Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 10 – La Bretagne dans le monde : alliances celtiques et souveraineté internationale

Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.

Une autonomie qui ne veut pas dire isolement

La Bretagne autonome ne serait pas un îlot coupé du monde. Bien au contraire : son histoire, sa géographie et son identité la placent au cœur des échanges maritimes et au croisement des civilisations européennes. Mais cette ouverture doit être choisie, non imposée : le peuple breton décidera souverainement des traités, des alliances et des organisations auxquelles il souhaite participer.

La Bretagne n’est pas seule : elle fait partie d’une famille celtique qui s’étend de l’Irlande à l’Écosse, en passant par le pays de Galles, l’île de Man et la Cornouaille.

Une Bretagne autonome pourrait impulser la construction d’un pôle celtique moderne, reposant sur :

  • une coopération économique (commerce, transports maritimes et aériens, investissements croisés) ;
  • une politique culturelle commune (promotion des langues celtiques, festivals, échanges universitaires et artistiques) ;
  • un partenariat sportif (ligues celtiques, tournois communs, mise en valeur des disciplines traditionnelles) ;
  • des expériences de gouvernance partagée, respectueuses des identités locales.

Ce pôle ne serait pas un gadget folklorique : il constituerait une alternative vivante et enracinée aux structures technocratiques bruxelloises.

L’Europe, mais autrement

La Bretagne ne doit pas tomber dans l’illusion d’une sortie totale de l’Europe. Elle est européenne par essence, et ses ports l’ouvrent naturellement sur le continent. Mais l’adhésion aux structures existantes doit être conditionnée à une réforme radicale de l’Union européenne, afin de la transformer en une alliance respectueuse des nations, et non en une machine à uniformiser.

Les Bretons pourraient décider :

  • de participer à certains programmes européens (recherche, énergie, défense des frontières) ;
  • de refuser les réglementations intrusives qui nuisent à leur autonomie (quotas agricoles absurdes, normes bureaucratiques).

En clair : l’Europe à la carte, choisie par le peuple breton.

Au-delà de l’Europe, la Bretagne autonome se réservera le droit de choisir ses alliances. Adhésion ou non à l’ONU, à l’OTAN, à l’OMC : ce seront les Bretons qui décideront, au cas par cas, par référendum. Mais une chose est sûre : la Bretagne ne doit jamais devenir une simple « province globalisée » sans contrôle de son destin. Chaque engagement international doit être voté, débattu et ratifié par le peuple.

Une contribution militaire et sécuritaire européenne

La Bretagne, terre maritime, a une vocation naturelle à contribuer à la défense des frontières civilisationnelles de l’Europe.

Chaque année, une partie du contingent issu du service policier/garde-côte obligatoire serait alloué à des missions communes :

  • protection des frontières maritimes de l’Europe (Méditerranée, Atlantique Nord) ;
  • lutte contre les trafics (drogue, immigration illégale, contrebande) ;
  • participation aux forces de maintien de l’ordre dans des crises continentales.

La Bretagne apporterait ainsi sa contribution à l’Europe, non pas en diluant son identité, mais en la mettant au service d’une civilisation commune.

La Bretagne autonome doit conjuguer deux exigences : souveraineté totale dans ses choix internationaux, et coopération ciblée avec ses alliés naturels, au premier rang desquels se trouvent les nations celtiques et l’Europe réformée.

Elle ne doit pas répéter l’erreur française d’un universalisme hors-sol ni s’enfermer dans un isolationnisme stérile. Elle doit être une nation-matrice : enracinée, protectrice, mais ouverte aux alliances choisies qui renforcent son peuple et sa civilisation.

Une Bretagne libre dans ses décisions, fière de ses racines et actrice de l’Europe : voilà le visage qu’elle pourrait offrir au monde.

