Un échange tendu a éclaté vendredi 31 octobre à l’Assemblée nationale, lors de l’examen d’une proposition de loi sur la gratuité des parkings des hôpitaux publics. Le député du Cher Nicolas Sansu (PCF) a suscité une vive controverse après avoir interpellé un collègue de droite.
Alors que Olivier Fayssat (UDR, proche d’Éric Ciotti) évoquait « les 100 millions de morts du communisme », le parlementaire communiste a pris la parole pour un rappel au règlement et lui a lancé : « Revoyez votre bilan à la hausse, ça pourrait augmenter. »
Ces propos, rapportés notamment par Valeurs actuelles, ont été jugés par plusieurs élus comme porteurs d’un sous-entendu ambigu, voire provocateur. Le vice-président de l’Assemblée et député du RN Sébastien Chenu a demandé que le bureau de l’Assemblée nationale soit saisi, dénonçant « des propos violents, sous-entendus et des menaces ».
Des paroles défendues par Nicolas Sansu
Face à l’émotion suscitée dans l’hémicycle, Nicolas Sansu a précisé que sa formule « n’était ni une menace, ni une promesse » et qu’elle faisait référence « au parti communiste chinois ».
Le député communiste a assuré qu’il ne visait personne personnellement et qu’il s’agissait d’une réplique politique, mal interprétée selon lui. Si certains parlementaires ont estimé que la remarque s’inscrivait dans une « montée de tension verbale » à l’Assemblée, d’autres y ont vu une expression d’exaspération dans un débat de plus en plus heurté. Le groupe communiste n’a, pour l’heure, publié aucune réaction officielle.
‼️ @NicolasSansu qui menace ouvertement de mort @OlivierFayssat… et rien. Aucune sanction, aucun rappel à l’ordre.
Jusqu’à quand va-t-on tolérer l’intolérable ? #DirectAN pic.twitter.com/qMM7WHt3Sy— Antoine Villedieu (@villedieu_a) October 30, 2025
Un passé judiciaire déjà commenté par la presse
Cette controverse relance les critiques autour du tempérament du député du Cher, déjà connu pour un précédent judiciaire. Le 3 mai 2023, BFMTV rapportait que Nicolas Sansu avait été condamné à deux mois de prison avec sursis, à une suspension de permis de quatre mois et à une amende de 300 euros, pour conduite en état d’ivresse et outrages à agents.
Les faits remontaient à février 2023 : contrôlé par la police, l’élu, alors ivre, avait insulté les fonctionnaires. Il avait ensuite exprimé ses regrets sur France 3 Centre-Val de Loire : « Je regrette mon comportement ».
Le quotidien départemental Le Berry républicain a aussi rappelé qu’il avait déjà été condamné en 2021 pour outrage à policiers, avec indemnisation des agents concernés.
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