Il faut le dire sans trembler, avec une brutalité froide : les commissions d’enquête parlementaires sont devenues, entre les mains des fanatiques de la France insoumise, l’instrument d’un néo-terrorisme politique. Non pas l’outil noble de la vérité, mais la machette idéologique des Robespierre en chemises mal repassées et des Mélenchon en crise d’égo. Il est temps de les abolir. Radicalement.
M. Stérin refuse une nouvelle fois de se présenter devant la commission d’enquête dont je suis rapporteur.
Nous réunissons le bureau de la commission pour étudier les poursuites que nous entendons donner, y compris judiciaires. pic.twitter.com/baRN6JdOZe
— Antoine Léaument 🇫🇷 (@ALeaument) May 20, 2025
La dernière cible de cette inquisition en mocassins vegan ? Pierre-Édouard Stérin. Un homme libre, un milliardaire patriote qui n’a de comptes à rendre qu’à Dieu, à ses actionnaires, à sa conscience. Certainement pas à une brochette de commissaires politiques en écharpes tricolores, tous plus ignares en économie que dangereux en doctrine.
Honneur à Stérin d’avoir refusé de se soumettre à leur mascarade inquisitoriale. Il a compris. Il a vu dans leurs yeux cette lueur qui jadis illuminait les visages des procureurs de la Terreur. La même soif de punir le « riche », le « chrétien », le « réac », l’« identitaire » – tous ceux qui ne s’agenouillent pas devant leur évangile marxiste. S’il y avait encore une guillotine place de la Concorde, ils l’auraient sortie pour fêter ça. Et si la Loubianka était à Paris, on y entendrait déjà les cris étouffés des suspects idéologiques.
Non, monsieur Stérin n’a pas à s’expliquer devant des députés élus parfois par moins de 20% des inscrits, dans des circonscriptions effondrées où la France réelle ne vit plus. Ces élus n’ont ni la légitimité morale ni la compétence technique pour faire ce qu’ils font : interroger, accuser, calomnier, humilier.
Commissions d’enquête ? Non. Commissions de lynchage politique.
Car enfin, qui sont-ils pour juger ? Des apparatchiks de partis à l’agonie, des professionnels de la rhétorique creuse, des militants déguisés en parlementaires. Ils veulent, à défaut de pouvoir, écraser dans le sang symbolique ceux qui leur rappellent à quel point ils sont petits, impuissants, méprisés. Le milliardaire, l’industriel, le catholique engagé, l’homme de réseau – tous deviennent suspects, à exposer, à abattre.
Qu’on le comprenne bien : ces commissions n’apportent rien à nos concitoyens. Elles ne découvrent pas la vérité, elles construisent des récits. Elles ne servent pas la justice, elles servent la revanche. Elles sont le cancer de la démocratie parlementaire, le bras armé d’une gauche qui n’a plus que la haine comme carburant.
Alors oui, abolissons-les. Supprimons ces tribunaux politiques où l’on prétend juger des hommes libres au nom d’un peuple qui n’a rien demandé. Que les députés retournent à leur tâche première : voter la loi, contrôler le gouvernement, pas jouer aux procureurs en mal de buzz sur TikTok.
Car le jour viendra – et il approche – où ceux qui sont aujourd’hui convoqués comme accusés, prendront en main le destin de ce pays ruiné par les bavards. Et ce jour-là, ce ne sont pas les patrons qu’il faudra convoquer, mais les faussaires qui ont prostitué la République à leur idéologie.
« La liberté, ce n’est pas de comparaître devant des juges politiques. C’est de leur claquer la porte au nez. »
YV
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