Les autres parties :

Si la Bretagne devenait autonome ? Partie 1. Poser le cadre d’une démocratie bretonne directe et enracinée

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 2. Pour une organisation communale, contre la lourdeur administrative

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 3 – Langues et éducation, cœur battant de l’autonomie

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 4 – Liberté fiscale et économique : sortir du carcan français

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 5 – Sécurité, immigration et frontières : tolérance zéro pour le chaos

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 6 – Pour une révolution sanitaire bretonne

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 7 – Retrouver la souveraineté alimentaire et agricole

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 8 – L’énergie, pilier d’une Bretagne libre et prospère

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 9 – Une constitution bretonne futuriste et révolutionnaire

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 10 – La Bretagne dans le monde : alliances celtiques et souveraineté internationale

Si la Bretagne devenait autonome ? Partie 11 – Une justice populaire, rapide et au service des victimes

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 12 – Une révolution bleue : reprendre la mer et sa richesse

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 13 – Le sport, arme d’influence et de renaissance du peuple breton

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 14 – Culture et tourisme : fierté retrouvée, liberté retrouvée

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 15 – Numérique et technologie : faire de la Bretagne un paradis de liberté digitale

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 16 – Famille et natalité : la démographie comme priorité nationale

Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 17 – Retrouver la spiritualité, âme de la Bretagne

Et si la Bretagne devenait autonome ? Conclusion : Pour une Bretagne libre et enracinée

 

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.. 

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

3 réponses à “Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 10 – La Bretagne dans le monde : alliances celtiques et souveraineté internationale”

  1. Ronan dit :

    Demat si j’ai bien lu, votre article se réfère au Gaullisme et met en avant une Bretagne autonome de patriotes en quelque sorte en ayant des relations appropriées avec les autres peuples celtiques . Sortie de l’Union Européenne, de l’OTAN, de l’OMS… etc ; c’est très intéressant, à étudier de près, à partager. Article suivant ? …Kenavo

  2. Khorramshahr 4 dit :

    Le simples fait que les armes nucléaires françaises furent placés en Bretagne démontre à quel point il est dangereux pour la Bretagne de faire partie de la France.

    Pourquoi ne pas avoir stationné les M51 à Paris ? Pourquoi faire de la Bretagne une cible ? C’est la haine robespierriste qui persiste, mais même avant, la haine existait.

    Bien sûr, les gens, soutiennent l’Armée française, et c’est normal (et il faudrait que l’armée nous soutiennent contre les vendeurs de drogue) mais le placement des bases de sous marins et autres armes dangeureuses ici fait de nous la cible de la Russie. C’est inacceptable !

    Soit la France cesse de faire l’esclave de l’Amérique et devient indifférente face au conflit russo-américain, soit la Bretagne quitte ce piège pour garantir sa sécurité.

    Placez les M51 à Marseilles et Paris, comme ça, si la Russie frappe, on ne perdra pas grand chose.

    l’état Breton semble être la solution, mais si les gens s’unissent pour soutenir l’Armée française, la situation pourrait changer positivement.

  3. Hervé Bretuny dit :

    dommage d’utiliser ce drapeau qui place Galice et asturiesdans les pays celtiques alors que c’est faux. c’est simplement le drapeau du festival de Lorient. le drapeau de la ligue celtique c’est celui là moins les espagnols. il faut avoir une langue celtique contemporaine pour être sur ce drapeau. mettre ses régions espagnoles ça veut dire mettre toute l’Europe de l’Ouest sur le drapeau

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

Economie, Tourisme

Tourisme en Bretagne : hôtels et campings se sont transformés après la folie covidiste

Découvrir l'article

Environnement

Électricité : RTE reconnaît une surcapacité temporaire et appelle surtout à accélérer l’électrification

Découvrir l'article

International

Immigration : la Hongrie attaque la Cour de justice de l’Union européenne après des sanctions jugées « politiques »

Découvrir l'article

A La Une, Economie

Artisanat en Bretagne administrative : une année record pour les créations d’entreprises, mais un enjeu majeur de transmission à venir

Découvrir l'article

PLOËRMEL

Morbihan. Un réseau de trafic de stupéfiants démantelé à Ploërmel : six interpellations, trois incarcérations

Découvrir l'article

Cyclisme, Sport

Tour de Bretagne cycliste 2026 : une 59e édition exigeante, populaire et fidèle à l’ADN breton

Découvrir l'article

Sociétal

« Tu es né dans la tempête » : Nicolas Vidal adresse une lettre de transmission à la France qui vient

Découvrir l'article

Sociétal

Immigration : quand Bruxelles transforme l’échec en projet politique

Découvrir l'article

A La Une, Sociétal

Santé, addictions, climat : ce que révèle le baromètre 2024 de Santé publique France en Bretagne administrative

Découvrir l'article

Culture, Culture & Patrimoine

Lecture à voix haute : la Bretagne bat un record de participation au concours des “Petits champions de la lecture”

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.