L’immigration étudiante est désormais la première porte d’entrée légale en France. En 2024, 110 633 premiers titres de séjour ont été accordés pour ce motif, soit un tiers de l’ensemble des primo-délivrances.
En dix ans, leur nombre a bondi de 70 %.
La stratégie gouvernementale « Bienvenue en France » visait 500 000 étudiants étrangers en 2027 : ils sont déjà 419 694 inscrits en 2023-2024, représentant 14 % des effectifs. Cette croissance est tirée par l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (effectifs doublés en dix ans) et surtout l’Afrique subsaharienne (effectifs triplés). La France est devenue la première destination mondiale des étudiants subsahariens selon le rapport publié en septembre par l’Observatoire de l’immigration.
Des coûts colossaux pour les finances publiques
Selon la Cour des comptes, le coût net de cette immigration atteint 1 milliard d’euros par an, une estimation jugée minimale car elle n’inclut pas certaines dépenses comme l’assurance maladie. Dans le même temps, les universités, censées appliquer des frais différenciés aux étudiants extra-européens, les exonèrent massivement : moins de 10 % paient les droits prévus. Le manque à gagner est évalué à 308 M€ par an, alors que les établissements dénoncent une pénurie de moyens de 240 M€.
À cela s’ajoutent les aides sociales : 60 % des aides d’urgence des CROUS profitent à des étudiants étrangers, qui occupent également 34 % des places en résidence alors qu’ils ne représentent que 14 % des effectifs.
Une réussite académique très faible
Le constat académique est sévère : deux tiers des étudiants étrangers échouent à obtenir leur licence en trois ans. En master, plus d’un sur deux n’obtient pas son diplôme dans les délais. Les taux d’échec atteignent même 75 % pour les étudiants du Maghreb.
Seule exception : les bénéficiaires de bourses d’excellence, ultra-sélectives (1,8 % des effectifs), qui affichent des taux de réussite supérieurs à 90 %. L’OID note que la politique actuelle privilégie le volume plutôt que la qualité.
Autre déséquilibre majeur : les étudiants étrangers sont massivement orientés vers les licences généralistes, les lettres et sciences sociales, ou le sport, filières saturées et aux débouchés réduits. À l’inverse, ils sont très peu présents dans les filières dont la France manque cruellement, comme l’ingénierie (à peine 5 %), alors que le pays devra recruter 100 000 ingénieurs et techniciens nets par an d’ici 2035.
Un détournement vers l’immigration familiale
L’immigration étudiante devient souvent une voie détournée de sédentarisation. Huit ans après leur arrivée, 61 % des étudiants algériens disposent encore d’un titre de séjour, dont les deux tiers pour motif familial, conséquence directe de l’accord franco-algérien de 1968. Pour les Libanais, seuls 22 % restent, mais majoritairement pour motif économique.
Le statut d’étudiant, en pratique, ouvre facilement la porte à un séjour durable, faute de contrôles réels sur la régularité des études ou l’activité professionnelle permise à temps partiel.
Alors que la France accueille massivement des étudiants de premier cycle, avec un taux d’échec massif, d’autres pays de l’OCDE privilégient les profils académiques solides et facturent des frais élevés. Le Canada, par exemple, facture en moyenne 23 000 € de frais annuels à ses étudiants étrangers en licence, contre quelques centaines d’euros en France.
Résultat : la France attire beaucoup d’étudiants de faible niveau académique, issus de systèmes scolaires fragiles, au prix d’un lourd investissement des contribuables, sans bénéfices clairs pour l’économie nationale.
Des recommandations fortes
L’OID formule plusieurs pistes :
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limiter strictement les exonérations de frais différenciés ;
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renforcer le contrôle du « caractère réel et sérieux des études » ;
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cibler l’accueil sur les filières stratégiques (santé, ingénierie, sciences dures) ;
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restreindre l’utilisation du séjour étudiant comme voie d’immigration familiale.
Alors que la France consacre chaque année près d’un milliard d’euros à l’accueil d’étudiants étrangers, les résultats sont loin de répondre aux objectifs affichés : taux d’échec massifs, détournement vers l’immigration familiale, filières inadaptées. À contre-courant de ses voisins, l’Hexagone poursuit une politique généreuse mais déséquilibrée, dont le coût pèse sur les contribuables sans bénéfice tangible pour le pays.
En définitive, l’immigration étudiante, présentée comme un atout d’influence et de rayonnement, apparaît surtout comme un miroir aux alouettes : coûteuse, inefficace et largement détournée de son but, elle illustre les contradictions d’une France qui se rêve attractive mais qui, dans les faits, importe ses propres fragilités. Pendant ce temps, les étudiants autochtones, parviennent de moins en moins à payer leurs études et à boucler les fins de mois. Cherchez l’erreur…
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3 réponses à “Immigration étudiante : un milliard par an pour un échec collectif”
Que les étudiants hors UE
Les faires payer le prix réel des etudes soit 10.000 a 15.000 euros par an .
Et une caution restituée au depart définitif.
Plus d’etudes visa annulé et retour .
Qu’ils trouvent des sponsors
tu parleS Charles ! ils ont compris que c’est dans les universités qu’ils pourront envahir le pays, payé, chauffé, et le reste gratuit pour les immigrés ! connaissez vous le pourcentage qui auront un diplôme ? renseignez vous, mais en attendant PAYEZ §
Avec l arrivée massive de tous ces » étudiants » étrangers, futurs prix Nobel évidemment, la France va bientôt être en tête dans le classement Pisa . Avoir sa famille auprès de soi est un atout majeur pour bien réussir . CQFD