Francis Ngannou, la super-star africaine du MMA est fort sympathique mais son intronisation comme ambassadeur et président de la PFL Africa tourne au désastre. La Professional Fighters League (PFL), organisation concurrente de l’UFC de Dana White, avait misé sur l’image du Camerounais pour conquérir l’Afrique et repérer de nouveaux talents mais le combattant a déçu. Dernièrement, il n’était même pas présent à la deuxième édition du PFL Africa qui s’est tenue à Johannesburg. John McCarthy, arbitre légendaire de la discipline, demande son exclusion et même la suppression des heavyweight des cartes PFL, c’est à dire la catégorie poids-lourds (93-120 kg).
Pourtant, le poste de Ngannou était en or massif : combattant « numéro 1 » de la PFL, Ngannou, outre son poste de président PFL Africa, a désormais des parts dans l’organisation, un rôle de leader au sein du conseil consultatif de la promotion, et la possibilité de poursuivre des combats dans d’autres disciplines (il a d’ailleurs affronté Tyson Fury et Anthony Joshua en boxe anglaise).
Mais l’ancien SDF à Paris a quelques circonstances atténuantes pour expliquer son manque d’investissement. Selon certaines sources, il ne se serait pas entièrement remis de la mort de son fils de 15 mois, Kobe, en avril dernier. Chagrin intime accentué par la mort d’une jeune camerounaise dans un accident de la circulation dans lequel Ngannou aurait une part de responsabilité.
Cependant, le combattant camerounais pourrait faire un retour fracassant sur la scène médiatique car une idée folle coure actuellement entre le monde de la politique américaine et celui du MMA : le fantasque Donald Trump aurait pour projet d’organiser, le 04 juillet prochain, un combat de MMA à la Maison Blanche et ce pour le 250e anniversaire des États-Unis. Spectacle XXL dans lequel Francis Ngannou pourrait combattre avec une carte mixte PFL-UFC en prime !
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