citant Charles de Konnick : « On ne parle plus aux intelligences[…] On parle aux tripes. » (pour faire référence au discours tourné au sentiment plutôt qu’à l’intellect dans votre vidéo).
    Plus loin, après avoir montré comment l’action, comme fondement de toute vérité, permet d’éradiquer toute forme de vérité absolue, Jean Ousset citera Engels : La « philosophie dialectique dissout toutes les notions de vérité absolue, définitive, et de conditions humaines qui y correspondent. Il n’y a rien de définitif, d’absolu, de sacré devant elle. Elle montre la caducité de toutes choses. Et rien n’existe pour elle que le processus ininterrompu du devenir et du transitoire. » Cette citation n’est-elle pas l’exact reflet de votre pensée lorsque vous évoquez « l’absence de plan, d’origine, de possibilités, d’architecture et de structures. » ? Car si l’on s’en tient au transitoire, il est nécessaire de s’abstraire de tout point de départ et de fin… Rejoignant alors la définition du mouvement par Saint Thomas d’Aquin : « C’est tout ensemble être et n’être pas », qui est l’opposition parfaite du verset : « Que ton oui soit oui, que ton non soit non » St Matthieu, 5, 37.
    Si en effet, plus rien ne doit rester, ne doit durer pour Marx, comment peut-il vouloir une nouvelle forme de société qui, elle, durerait ? Et c’est là le génie de l’analyse de Jean Daujet puis Ousset : la révolution permanente n’a pas pour vocation à instaurer une société plus égalitaire, mais à détruire tous les fondements de la société sans cesse, pour ne jamais rien ancrer dans une quelconque vérité ni héritage. Il s’attaque à l’héritage matériel (d’où son opposition à la propriété privée) mais aussi à l’héritage culturel. D’ailleurs, Marx ne décrit quasiment pas cet idéal dont tout le monde parle…

    Le marxisme analysé de la sorte permet, à mon sens, d’inclure en son sein le wokisme et le déconstructionnisme. En effet, tous les combats menés par ces deux courants entrent dans cette vision de la révolution marxiste. Les combats LGBT*, par exemple, héritent de cette pensée où l’homme se fait dans son action. La définition de la femme devient alors : « est une personne qui s’identifie comme femme… » En d’autres termes, quelqu’un qui agit/pense comme une femme est une femme. Comment mieux se détacher de la nature (définition basée sur le patrimoine génétique ou la morphologie) et de toute substance de vérité absolue ? Dès lors, il n’est plus étonnant d’inverser les valeurs, car si on érige une « forme » de manière absolue, elle témoigne d’une certaine vérité transcendantale. Ainsi, par exemple, on promeut le moche pour ne pas montrer qu’un beau objectif existe. Promouvoir le moche permet à chacun de construire et de faire sa propre vérité.
    Quant à la liste des combats qui veulent inverser la société, il ne s’agit en réalité que de cette révolution permanente de Marx basé sur le matérialisme dialectique. Confronter toutes les forces matérielles que l’on puisse confronter, et qui soutienne la « force révolutionnaire ». Voilà la dynamique lancée par Marx ! Et voilà le but de Marx : libérer les forces révolutionnaires ! Staline, dans « Des principes du léninisme » disait : « Pour le réformisme la réforme est le tout… Pour le révolutionnaire, au contraire, le principal c’est le travaille révolutionnaire, et non la réforme. » Le marxisme ne définit de but. Le but du marxisme n’est pas quelque chose de fixe, un idéal figé, mais la révolution elle-même, l’action révolutionnaire.
    Ainsi ce qui est bien pour le marxiste est ce qui soutient la force révolutionnaire, le mal est ce qui la ralentit. Le mot fascisme n’est plus utilisé en tant que mot ayant un sens précis, se rapportant à une réalité, mais en tant que force pour écraser ceux qui tenteraient de ralentir cet élan révolutionnaire (un « sens dynamique » dirait Jean Ousset). De ce point de vue, il y a erreur lorsqu’est dit : « Ils sont tellement stupides que même si on leur faisait remarquer [qu’ils avaient été promus par la CIA] je pense que ça ne leur mettrait même pas la puce à l’oreille. » Un bon marxiste ira jusqu’à demander l’aide de ces ennemis d’hier si cela lui permet d’augmenter sa force révolutionnaire aujourd’hui. Au contraire, leur faire remarquer cette incohérence va les renforcer ! Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que l’on accole l’éthique « philosophie de la contradiction » au marxisme. En effet, sans contradiction, cela voudrait dire que cette philosophie cherche à s’imposer comme vérité. Dès lors, ce qui est vrai hier sera faux demain. Voilà la révolution permanente. Détruire la famille traditionnelle un jour, la favoriser le lendemain… Réclamer les « droits de la femme » et en même temps promouvoir l’islam…

