La Montagne (6000 habitants) est une petite commune rurale du Pays de Retz, à l’extrême sud de la Bretagne. Le maire de la Montagne est un écologiste, Fabien Gracia qui a mis en place, dans son administration, tout ce que la gauche écolo promeut depuis des années : les conseils municipaux sont filmés et diffusés en direct sur Youtube, la ville a mis en place sa « transition écologique », la démocratie est « participative », etc.. Cerise sur le gâteau : le maire souhaiterai que la bourgade devienne « Ville Forêt » d’ici quelques années ! En ce moment, les habitants grognent un peu parce que leur taxe foncière a fait un bon significatif, mais cela n’est pas propre à la Montagne. Il faut bien financer « l’accueil de l’Autre » et lutter contre le Réchauffement Climatique dans lequel la France a une part minime, vous comprenez.
Mais ce qui préoccupe les habitants de la Montagne ces temps-ci est surtout le camp de Roms installé sur le terrain de l’Amicale Laïque. En tout, 55 personnes dont 19 enfants et adolescents. Le problème est que ce n’est pas la première fois que cela arrive et que d’autres groupes de voyageurs s’installent régulièrement dans la commune, parfois sur des terrains privés. La Loire-Atlantique et particulièrement les communes autour de Saint-Nazaire/Guérande sont particulièrement touchées par ces installations sauvages de dizaines, voire de centaines de caravanes, notamment en haute-saison.
D’ailleurs, les habitants de Bouguenais, une commune proche, ont eu le plaisir de voir récemment s’installer de nouveaux bidonvilles près de chez eux : l’un aux Couëts, près d’un champ cultivé destiné à une école, l’autre à l’entrée du port !
A La Montagne, le terrain occupé par les Roms est devenu, au fil du temps, un véritable bidonville. La « Ville Forêt » se transformant petit à petit en « Ville Déchets » disent les esprits chagrins. Pour le résorber, la municipalité, en collaboration avec l’école d’architecture de Nantes et une association de solidarité internationale, est en train d’ériger une structure temporaire en bois qui servira de buanderie aux roms. Concernant les réseaux, les eaux usés seront raccordées au réseau général en décembre, les branchements électriques sauvages supprimés et des intervenants sociaux et scolaires dépêchés sur place. En complément, des « évaluations sociales » vont être réalisées au cas par cas.
Bien évidemment, la municipalité entend chouchouter ces populations en proposant, au choix, logements sociaux, « hébergements d’insertion » ou « terrain d’insertion » mais les « réticences culturelles » seraient âpres.
Reste la question : au nom de quel principe et de quelle loi est-il dévolu aux habitants d’une petite commune du Sud-Loire de prendre en charge des populations issues majoritairement de pays d’Europe de l’est ?
Illustration : DR
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2 réponses à “La Montagne (44) : Quand une commune rurale prend en charge le relogement d’un bidonville entier”
les maires écolos de gauche suivent à la lettre les directives de Bruxelles pour accueillir à leur frais, c’est dire, la charge aux citoyens ! les préfets sont complices de cela, cela se passe dans beaucoup de communes de moins de 10 000habitants car ils savent que les maires se tairont et feront le travail au détriment des gens du cru ! à force de voter pour ces écolos de gauche, vous avez tout gagné !
Bonjour,
La présence de nomades en europe est très lointaine. Elle précède même notre civilisation.
Ce qui me choque plutôt, c’est cette volonté d’intégrer les nomades à notre modèle.
Il y aurait pourtant une solution alternative : exiger d’eux, par la force, un comportement acceptable pour nous lorsqu’ils viennent sur nos territoires. Seulement, il n’y a plus d’autorité, mais un autoritarisme vicieux et féminisé qui ne dit pas son nom. Au lieu de les laisser libres mais responsables, il s’agit ici de les contrôler, à nos frais, aux frais de notre civilisation, et aux frais de la leur.
Cdt.
M.D