L’image est insupportable, révoltante, et pourtant bien réelle : des milliers d’individus, de Paris à Rennes, de Nantes à Lyon, célébrant dans la liesse la mort de Jean-Marie Le Pen. Non pas celle d’un tyran sanguinaire, d’un génocidaire ou d’un dictateur, mais celle d’un homme politique, ancien soldat et tribun, qui n’a jamais levé le glaive autrement que dans le cadre légal d’un gouvernement français engagé en guerre.
Cette scène grotesque et morbide est un symptôme. Un signe que la France est malade, profondément divisée, et, osons le dire, au bord de l’implosion.
Pour se réjouir de la mort d’un homme, il faut une âme noire, répulsive, une absence totale de grandeur et de dignité. Ces scènes de joie funèbre révèlent la nature profonde de ceux qui s’y adonnent : les dignes héritiers des tondeurs de la Libération, ces « résistants » de la dernière heure qui, dans un mélange de lâcheté et de haine, s’étaient rués sur des innocentes pour assouvir leurs pulsions morbides et régler leurs comptes personnels. Ceux-là sont les ancêtres spirituels de ces foules macabres qui, en ce début d’année 2025, dansent sur un cercueil en brandissant des slogans haineux.
Une fracture béante parmi les autochtones
Cette France qui danse sur des cadavres n’est plus unifiée, et elle ne le sera sans doute jamais plus. Comment vivre côte à côte avec ceux qui incarnent cette haine revancharde ? Comment imaginer partager une même destinée nationale avec un Louis Boyard et ses disciples, qui ne cessent de jeter de l’huile sur le feu en fracturant encore davantage le tissu social déjà effiloché ? Il est évident que la guerre civile ne menace plus seulement à cause des tensions communautaires ou religieuses, mais aussi parce que les autochtones eux-mêmes ne s’entendent plus.
Nous sommes passés d’un pays où les désaccords idéologiques pouvaient coexister à une société où la haine de l’autre devient une norme. Quand une partie du peuple célèbre la mort d’un homme en brandissant sa propre supériorité morale comme un étendard, c’est qu’elle a abandonné toute idée de bien commun. Nous ne partageons plus les mêmes valeurs, les mêmes aspirations, ni même la même conception de l’humanité. La fracture est là, béante, irrémédiable.
Tensions identitaires et communautaires : l’explosion à venir
Et cette fracture interne s’ajoute à celles, bien visibles, qui gangrènent le pays depuis des décennies. Les tensions communautaires, ethniques et religieuses explosent dans nos rues. Les statistiques sont là, indéniables : insécurité galopante, affrontements entre bandes rivales, quartiers entiers échappant à toute autorité républicaine. Mais ces chiffres ne suffisent pas à illustrer la réalité, celle d’un peuple en exil chez lui, forcé de se replier sur des enclaves pour éviter des affrontements quotidiens.
La guerre civile est déjà là, mais à bas bruit. Elle gronde dans les tensions larvées, dans les regards fuyants, dans les non-dits des responsables politiques qui refusent d’assumer leurs échecs. Pourtant, cette situation n’est pas tombée du ciel. Elle est le résultat direct de décennies de renoncements, de lâchetés, de politiques immigrationnistes inconsidérées, et d’un déni systématique de la réalité. Ceux qui célèbrent aujourd’hui la mort de Jean-Marie Le Pen sont les mêmes qui ont, pendant des années, diabolisé son discours. Et pourtant, que disait-il ? Rien de plus que ce qu’Enoch Powell avait prophétisé en Angleterre : le chaos qui s’annonce, si rien n’est fait.
Les coupables devront rendre des comptes
Ce chaos, nous y sommes. Et il faudra bien que ceux qui ont contribué à cette débâcle en rendent compte. Les responsables du marasme économique, social et identitaire que traverse la France ne pourront pas éternellement se cacher derrière des slogans creux ou des gesticulations moralisatrices. La question n’est plus de savoir si une explosion aura lieu, mais quand. La colère gronde, et elle ne pourra pas être contenue indéfiniment. Quand la cocotte-minute éclatera, il faudra bien pointer du doigt les véritables coupables : ceux qui ont abandonné leur peuple, qui ont troqué la souveraineté contre des illusions progressistes, et qui, par leur silence ou leur complicité, ont permis que les tensions deviennent insurmontables.
Jean-Marie Le Pen avait prévenu bien avant tout le monde. Ses mises en garde sur l’immigration massive, sur le délitement des valeurs nationales et sur les fractures identitaires ne sont plus des prédictions, mais une réalité palpable. On peut haïr l’homme, mais on ne peut plus ignorer qu’il avait vu juste. Alors que reste-t-il à faire ? La Bretagne, la France, l’Europe doivent choisir : continuer sur la pente de la désintégration ou reprendre son destin en main, dans un sursaut d’orgueil et de fierté.
La guerre civile est-elle inévitable ? Peut-être. Mais il n’est pas trop tard pour faire face, pour dénoncer les mensonges, et pour reconstruire une société qui ne danse plus sur les cadavres, mais qui célèbre la vie, la vérité et l’honneur. Demain, c’est aujourd’hui. L’heure est venue d’agir.
