Face à la menace d’attentats et au coût de la sécurité, plusieurs villes allemandes préfèrent annuler leurs marchés de Noël plutôt que d’affronter la racine du problème : l’islamisme et le désordre migratoire qu’elles ont laissé s’installer.
C’est un symbole de plus du renoncement européen. En Allemagne, pays des traditions de l’Avent et des marchés de Noël, plusieurs municipalités viennent d’annoncer l’annulation pure et simple de leurs festivités. Officiellement, pour des raisons de sécurité et de coûts. En réalité, parce que les autorités ne savent plus garantir la paix publique dans un pays frappé à répétition par le terrorisme islamiste.
Des marchés fermés, des traditions sacrifiées
À Overath, petite ville du Land de Rhénanie-du-Nord–Westphalie, les habitants devront se passer cette année de vin chaud, de pains d’épices et de lumières festives. Les organisateurs ont jeté l’éponge, incapables de financer les dispositifs de sécurité exigés : barrières anti-bélier, renforts de vigiles, filtrage des entrées. Les demandes d’aide à la mairie sont restées sans réponse.
Même constat à Kerpen, près de Cologne, où le marché a été annulé pour les mêmes raisons.
« On nous demande de barricader la place sur tous les côtés, mais la ville ne nous apporte aucun soutien financier », a résumé l’organisateur René Hövel dans Die Welt.
Et ce n’est pas un cas isolé : le festival d’automne de Kessenich, à Bonn, a lui aussi été annulé, faute de pouvoir mettre en place un “concept de sécurité viable”. Les organisateurs expliquent qu’un événement sans protection contre “les véhicules incontrôlés” n’est plus envisageable.
Quand la peur dicte la vie publique
Les autorités locales justifient ces décisions par le risque d’attentats et les coûts devenus insupportables. Mais derrière les mots prudents, tout le monde sait de quoi il s’agit : la peur de nouvelles attaques islamistes.
Car l’Allemagne n’a jamais vraiment tiré les leçons du massacre du marché de Noël de Berlin, en 2016, lorsque le Tunisien Anis Amri, un débouté du droit d’asile, lança un camion sur la foule, faisant 12 morts et 56 blessés.
Depuis, les mêmes drames se répètent : à Magdebourg, en 2024, un “demandeur d’asile” saoudien a foncé en voiture sur un marché de Noël, tuant six personnes et en blessant plus de 300. Quelques mois plus tard, à Solingen, un Syrien accueilli au nom de la “diversité” a poignardé onze personnes lors d’un festival “multiculturel”.
Capitulation morale et politique
Face à cette réalité, l’État allemand choisit la fuite. Plutôt que de restaurer l’autorité, contrôler les frontières et expulser les fauteurs de chaos, il renonce à ses propres traditions. Les marchés de Noël sont fermés, les centres-villes barricadés, les chants remplacés par le silence des rues vides.
Le message est clair : mieux vaut punir la population en lui retirant ses fêtes que d’affronter les causes de cette insécurité.
C’est une capitulation morale, doublée d’une capitulation politique. La peur est devenue la norme, la résignation un mode de gouvernance.
L’Europe sous cloche
Ce qui se passe en Allemagne n’est pas un cas isolé. Partout en Europe occidentale, les mêmes symptômes apparaissent : marchés de Noël sous haute surveillance, défilés annulés, couvre-feux sécuritaires imposés au nom de la “prévention”.
Les gouvernants, paralysés par la crainte d’être accusés de “stigmatiser”, préfèrent s’en prendre aux coutumes européennes plutôt qu’aux minorités radicalisées.
Les peuples, eux, observent, inquiets. Ils voient leurs traditions effacées, leurs symboles muselés, leurs villes transformées en zones grises où la peur de l’attentat dicte le calendrier.
L’Allemagne ferme ses marchés plutôt que ses frontières. Et avec elle, c’est une certaine idée de l’Europe — libre, chrétienne et joyeuse — qui s’efface doucement derrière les barrières de sécurité.
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