Brest, lundi 6 octobre, en fin de journée. Rue Hoche, non loin de la place de Strasbourg et du collège Anna-Marly, une adolescente de 14 ans a été violemment agressée par un groupe d’une quinzaine de racailles, tous scolarisés dans différents établissements brestois.
L’attaque, survenue peu avant 18h15, a été filmée par les agresseurs eux-mêmes, un fait qui choque autant par sa brutalité que par sa mise en scène.
La jeune fille se trouvait avec une amie lorsque quatre collégiennes l’ont prise à partie. Rapidement, une dizaine de garçons ont rejoint le groupe. Les coups ont alors plu — poings, pieds, gifles — jusqu’à ce que des passants interviennent pour disperser les assaillants.
Selon une source proche du dossier, la scène relève d’une « rare sauvagerie », avec une victime rouée de coups au sol, sans possibilité de se défendre.
Visiblement sonnée, la tête ensanglantée, l’adolescente a réussi à alerter la police elle-même avant d’être transportée à l’hôpital. Les secours lui ont prescrit 15 jours d’incapacité totale de travail (ITT) pour de multiples contusions, hématomes et griffures. Son amie, légèrement blessée en tentant de s’interposer, n’a pas nécessité d’hospitalisation.
D’après les premiers éléments de l’enquête, cette explosion de violence aurait pour origine un différend entre collégiennes, un conflit mineur qui aurait dégénéré. Le parquet de Brest, par la voix du procureur Stéphane Kellenberger, confirme que les faits sont qualifiés de “violences volontaires en réunion”.
Les enquêteurs de la brigade des mineurs ont été saisis dès mardi 7 octobre. La jeune victime a pu déposer plainte, livrant aux policiers des éléments d’identification précis sur ses agresseurs. Plusieurs d’entre eux seraient déjà formellement reconnus sur les vidéos récupérées.
Les vidéos, prises avec des téléphones portables, circuleraient dans certains cercles d’élèves et pourraient servir de preuve directe. Aucune interpellation n’avait encore été officialisée mercredi matin, mais les enquêteurs assurent que les identifications sont bien avancées.
Cette affaire – une de plus – n’est pas une simple rixe de collégiens : c’est le symptôme d’un effondrement moral et éducatif. Depuis des années, les responsables politiques, par lâcheté ou idéologie, laissent s’installer un climat de violence où l’autorité n’existe plus et où tout se vaut. Pendant ce temps, des familles démissionnaires abandonnent leurs enfants à des écrans qui distillent en continu la brutalité, la vulgarité et la loi du plus fort. Le monde barbare qui vient est le fruit de cette double faillite : celle d’une société qui excuse tout, et celle d’une jeunesse livrée à elle-même, biberonnée au “wesh”, aux rappeurs et à la culture du clash. Quand on renonce à transmettre, on fabrique des monstres — et le pire, c’est qu’ils ne viennent plus des marges, mais du cœur même de nos écoles.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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