Julien Dir
Illustration : DR
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11 réponses à “Quand on danse sur des cadavres..demain, la guerre civile en France ? [L’Agora]”
La guerre civile en France est inévitable. Comme bien expliquée dans « les corps indécents » livre love story. . Affrontement ethnique il y aura. Simple question de temps. Les affrontements ethniques devraient concerner d’autres pays européens. L’exil vers des pays aux valeurs traditionnelles chrétiennes devrait prendre de l’ampleur. Poutine ne s’y est pas trompé en signant un oukase (décret) pour favoriser ceux qui souhaitent rejoindre la Russie et échapper au pire.
La connerie humaine n’a pas de limites chez certains gauchistes. Il y a des gens bien à gauche, des gens très bien avec des idées saines et intelligentes, il y en a à droite également, malheureusement les médias n’en parlent pas, ils se contentent de répercuter la médiocrité la plus profonde de quelques abrutis de gauchistes décérébrés, d’individus lamentables.
les djeunes des quartchiers bourgeois sabrent le champagne (pas le champomy)
Si ça dégénère les 1ers qu’il faudra chopper c’est meluche de LFI (La fRance Infâme) et tous ses copains irresponsables qui font tout pour provoquer une guerre civile
Moi, j’ai apprécié le comportement de Jean-Marie Le Pen qui s’est rendu en Algérie pour protéger des »civils innocents » contre les terroristes et les égorgeurs du FLN.. Ceux qui critiquent Jean-Marie Le Pen et le traitent de »raciste » sont les complices des meurtriers du FLN…Le communiste Maillot a donné des armes aux fellouzes afin que ceux-ci tuent des »civils innocents » et des soldats français…les »gauchistes ne risquaient pas de se faire tuer par leurs »copains » du FLN car ils se sont débrouillés pour rester »planqués » en Métropole ..Le »traître à la patrie »Maurice Audin fabriquait des bombes pour le FLN afin que les fellouzes tuent, avec ces bombes, des femmes et des enfants,etc..Les gauchistes »porteurs de valise » transportaient l’argent que le FLN avait volé à de pauvres Algériens…avec cet argent le FLN achetait des armes pour tuer des »Français » non-musulmans et pour s’acheter des villas en Suisse!.. Quels sont ceux qui sont le plus à blâmer???…
L’élégance et la « classe » sont des mots que l’extrême gauche ignore ! Au rugby, on applaudit nos adversaires même après un match très dur alors que certains refusent de serrer la main des adversaires politiques au Parlement. On ne sait plus où finit la bêtise et où commence la haine des ces blaireaux que les médias ont amené au rang d’un vedettariat artificiel. Guerre civile ? pas encore mais voyez l’algérien que son pays vient de refuser suite à une expulsion du tribunal français….toutes les nouvelles générations de jeunes ont été intoxiqués par une propagande anti France qui continue mais parlez de la guerre civile où des musulmans islamistes radicaux ont égorgé d’autres musulmans ( 200.000morts ) et vous risquez 5 ans de prison ! Cette gauche paranoïaque voit des fachos partout et n’a rien à proposer que de déconstruire notre pays .
A la mort de Louis Aragon, le PFN a écrit que les mots lui manquaient pour crier sa joie. Certes, Aragon n’en avait pas raté une dans sa vie mais sa mort n’a pas fait avancer d’un pouce les idées du PFN.
Pour ce qui est de tondeurs de la Libération, cela a été parfois beaucoup plus loin !
Il est un honneur que personne ne pourra arracher à Jean-Marie Le Pen ( croix de la Valeur militaire, croix du combattant ), pas même les plus rageux de l’extrême gauche, c’est que son cercueil, le jour de ses funérailles, sera recouvert du drapeau tricolore, privilège des seuls anciens combattants .
Le « Camp des Saints » de J.Raspail ou « Guérilla » de L.Obertone illustrent vos propos. Bien sûr, qu’étant partiotes, nous n’avons plus rien à partager avec le gaucho-progressisme, qui est mortifère pour les générations, et qu’il est de plus de en plus urgent d’éradiquer pour la préservation de la civilisation… Ses adeptes sont des gens de plus en plus abrutis par une idéologie inepte et qui sera combattue aussi par leurs protégés de l’Islam qui ne partagent pas leurs « anti-valeurs. Entre deux feux qu’ils se retrouveront lors de l’effondrement !
Formidable article de M. Dir…tout est dit y compris les regards fuyants, les grondements sourds, les non-dits, la colère rentrée prête à exploser…..si on avait écouté Jean-Marie de ce côté de la Manche et Enoch Powell du côté Anglais, nous ne serions pas dépossédés de nos pays à l’heure qu’il est.
Notre système politique, la 5ème république est-elle capable de répondre à cette invasion qui nous détruit lentement mais sûrement ??? Je cherche des solutions et j’en vois deux bien simples pour commencer : arrêter la distribution de notre argent et de notre nationalité à tous les vents…..
Bien d’accord avec la plupart des commentaires. Cependant il ne faudrait pas oublier que si nous avons des fichés S comme députés ou des analphabêtes il faut remercier la droiche qui a préféré voter pour ces abrutis plutôt que pour le RN. et si nous sommes envahis il faut une fois de plus remercier la droiche qui a fait le regroupement familial: giscard, chirac et les autres après ont continué: mythe errant, sakop le karcher, porcinet sudoripare et sans oublier le guignol actuel.Alors tous ces gens devraient être jugés pour avoir détruit notre pays? Ils méritent la prison à vie et la confiscation de leurs biens ça comblera une partie du déficit