    En somme, qui mieux que Marx et ses apôtres avaient trouvé le moyen de « parvenir une bonne fois pour toutes à la destruction de la volonté d’édifier du normatif et donc des structures et donc des civilisations » (pour reprendre vos propres termes) ?

    Il ne s’agit pas ici de dire que la vidéo n’a pas d’intérêt pour cette erreur. Bien au contraire, l’analyse est extrêmement pertinente et correspond tout à fait à la réalité de ce monde. Je souhaite seulement souligner qu’il y a un héritage évident du marxisme et non une inversion du combat marxiste. Le marxisme peut en effet prendre de nombreux visages et de nombreuses formes. Les mouvements actuels relèvent bien d’un marxisme.
    Je conseille en conséquence vivement les analyses de Jean Ousset et Jean Daujat. Ils détailleront par ailleurs de nombreux points non abordés ici, tels que la différence entre anarchisme et marxisme, le rapport du marxisme à la science et à Dieu ou encore le rapport des marxistes aux écrits de Marx…

  6. Jc dit :

    Bravo pour la synthèse.
    J’ajouterai 2 choses à ne pas negliger
    1. Les etats unis et leur pensée des droits civiques (aclu), cultivés à la deconstruction, mais pas que, qui fournissent la vitalité de la pulsion du renversement des valeurs et la volonté de punir les maîtres pour expier l’esclavagisme récent dans leur histoire…associé à leur rayonnement culturel d’empire avéré (c’est-à-dire ayant les moyens de diffuser, et l’aura pour générer du mimétisme)
    2. La continuité de la pensée occidentale dans le wokisme : les gurus woke sont des blancs, faut-il le rappeler. Qui étaient marginaux dans leur pensée et qui trouvent là le moyen de conserver STRUCURELLEMENT le pouvoir. C’est pourquoi l’intelligentsia y adhère… Par peur d’être strucurellement cancellee et de perdre son pouvoir structurant. En gros, je pense la mort de l’occident, mais je le maintiens en vie du fait que je pense l’avenir transformé de l’occident, en m’assurant au passage la prise de pouvoir (c’est moi qui dit à quoi doit/ne dois pas ressembler le monde futur) . Car sinon, la pensee woke coherente serait de dire : “minorités, je vous laisse ma place”. Ce qu’ils ne font pas !
    Je suis blanc, donc ne pas y voir ni racisme ni racisme à l’envers ni autoracisme.

  7. Emmanuel Koumti E. dit :

    Excellente analyse. J’ai moi même été familiarisé à la déconstruction avec la lecture de R. Rorty qui ne cache pas sa filiation avec tous les auteurs cités comme initiateurs de ce nouveau courant. Je peux donc confirmer sans ambages leur volonté manifeste de détruire (et eux ils disent déconstruire) le tissu social en attaquant les fondements gnoséologiques puis politiques qui structuraient jadis le monde 🌍. C’est avec grand plaisir que je poursuivrai cette réflexion avec vous.

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