Ci-dessous la position de la fondation Lejeune au sujet de l’inscription de l’IVG dans la Constitution française.
La Fondation Jérôme Lejeune est reconnue d’utilité publique depuis 1996. Elle agit pour les personnes porteuses de trisomie 21 ou d’une autre déficience intellectuelle d’origine génétique. Au service des malades et de leur famille, elle poursuit trois missions de recherche, soin et défense de la vie et de la dignité de la personne humaine.
De lourdes conséquences pour la liberté de conscience et d’expression.
Rien ne menace aujourd’hui la liberté de recourir à l’IVG en France, rien ne justifie donc son inscription dans la constitution. En revanche, les conséquences sur la liberté de conscience des médecins peuvent être désastreuses. Avec sa constitutionnalisation, l’avortement devient de fait exigible, la clause de conscience n’a plus sa place.
Au-delà de la liberté de conscience des médecins, la Fondation Jérôme Lejeune s’inquiète des conséquences de la loi sur la liberté d’expression. En effet, pourquoi sanctuariser un droit qui n’est pas menacé, si ce n’est pour interdire l’existence même d’un débat ? L’exemple récent des attaques contre CNews, après le débat télévisé sur En quête d’esprit du 25 février, en est un exemple frappant. C’est pourquoi la Fondation tient à féliciter pour leur courage les sénateurs et députés qui ont osé s’opposer à ce projet de loi.
Par ailleurs, le délit d’entrave psychologique à l’IVG, inscrit dans la loi en 2017, peut induire des peines allant jusqu’à l’emprisonnement. S’il n’a aujourd’hui reçu que peu d’applications pratiques, la Fondation s’inquiète de recours accrus, si le droit à l’avortement devient constitutionnel.
Un symbolisme de mort
La constitutionnalisation de l’IVG est un geste qui nie la dignité inconditionnelle de la personne humaine. La liberté d’avorter est la liberté de donner la mort à un être humain. Nul ne peut le nier. C’est une aberration de l’inscrire dans la Constitution quelques années après y avoir inscrit l’interdiction de la peine de mort.
Une dérive eugéniste
La constitutionnalisation de l’IVG accélère la dérive eugéniste de notre société qui trie déjà les fœtus sur des critères génétiques. Aujourd’hui, 96% des enfants à naître trisomiques sont ainsi victimes de l’avortement. Dans une société qui prône l’inclusion et la fraternité, peut-on accepter que certains n’aient pas le droit de vivre à cause de leur génome ?
Pour Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, « la respectabilité et le caractère sacré de chaque vie humaine n’ont jamais été aussi menacés ».
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
Illustrations : DR
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17 réponses à “IVG dans la Constitution : plus qu’un symbole, un texte dangereux [L’Agora]”
Le plus pauvre parmi les pauvres, c’est le fœtus. Mère Teresa
Exact! Cette inscription était inutile et n’a été faite que pour supprimer en douce la clause de conscience des médecins. Encore une atteinte à la liberté comme nous l’avons vue lors du scandale des injections anti covid , et la voyons tous les jours s’amplifier!
Quelle réaction des médecins ?
On l’attend …
Oui, “La liberté d’avorter est la liberté de donner la mort à un être humain.”, et pourtant tuer un être humain est interdit en France. Alors pourquoi autoriser l’IVG ? Et même l’inscrire dans notre Constitution.Si le fétus gène et qu’on est autorisé à le tuer, alors moi je suis autorisé à tuer mon voisin qui me gène.
la liberté de conscience des médecins peut être désastreuse, les femmes n’avortent pas par plaisir et le médecin si il n’a plus le choix, très bien sa conscience dira “je n’avais pas le choix”. c’est très bien que l’IVG soit entré dans la constitution. on ne sait pas ce que l’avenir des femmes avec l’immigration nous réserve.
Pourquoi ne pas aussi inscrire dans la constitution le droit pour les hommes de recourir à la vasectomie ? “L’égalité” de nôtre fière devise nationale est à géométrie variable. Et le fait que le droit à l’IVG soit inscrit dans la constitution n’apporte rien de plus, c’est un peu comme enfoncer une porte ouverte. Mais la pêche aux électeurs est électrices restera hélas toujours la préoccupation majeure des politiques…
Il ne reste plus qu’à pratiquer l’IVG : l’Interruption Volontaire du Gouvernement. Et ce avant le Congrès, demain.
