C’est un désaveu cinglant infligé aux partisans de la transition écologique par le haut de la contrainte : d’après un sondage Ifop commandé par la Ligue de Défense des Conducteurs, la Fédération Française des Motards en Colère et le mouvement des #Gueux d’Alexandre Jardin, 78 % des Français souhaitent purement et simplement la suspension des ZFE, ces zones à faibles émissions imposées aux automobilistes dans les grandes agglomérations.
Une étude édifiante qui intervient alors même que les députés débattent d’un possible assouplissement du dispositif, voire de sa limitation à Paris et Lyon. Pour les Français, la sentence est claire : l’écologie ne doit pas se faire contre le peuple, et encore moins contre les plus modestes.
Une mesure mal comprise et mal acceptée
Le sondage, mené en ligne du 24 au 25 avril 2025 sur un échantillon représentatif de 1 000 personnes, montre d’abord que la notoriété des ZFE a fortement progressé : 87 % des Français savent désormais qu’elles interdisent la circulation de certains véhicules anciens ou jugés trop polluants.
Mais cette prise de conscience va de pair avec une rejet massif : 63 % des Français s’opposent aux ZFE car elles créent, selon eux, une forme de « délit de pauvreté », empêchant les foyers modestes d’accéder aux centres urbains, faute de pouvoir changer de véhicule.
Le plus frappant dans les résultats est la constance du rejet dans toutes les catégories sociales, toutes les régions, et quasiment toutes les sensibilités politiques. Même chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, 71 % souhaitent la suspension des ZFE. Chez ceux de Marine Le Pen, le chiffre monte à 85 %, et même à 90 % chez les électeurs d’Éric Zemmour.
Seuls les sympathisants écologistes se démarquent, avec une minorité (58 %) favorable à la poursuite de ces mesures restrictives, à rebours du reste de la population.
Pour Alexandre Jardin, fondateur du mouvement des #Gueux, ce sondage sonne comme une légitimation populaire d’un combat de terrain : « Deux Français sur trois sont contre les ZFE, et 78 % veulent leur suspension. Cela montre que notre mission d’alerte a porté ses fruits ».
Une fracture sociale et territoriale
Le rejet des ZFE traduit aussi un ressentiment croissant contre une écologie verticale, hors sol, pensée depuis les centres urbains par des technocrates, et appliquée indistinctement à tous, sans considération pour les réalités de terrain. Ce sont les ouvriers, les artisans, les retraités ruraux ou périurbains qui en paient le prix : condamnés à changer de véhicule sous peine d’exclusion, ou à rester chez eux.
« On interdit à des gens d’aller travailler, de rendre visite à leur famille, d’accéder aux services publics. C’est une politique de punition sociale », dénonce Nathalie Troussard, secrétaire générale de la Ligue de Défense des Conducteurs.
Fort de ce soutien populaire, le collectif STOP ZFE appelle à une nouvelle grande mobilisation citoyenne le samedi 17 mai, à Paris et dans plusieurs villes de France. Le mouvement, qui regroupe désormais les motards, les automobilistes, les forains, la FNAE, des élus locaux et des associations de copropriétaires, veut faire entendre une autre voie : celle d’une écologie constructive, libre et populaire.
« Nous ne voulons pas d’un pays à deux vitesses où seuls les riches peuvent rouler. Laisser le parc automobile se renouveler naturellement, c’est ça le bon sens », résume un représentant de la FFMC.
À mesure que le calendrier des interdictions Crit’Air s’alourdit, la fronde s’organise. Ce sondage, limpide dans ses résultats, est un avertissement lancé à la classe politique : si l’écologie devient un vecteur d’injustice, elle échouera. Et avec elle, la paix sociale.
