Chaque année, Holidu passe au crible les avis laissés par des millions de voyageurs sur Google pour établir le classement de référence des aéroports européens. Pour l’édition 2025, 85 plateformes ont été évaluées, révélant de nettes tendances… et quelques surprises.
Istanbul et Porto en haut du podium
Sans surprise, l’aéroport d’Istanbul conserve sa première place avec une note de 4,4/5, salué pour sa modernité, ses infrastructures et la diversité de ses services. Le Portugal confirme également son attractivité aérienne : l’aéroport Francisco de Sá Carneiro, à Porto, se hisse à la deuxième position avec la même note, plébiscité pour sa propreté et la fluidité de ses opérations.
La Finlande signe la plus belle progression : l’aéroport d’Helsinki grimpe de 5 places pour atteindre la 3ᵉ position, confirmant l’excellence de son organisation.
Les bons élèves du centre et du nord de l’Europe
Zurich (5ᵉ), Munich (6ᵉ), Copenhague (7ᵉ) ou encore Vienne (8ᵉ) confirment la réputation des hubs germano-nordiques pour leur ponctualité et leur efficacité. L’aéroport international d’Athènes, malgré une légère baisse (-1 place), reste dans le top 5 grâce à une note de 4,3.
Les lanternes rouges : la France et la Méditerranée mal classées
En bas de tableau, la situation est moins reluisante. L’aéroport international d’Héraklion (Grèce) ferme la marche avec 2,6/5, victime de critiques récurrentes sur la vétusté des installations et la gestion des flux touristiques estivaux.
La France n’est pas épargnée : Bordeaux-Mérignac (3,0/5) et Nantes-Atlantique (3,2/5) figurent parmi les pires, pointés du doigt pour leur saturation chronique et un confort jugé insuffisant.
Autre mauvaise surprise : l’aéroport de Bruxelles Sud Charleroi (Belgique) décroche une note médiocre de 3,1/5, confirmant la mauvaise image persistante des hubs low-cost mal desservis.
Les données 2025 confirment que la qualité perçue des aéroports ne dépend pas uniquement de leur taille ou de leur trafic, mais avant tout de la propreté, de l’ergonomie des espaces et de la qualité du service client. Les grands gagnants sont souvent ceux qui investissent massivement dans l’expérience passager, tandis que les perdants cumulent retards, files d’attente et infrastructures vieillissantes.
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