Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
Une Bretagne marquée par la croix
On ne peut pas comprendre la Bretagne sans son patrimoine spirituel. Églises, chapelles, calvaires, pardons : tout notre paysage en porte la trace. Ce n’est pas seulement de la pierre, mais l’expression d’une âme collective forgée par le christianisme.
Pourtant, la modernité matérialiste, la centralisation française et la perte de repères ont relégué cette dimension au second plan. Une Bretagne autonome doit renouer avec la dimension spirituelle de son identité.
La Bretagne a été, durant des siècles, une terre catholique fervente. Cette mémoire ne doit pas être effacée. Sans imposer une foi, une Bretagne autonome peut :
- reconnaître le rôle fondateur du catholicisme dans son histoire et son identité ;
- préserver et valoriser son patrimoine religieux (églises, abbayes, calvaires, pèlerinages) comme trésors culturels et spirituels ;
- donner aux fêtes traditionnelles (pardon de Sainte-Anne d’Auray, Tro Breiz, etc.) une place officielle dans la vie publique.
La spiritualité ne se réduit pas à une question individuelle : elle structure la vie d’un peuple.
Liberté spirituelle, enracinement collectif
Dans une Bretagne autonome, aucune religion ne doit dominer artificiellement par le poids démographique de l’immigration. La Bretagne doit protéger son héritage spirituel, tout en garantissant la liberté de conscience.
Cela suppose :
- une priorité culturelle et patrimoniale donnée au christianisme en tant que religion historique du peuple breton ;
- la possibilité pour chaque citoyen de vivre sa foi ou son absence de foi, tant qu’elle ne menace pas l’ordre public et l’identité collective ;
- le refus de toute importation d’idéologies religieuses étrangères qui s’opposent à nos traditions
La crise spirituelle et identitaire de l’Occident est aussi une crise démographique et culturelle. Une Bretagne autonome doit montrer une autre voie :
- replacer la spiritualité au cœur de l’éducation (histoire des religions, philosophie, traditions locales) ;
- encourager les communes à restaurer leurs chapelles, pardons et fêtes religieuses, comme des moments d’unité et de transmission ;
- rappeler que la liberté politique sans enracinement spirituel est fragile, car un peuple sans âme se dissout tôt ou tard.
Une Bretagne avec une âme
L’autonomie ne sera qu’une coquille vide si la Bretagne ne retrouve pas ce qui fait d’elle une nation : une langue, une culture, un peuple, mais aussi une âme.
En redonnant toute sa place à la spiritualité, en assumant son héritage chrétien et en protégeant son identité religieuse, la Bretagne autonome ne serait pas seulement une nation libre politiquement et économiquement : elle serait une nation vivante, cohérente et enracinée, fidèle à son passé et ouverte à son avenir.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 17 – Retrouver la spiritualité, âme de la Bretagne”
Tout à fait : »un peuple sans âme se dissout tôt ou tard ».
Surtout, la finalité qui a fait vivre notre nation depuis son début est contenue dans la foi catholique : répondre à l’amour de Dieu, reiñ meuleudi da Zoue.
Dieu nous a tout donné à notre naissance ici bas pour que nous puissions faire notre Salut, notamment notre famille (et un pays c’est une famille élargie), ce conditionnement, cette horizontalité de la croix est là (Breizh) pour réaliser notre finalité, la verticalité de notre existence sublimée par la celle de la croix (Feiz).