Pendant que les yeux des « journalistes » du pays sont rivés sur le théâtre politique parisien, les Bretons doivent composer avec une insécurité devenue quotidienne et quasi-généralisée dans la région.
Le mois de septembre a démarré sur les chapeaux de roue pour les délinquants en tout genre. À Brest, l’auteur présumé d’une série de vols commis dans des commerces de la ville a été interpellé par des policiers lundi 1er septembre alors qu’il se trouvait dans une chambre d’hôtel située rue de Lyon. Un établissement qui héberge des migrants « mineurs » isolés.
Parmi les larcins dont est soupçonné le vingtenaire, le vol d’un ordinateur portable dans une voiture dimanche 31 août. C’est grâce au bornage de l’ordinateur que le propriétaire a pu indiquer l’hôtel aux forces de l’ordre.
Après avoir été transporté au commissariat de Brest, l’individu déjà défavorablement connu de la justice a dû s’expliquer sur d’autres vols commis quant à eux en 2023 et 2024 à Brest, images de vidéosurveillance à l’appui.
Lors de son interpellation, le suspect originaire d’Algérie était déjà inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR) car, bien que visé par une OQTF (obligation de quitter le territoire français), il avait préféré rester en France. L’homme devra s’expliquer devant la justice à Brest vendredi 5 septembre dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
Il a aussi été question d’OQTF à Pontivy, dans le Morbihan, ces derniers jours. Le 2 septembre, les policiers municipaux de la ville ont procédé au contrôle d’un véhicule aux abords de l’école Jules Ferry alors qu’il était arrêté sur la voie de circulation.
Le conducteur n’était pas un citoyen ordinaire : conduisant avec un permis non reconnu en France car délivré en Géorgie, il était lui aussi sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Pour compléter le tableau, après qu’il ait été confié aux gendarmes de Pontivy, ces derniers ont constaté que le clandestin avait « violé son assignation à résidence, dans l’attente de l’exécution de son OQTF ».
Dans le Finistère, les gendarmes du département appellent à la vigilance concernant une arnaque téléphonique qui a fait plusieurs victimes ces derniers temps. Utilisant la technique du « Spoofing », des escrocs sont parvenus à subtiliser jusqu’à plusieurs milliers d’euros sur certains comptes bancaires en recourant toujours au même procédé : dans un premier temps un pseudo-conseiller bancaire appelle la victime en lui indiquant que des activités suspectes ont été détectées sur son compte.
Une bonne occasion de récupérer identifiants et coordonnés bancaires au prétexte d’une vérification. Dans un deuxième temps, l’arnaqueur envoie un SMS ou un mail à la victime en lui demandant de cliquer sur un lien contenu dans le message. En cas de doute, il est conseillé d’appeler sa banque immédiatement.
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