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6 réponses à “ZFE : 78 % des Français veulent suspendre les zones à faibles émissions, rejet massif d’une écologie punitive”
C’est l’adoration de Gaïa. Je me fiche de savoir dans quel état sera la terre dans cent ans, ce qui m’intéresse le plus est de savoir comment sera l’humanité dans cent ans alors qu’on ne sait pas si nous serns vitrifiés dans six mois. La planète à vu passer et disparaitre les dynosaures, des civilisations et des espèces animales, elle est toujours là et elle sera encore là après notre disparition. Il n’y a qu’à voir comment les constructions des civilisations d’amérique centrale on été englouties par la végétation. Toutes ces théories plus ou moins fumeuses édictées par des soit disant spécialistes qui se contredisent du jour au lendemain sont faites pour assujétir l’humanité à une pensée unique prônée par des gens qui ne se sentent pas concernés par ce qu’ils veulent instituer. Les changements de climat ont eu lieu pendant des millénaires en l’absence de l’humanité, et continueront après nous.
Ce n’est pas une suspension mais une annulation purement et simplement de ces Zones d’exclusion des plus faibles qui ne peuvent changer de véhicule du jour au lendemain; une suspension ne sera qu’une épée de damoclés qui pourra toujours s’abattre sur les plus faibles du jour au lendemain.
Ras le bol de cette écologie punitive de bureau technocratique.
L’écologie à la mode européenne, et française en particulier puisque nos technocrates et politiques ont l’art d’en rajouter, est absurde voire carrément néfaste dans de nombreux domaines. L’énergie est le cas le plus significatif mais il y en a bien d’autres hélas. L’Europe, vu sa surface, ne peut avoir sur la plupart des phénomènes atmosphériques qu’un effet ridicule. Multiplier les interdictions, les contraintes, etc n’est rien d’autre qu’un totalitarisme. Lees plus convaincus à la Jancovici tombent carrément dans l’ineptie en vantant les mesures prises comme servant d’exemple au reste du monde, qui bien évidemment n’en à rien à cirer…
Ceux qui veulent imposer les ZFE, sont des gens hors sol, des oiseaux comme Nagui, le beau parleur de « N’oubliez pas les paroles », celui qui a humilié une candidate en direct en lui conseillant d’acheter une voiture électrique à crédit pour moins polluer et sentir mauvais.
Ce triste sire a oublié de dire devant des milliers de téléspectateurs qu’il possède des voitures de luxe de 400 chevaux à moteur thermique (Porsche, Maserati, Ferrari), qu’il possède un jet privé pour ses déplacements et un Yacht à St-Tropez, qui mange 300 litres de fioul à l’heure. Il pourra, ce vertueux « protecteur de la planète », circuler en ville avec sa Tesla électrique conduite par un chauffeur privé tandis que le pauvre bougre qui joint difficilement les 2 bouts, celui qui « fume sa clope en diesel » comme disait le méprisant Macron, sera rejeté comme un paria, un « ennemi de Gaïa ».
Les ZFE, un scandale défendu par des Ayatollahs vêtus de vert, des fous furieux et des malfaisants donneurs de leçons qui devraient s’interroger plutôt sur les éoliennes qu’ils adorent et qui fonctionnent « cul et chemise » avec le charbon.
les écolos sont contre les gueux qui ne gagnent pas assez d’argent pour acheter des voitures électriques,
En matière d’écologie punitive, outre les ZFE, existe ce monstre, les éoliennes, révélé en Espagne :
Électricité : 65 % d’éolien : https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/le-gigantisme-n-est-pas-260716 & https://www.youtube.com/watch?v=Y_k-lXmzZ88
Électricité : 70 % d’éolien, un réseau européen insensé : https://reseauinternational.net/le-courant-ne-passe-plus-entre-leurope-de-louest-et-la-fee-electricite/
Espagne : 15 gigawatts d’électricité (60% des besoins du pays) perdus en cinq secondes : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-francais-sont-ils-inquiets-de-260801
Espagne : lors de la crise ibérique, 67 % de la puissance électrique était apportée par le solaire et l’éolien : https://irdeme.org/grandeur-et-decadence-de-lelectricite/
Espagne : 100 % : https://fr.irefeurope.org/publications/articles/article/megapanne-electrique-en-espagne-et-au-portugal-des-reseaux-europeens-fragilises-par-les-renouvelables/
Fusion nucléaire : 25 m³ à 50 millions de degrés pendant 22 minutes : https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/en-france-record-mondial-pour-la-259483
Dominique Voynet : « 2/3 de l’énergie produite par nos centrales nucléaires étaient perdus » : https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-lignorance-coute-plus-cher-que-luranium/