Toute cela relève de la gesticulation politicienne. Une constitution n’est qu’une règle du jeu politique : l’IVG, la peine de mort, et autres lois sociétales n’ont rien à y faire. Le Conseil Constitutionnel, s’il était à la hauteur de sa tâche, devrait opposer une fin de non recevoir à tout ce cirque. Mais on sait ce qu’il en est de ce machin totalement dévoyé.
@Richard à 9h06 :
Malheureusement bon nombre d’imbéciles considèrent le fœtus comme un amas de chair et non comme l’être humain qu’il est au 8ème jour de le conception (selon la loi juive, paraît-il). De ce côté-là, bravo aux juifs et aux musulmans qui ne pratiquent pas cet assassinat.
De plus, les jeunes qui souhaitent devenir médecins ou infirmiers (infirmières), mais qui sont opposés à l’avortement, vont devoir y renoncer. Le nombre des médecins allant en diminuant, il va devenir difficile de se faire soigner.
L’avortement, c’est un industrie.
Les fœtus avortés qui sont “en bon état” sont achetés par l’industrie pharmaco-chimique pour des tests (pommades, rouges à lèvres, etc), qui sont interdits sur les animaux.
Tout un trafic juteux
L’avortement constitutionnel de la République…
La Ve République n’est pas une démocratie. En effet, s’il est vrai que la démocratie n’est pas une monarchie ni une aristocratie, en ce que la notion de citoyenneté ne repose pas sur l’ascendance mais la localisation géographique (dème), de sorte qu’aucune démocratie ne peut reconnaître ni défendre la personnalité juridique de l’avorton, cependant, l’inscription constitutionnelle du droit à l’avortement relève de la démagogie ou dictature de la majorité, la pire forme de tyrannie ayant jamais existé: le totalitarisme. Car, le “droit” de l’avortement obligera certains à commettre un acte qu’ils réprouvent. Ce qui est contraire à la liberté que la démocratie est supposée promouvoir pour TOUS ses citoyens.
En deux lignes, la guerre n’est pas perdue, voici pourquoi et comment: je dis bien, en deux lignes:
a) pour faire fonctionner une civilisation, il faut un logiciel laïc, d’essence divine: c’est la Règle de Saint Benoit, synthèse du droit romain, de la philosophie et des deux testaments;
b) pour détruire une civilisation, il faut un logiciel laïc, d’essence satanique: c’est la Franc-Maçonnerie [je l’ai combattue 4 décennies].
Une fois que vous avez compris ceci, vous avez tout compris.
Cette constitution finira dans les poubelles de l’Histoire, comme tout ceux qui auront voté pour cette dernière manipulation.
En deux lignes, la guerre n’est pas perdue, voici pourquoi et comment: je dis bien, en deux lignes:
a) pour faire fonctionner une civilisation, il faut un logiciel laïc, d’essence divine: c’est la Règle de Saint Benoit, synthèse du droit romain, de la philosophie grecque et des deux testaments, à la fois manuel de management et précis de procédure pénale;
b) pour détruire une civilisation, il faut un logiciel laïc, d’essence satanique: c’est la Franc-Maçonnerie [je l’ai combattue 4 décennies].
Une fois que vous avez compris ceci, vous avez tout compris.
En droit civil, dans les années 60-70, on apprenait la règle : “Infans conceptus, pro natu habetur” = l’enfant, simplement conçu existe.
Hélas, cet être qui, juridiquement, existe et a droit à une part d’héritage, peut, maintenant, être tué… Quel magnifique projet de société, quelle avancée !
dangereuse mais aussi inutile! pourquoi ne pas aussi mettre dans un fourre tout constitutionnel le droit de chasser ou de boire un coup au bistrot
Cosmétique électoraliste de notre foutriquet europeiste , à destination de la bien-pensance macroniste , qui ainsi donne des gages de Saint progressisme à la gauchiasse mondialiste. A vaincre sans périls, et c’est le cas sur ce sujet , point de gloire il y a , mais notre va t’en guerre de pacotille adore se faire passer pour un grand homme qui a et aura marqué l’histoire , prétention que la sienne , son miroir doit être bien déformant , attention ⚠️ ⚠️ noyade annoncé à trop s’y admirer.