Il ne manquait plus que ça. Après les retraites siphonnées, les voitures bannies, les barbecues diabolisés, les piscines extérieures, les abris de jardin et les feux de cheminée traqués, voici que l’État français s’en prend désormais à l’ultime espace de liberté populaire : la clope en terrasse.
D’après un sondage publié cette semaine, sept Français sur dix – ces formidables moutons de sondage élevés à la nicotine morale et à l’air pur de leurs contradictions – seraient favorables à l’interdiction de fumer à l’extérieur. Mieux : même les fumeurs sont pour ! Comme ces condamnés à mort qui applaudiraient la solidité de la corde qui va les pendre.
Alors soyons clairs : l’État français n’en a jamais eu rien à foutre de la santé des fumeurs. Ce qu’il aime chez eux, c’est leur portefeuille. Le fumeur, c’est l’idéal républicain : il meurt jeune, ne coûte pas une thune en retraite, et paie jusqu’à son dernier souffle pour engraisser une machine étatique qui a fait de lui une pompe à fric. On parle d’une addiction légale, cultivée et entretenue par l’État lui-même pendant des décennies, et qui rapporte encore plus que la drogue. Sauf que là, c’est le fisc qui tient le deal.
Qu’on ne vienne pas nous parler d’humanisme, de santé publique ou de droits de l’enfant. Le même gouvernement qui prétend vouloir protéger les petits des fumées de Marlboro tolère sans sourciller les dealers dans chaque ville, les écrans hypnotiques à cinq ans, et les injections hormonales à douze. Mais la Gauloise ? Sacrilège.
La vérité, c’est que l’interdiction actuelle, hypocrite et sournoise, n’a rien d’une politique de santé. C’est une politique de persécution lente, fiscalement rentable, socialement dégradante. On fait passer les fumeurs pour des nuisibles, des parasites, des égoïstes, des tueurs publics. Bientôt, ils devront se cacher dans leur sous sol pour tirer sur leur clope comme des résistants allumant un feu dans la nuit.
Mais si vous voulez vraiment une société sans tabac, alors faites-le. Ayez le courage politique. Interdisez. Radicalement. Déclarez que toute personne née après une certaine date – disons 2010 – n’aura plus jamais le droit d’acheter du tabac en France. Point barre.
C’est la solution logique, cohérente, dure mais honnête. Pas de stigmatisation des anciens, pas de racket déguisé, pas de culpabilisation hypocrite. En deux générations, l’affaire est pliée. Mais cela, l’État ne le fera jamais. Parce que ça tuerait la poule aux œufs d’or fiscale. Parce que ça mettrait fin à ce robinet de cash que constituent les plus pauvres, les plus précaires, ceux qui – souvent – n’ont que la cigarette pour survivre au chaos qu’on leur inflige chaque jour.
Non. L’État préfère interdire à moitié, fliquer en douce, taxer jusqu’à l’os, culpabiliser en masse. Il préfère dépenser des millions à traquer le fumeur de plage plutôt qu’à interdire les saloperies chimiques dans nos assiettes ou les pseudo-médicaments qui tuent à petit feu.
Alors oui, interdisons le tabac pour de bon, à partir d’une génération donnée, et respectons enfin la liberté des autres. Ou alors, foutez la paix aux fumeurs. Qu’on arrête de les traiter comme des criminels publics. Qu’on les laisse respirer, au moins là où l’air n’est pas encore confisqué par la moraline ambiante.
L’Europe n’a pas été bâtie par des non-fumeurs à jus de carottes. Elle a été (aussi) forgée dans la clope, le vin rouge, le feu, la sueur. Si le tabac doit mourir, qu’il meure d’un coup. Mais qu’on cesse de le torturer au compte-goutte.
Julien Dir
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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13 réponses à “Tabac : Interdisons une fois pour toutes… ou foutez la paix aux fumeurs !”
Ce qui est « risible » dans cette histoire est que les non-fumeur qui exigent que les terrasses soit maintenant interdite aux fumeurs, cela après l’interdiction de fumer a l’intérieur ; respire comme tout a chacun en ce mettant en terrasse les pollutions ambiantes, gaz d’échappement des véhicules , poussières des trottoirs soulevé par les piétons, bactérie éructer d’un piéton qui passe sans mettre sa main devant sa bouche, postillons…. , tout cela retombent dans les verres , assiettes posé sur les tables, bon appétit.LoL
C’est pour cela que nous préférons nous installer en salle derrière les vitres , de la sorte nous profitons de l’extérieur sans en avoir les pollutions dans nos verres et assiettes.
Avec l’assentiment d’une majorité de français moutonniers qui approuvent cet hygiénisme hypocrite, la physionomie de nos petits bistrots est ainsi passée du travailleur gaulois clope au bec ballon de rouge au barbu café verre d’eau profitant pendant des heures sans consommer des allocations qu’il reçoit de la réplique. Il faut croire que les moutons en sont réjouis.
