Gouvernement Lecornu : un cortège de revenants qui illustre la République des copains et des coquins

Alors que la colère monte partout en France, Macron et Lecornu ressortent les mêmes figures usées

À peine annoncé, le nouveau gouvernement conduit par Sébastien Lecornu n’a déjà plus aucune crédibilité. Derrière les effets d’annonce, ce n’est qu’un recyclage éhonté de visages connus, responsables du marasme actuel. Une équipe de vieux routiers, de ministres déchus, de « revenants » qui donnent l’impression d’assister au bal des fantômes d’un système à bout de souffle.

Des figures rejetées par les Français

On retrouve pêle-mêle Bruno Retailleau à l’Intérieur, Gérald Darmanin à la Justice, Élisabeth Borne à l’Éducation, Manuel Valls aux Outre-mer, Rachida Dati à la Culture ou encore Catherine Vautrin au Travail et à la Santé. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà le retour de Bruno Le Maire, catapulté ministre des Armées après avoir contribué à creuser la dette publique à des niveaux jamais atteints.

Cette galerie de noms n’a rien d’une rupture, ni d’une réponse aux inquiétudes des Français. Elle ressemble à une distribution de postes entre copains, un jeu de chaises musicales où chacun se refile maroquins et responsabilités, sans jamais rendre de comptes.

Une France qui gronde face à un pouvoir sourd

Pendant que la population étouffe sous l’inflation, les impôts, l’immigration, l’insécurité et les coupures de services publics, l’Élysée affiche son mépris en reconduisant ceux-là mêmes qui ont contribué au chaos actuel. Une armée de vieux combattants usés, incapables d’incarner le moindre souffle nouveau, apparaît désormais comme le symbole d’une République verrouillée, où les élites se protègent entre elles.

Les critiques sont unanimes. Jean-Luc Mélenchon évoque un « cortège de revenants », Jordan Bardella parle de ministres « agrippés au radeau de la Méduse », tandis que même Bruno Retailleau concède que l’équipe « ne reflète pas la rupture promise ». Quant au Parti socialiste, il se prépare lui aussi à voter la censure.

Ce gouvernement Lecornu n’est qu’un énième avatar de la « République des copains et des coquins », une technostructure fermée sur elle-même, coupée du pays réel, et obsédée par la survie de Macron et de son clan. Les mêmes ministres s’échangent les portefeuilles comme on se passe le sel et le poivre à table, indifférents à la colère d’un peuple qui n’a plus confiance.

Et si quelqu’un proposait, enfin, une VIe République, tandis que la Ve semble moisie, est surtout issue d’un monde qui n’a plus rien à voir avec celui d’aujourd’hui ?

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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