Pour la gauche des années 2000, l’immigré est tout. Le héros. L’individu sans reproche. La victime par essence. Il suffit pour un ressortissant d’un pays exotique de prendre sa valise pour venir en Europe pour que celui-ci devienne une sorte d’être supérieur. Être qui, pour la gauche, aurait tous les droits. Surtout celui de s’installer chez nous. Mais aucun devoir par contre. Car, par nature, il porte en lui les stigmates de la colonisation. Qu’importe si son pays n’a pas été colonisé, voir a été un colonisateur particulièrement efficace (la Turquie par exemple), il n’est pas Blanc, partant, il bénéficie d’un totem d’impunité à vie. Et transmissible à ses descendants !
A Douarnenez, l’arrivée il y a quelques années de plusieurs centaines de pêcheurs comoriens et malgaches sur le port a quelque peu surpris les autochtones. Pêcheurs de maquereaux, ceux-ci ont peu à peu colonisé le « Mur de la Honte », longue digue sur le Rosmeur, en faisant preuve de méthodes et de comportements qui révoltent nombres de Douarnenistes, notamment les pêcheurs amateurs mais aussi les professionnels de la pêche.
Mais qu’importe : Douarn’ est une ville de gauche, première ville communiste de l’Etat Français et elle doit rester un monde à part, bercé d’illusions, de moraline, de sermons contre les mauvaises pensées. C’est pourquoi ces pêcheurs peu scrupuleux qui ont fini par entraîner la fermeture à 20h du Mur de la honte (alors que les Douarnenistes étaient très fiers d’être quasiment les seuls en France à pouvoir pêcher de nuit) sont défendus contre vents et marées par les multiples associations et collectifs gauchistes qui peuplent Douarnenez et alentours.
Des touristes néerlandais ou britanniques auraient été au centre de la polémique, les mêmes associations auraient hurlé à la « confiscation de Douarn' », à sa « gentrification », « touristification » et autres. Mais puisque les individus incriminés sont des immigrés extra-européens, ils ont le droit. Tous les droits. Il est impossible de leur opposer la moindre critique, objection, sinon c’est la réduction Ad Hitlerum immédiate.
Lors des dernières élections européennes, Raphaël Glucksmann est arrivé à Douarnenez en tête des votes pour la galaxie sociale-démocrate, mais la deuxième place a été prise par Jordan Bardella avec 19,43% des voix (+3,45% pour la liste de Marion Maréchal), ce qui était inimaginable il y a encore quelques décennies. Pour rappel, en 2002, Jean-Marie Le Pen n’avait rassemblé que 10,53% des voix au premier tour. En 22 ans, le RN/FN (en ajoutant les voix de Reconquête) aura donc plus que doublé son score.
Alors avec cette affaire du « Mur de la Honte », combien le RN aura-t-il réussi à « gratter » de pourcents aux prochaines élections ? Les Gauchistes, de par leur aveuglement, sont devenus le meilleur agent électoral du RN. A Douarnenez et dans toute la Basse-Cornouailles, cet aveuglement, ce déni de réalité est arrivé à son incandescence.
Le jour où la municipalité de Douarnenez passera au RN, ils pleureront, pétitionneront, manifesteront, s’indigneront. Accuseront Bolloré, Breizh-Info, « le fascisme ambiant », les médias et que sais-je encore. Mais ils ne se remettront jamais en question. Les immigrés ont, par nature, tous les droits, c’est ainsi. Et ça ne peut pas être discuté.
Mathurin le Breton
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Une réponse à “Douarnenez : de l’impossibilité pour la Gauche de voir la réalité [L’Agora]”
Article plein de lucidité. La gauche est aveugle, c’est son gros problème. Mais le nôtre, c’est qu’elle nous mène allègrement dans le mur.
Cette gauche, qui ne représente que 35% des électeurs, dicte sa Loi. Elle a pignon sur tout, les médias, le service public, dont la justice et le conseil constitutionnel. Seule la police échappe à sa main-mise. Elle contrôle le destin de la France. Elle peut tout bloquer et c’est ce qu’elle fera si des partis de droite radicale arrivent au pouvoir, ce qui ne manquera pas d’arriver, puisque leur aveuglement nourrit les extrêmes.