En deux mois à peine, plus de 16 000 migrants africains en situation irrégulière ont été expulsés par l’Algérie vers le désert frontalier du Niger. Une décision ferme qui contraste avec l’inaction européenne et le laxisme des États submergés par l’immigration illégale. En Afrique du Nord, on expulse. En Europe, on subit.
Le retour à la réalité : la maîtrise des frontières, ou le chaos
L’Algérie, régulièrement traversée par des flux de migrants subsahariens en route vers l’Europe, a décidé de passer à l’action. Depuis avril, des milliers de clandestins ont été reconduits à la frontière nigérienne, dans une zone désertique nommée « Point Zéro ». Hommes, femmes, enfants — tous ceux qui franchissent illégalement la frontière sont renvoyés sans détour.
Certes, la méthode est rude. Mais le signal est clair : la souveraineté nationale prime sur les injonctions humanitaires. L’Algérie n’entend pas devenir un camp d’accueil pour les migrants économiques d’Afrique de l’Ouest, contrairement à l’Europe qui alimente depuis des décennies le mythe d’un eldorado à portée de pirogue.
L’ONG Alarme Phone Sahara dénonce une prétendue « brutalité » et une « violation des droits humains ». Étrangement, ces voix compassionnelles ne s’émeuvent guère du sort des Européens confrontés à l’explosion des agressions, des squats, et de l’insécurité générée par une immigration incontrôlée.
Le véritable scandale n’est pas que l’Algérie protège ses frontières, mais que l’Union européenne, elle, en soit incapable. Ce sont les États qui perdent pied face à une immigration massive, pendant que les ONG, complices objectives du chaos migratoire, freinent toute tentative de reprise en main.
Crise au Niger : l’autre face du « droit à migrer »
C’est désormais le Niger, pays déjà fragilisé politiquement et militairement, qui fait face à l’arrivée de ces milliers de clandestins expulsés. Les autorités locales peinent à gérer cette surpopulation dans des zones comme Assamaka ou Agadez, où la tension monte et où le risque sécuritaire grandit.
Le général Mohamed Toumba, ministre nigérien de l’Intérieur, n’a pas mâché ses mots : cette pression migratoire « perturbe l’équilibre sécuritaire » du pays. Mais là encore, silence gêné des capitales européennes qui ont préféré déléguer leur politique migratoire à des États africains, tout en les moralisant à distance.
Pendant que l’Algérie expulse, la France, l’Allemagne ou l’Italie organisent des régularisations massives, logent des clandestins à l’hôtel, et subventionnent les associations qui favorisent leur venue. Cette politique suicidaire s’appuie sur une idéologie qui érige l’accueil illimité en dogme, sans jamais mesurer les conséquences sociales, sécuritaires ou identitaires.
L’Algérie, pour sa part, agit. Peut-être brutalement, mais efficacement. Et si cela choque certains, c’est surtout parce que cela met en lumière l’impuissance et l’hypocrisie de nos gouvernements face au défi migratoire.
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