Excellent👍article dénonçant l’hypocrisie de l’état😡.
NB je suis non-fumeur
Grand remplacement des fumeurs par les non-fumeurs : voilà ce qui se passe. Les seconds, désormais majoritaires, évincent les premiers. Si les fumeurs veulent remettre la main sur la société, ils vont devoir employer des stratégies de Frères Fumeurs pour se faire accepter, en pratiquant une takiya s’il le faut (cigarette électronique, etc.).
Votre explication par une volonté dictatoriale de l’Etat vous mène à l’autocontradiction ! Si l’Etat visait à faire les poches des fumeurs, il les inciterait au contraire à fumer davantage et faciliterait le prosélytisme. L’interdiction du tabac dans les lieux publics ne vise pas à opprimer les fumeurs mais à libérer les non-fumeurs. Idéalement, les gens devraient pouvoir s’entendre : « Monsieur, votre fumée me gêne », « Pardon Monsieur, je m’en vais fumer plus loin ». En fait, vous savez bien que ça se passe souvent autrement (« Pauv’ con, je t’emmerde » — et de lui souffler la fumée dans les naseaux). L’interdiction devrait pacifier la situation.
Cela dit, on ne peut pas tout faire à la fois. Il serait plus urgent de lutter contre le cannabis, autrement plus dangereux que le tabac (il endommage les mêmes organes, et le cerveau en plus) et désormais courant dans bien des lieux publics. Mais d’un point de vue policier, ces fumeurs-là sont peut-être plus intimidants.
Interdire le tabac ? Mais l’État a déjà interdit la marijuana, le LSD, les amphétamines, la cocaïne, l’héroïne, le crack, avec les brillants résultats que l’on sait ! L’État devrait inerdire également la bêtise, au moins il s’autocensurerait.
La clope en terrasse à l’air pur ne me dérange pas. Cependant, ce sont, à mon avis, les mégots de ces cigarettes qui sont à jeter civilement dans le cendrier puis à la poubelle marron et non pas dans les fossés et dans la rue car là ils polluent vraiment notre environnement et l’eau ; alors moi, étant non fumeur, j’invite les fumeurs à respecter la nature ou bien à arrêter cette drogue ou à se limiter à deux ou trois cigarettes par jour (colère car constat que notre société va de plus en plus mal et car ramassage de plus en plus de mégots malgré le danger pour la santé pendant la promenade du chien et ce, pour tenter de préserver la nature).
Comme pour le COVID les FRANCAIS ces gentils moutons baissent la tête pour l’abattoir !!!
macronescu le fossoyeur, le dictateur continue de détruire notre Pays .
Va t’il envoyer les forces de l’ordre dans les zones de non-droits ? chez les islamistes ??
Pauvre Pays !!!!
En tant que « fumeur » invétéré encore à 80 ans, je suis conscient des méfaits de la tabagie certainement pour son usager, beaucoup moins pour le piéton, le plagiste ou le « fréquenteur » des parcs publics.
Il y a 50 ans on fumait encore partout, au bureau, au chantier, dans les bars, voire même au cinéma.
Pour ma part, depuis des dizaines d’années, je me garde bien « d’avaler la fumée » et çà m’est très douloureux tant c’est agressif pour mes petits poumons même si je supporte très bien une atmosphère fumigène à petite dose. Il ne me reste que la gestuelle sorte de rituel exutoire de mon tempérament plutôt actif, un placebo psychologique.kk
reprenons nos esprits svp
avec la législation actuelle, de fait, les terrasses sont réservées aux fumeurs
donc, moi, non-fumeur, je suis privé de terrasse !
C’est dommage, l’été arrive…………..
Demat oh là là oui luttons plutôt contre le cannabis et tous les trafics des autres drogues et légalisons surtout pas. ( appuyons pour que ce soit dans le programme des souverainistes) Pour finir en chanson, je propose celle justement d’Etienne DAHO « Bleu Gitane » tant que que je ne suis pas assujetti à la taxe « Sacem ». Kenavo
Il ne faut pas oublier que c’est ce même état qui nous a mis cette cigarette au bec.lors du service militaire en 1980 on nous distribuait chaque mois 16 paquets de cigarettes gratuites, et maintenant que nous sommes accros il est facile de taxer.
Pour ma part je me suis toujours approvisionné au Luxembourg (moitié prix) et pas de rentrée de taxe en France.
Que coûte à la collectivité – donc, à vous, à moi – les 60000 « forts comme bar-tabac » qui meurent chaque année d’un cancer ? Combien de milliards dépensés en soins palliatifs ? combien de places d’hôpitaux pour ces suicidaires à petit feu, que j’autorise humblement à s’euthanasier le plus vite possible. En dehors du cigare, sus aux fumeurs !
Pitoyable mesurette destinée à détourner l’attention de la loi sur « l’aide à mourir »propulsee par Mme Vautrin ministre de la santé paraît-il 🤑
Bravo pour le sens du rythme Mme Euthanasie