Thomas Guénolé a décidé d’user la corde « Gaza » jusqu’à plus soif. Ce dernier – qui a toutefois eu le mérite de bien vouloir répondre à une interview de Breizh-info, signe d’ouverture rare dans son milieu politique – est un politologue intervenant surtout sur les plateaux de télévision. Malgré le fait qu’il ait été « purgé » de la France Insoumise lors de l’une de ses N-ièmes procès de Moscou dont l’extrême-gauche a le secret, Thomas Guénolé s’est trouvé une nouvelle cause à la mode à gauche : la Palestine. Ou plutôt la « Fwi Fwi Palestaïne ».
Embarqué dans l’une des multiples « flotilles de la liberté » qui ont rythmé l’été dernier, le politologue gauchiste a eu le malheur de découvrir X (Twitter) en route et là… Tous les jours, le courageux guérilleros de la plaisance a abreuvé ses fans de ses réflexions et promesses d’aller jusqu’au bout pour la « Fwifwi Paléstaïne » lors de capsules twitter aussi ridicules que pathétiques. Au final, arrêté par la marine israélienne, Thomas Guénolé se sera lancé dans une « grève de la faim » de 36h et aura quasiment alerté l’ONU de « n’avoir pas pu se laver pendant 3 jours ».
Depuis, Thomas Guénolé use la corde palestinienne jusqu’au dernier filament. Créateur d’un spectacle « Un bateau pour Gaza » où il raconte son incroyable épopée plaisancière un kefffieh palestinien autour du cou, Guénolé doit passer au petit théâtre de la République à Paris le 18 novembre prochain. En attendant, il multiplie les « teasers » alléchant sur les réseaux sociaux. Extraits :
« Chaque nuit, je pouvais voir les lumières de nos bateaux, qui faisaient dans la nuit comme un cortège de lucioles. Et je me suis dit : c’est ça ma terre promise. C’est cette République mondiale, fraternelle, multiculturelle. Ici je suis chez moi. »
« Hier soir, j’ai quitté le plateau d’@i24NEWS_FR. 2 chroniqueurs d’i24 m’ont dit et répété que ce qui m’est arrivé en Israël (mitraillette braquée sur la tête, tabassage, tortures), ça n’existait pas. Ça s’appelle l’invalidation traumatique. C’est quand vous avez subi un traumatisme, et que quelqu’un vous dit : « tu mens, ça n’existe pas ». Alors je me suis levé, et je me suis cassé. »
« Un bateau, une scène, un silence. Ce spectacle est né d’un devoir: transmettre ce que j’ai vu et compris pendant la traversée en mer, et pendant la prison en Israël. »
« Pendant la prison en Israël », Thomas Guénolé n’aura passé, en tout et pour tout, que 76h dans une cellule israélienne avant d’être expulsé par avion.
« Quand nous étions prisonniers d’Israël, à un moment on a tous fait une émeute, pour exiger que les 2 diabétiques parmi nous obtiennent leur insuline, qui leur était refusée. »
Dans cet extrait, l’ancien chroniqueur de Cyril Hanouna indique à son public qu’il aurait été « torturé » car, lui et ses compagnons ont été « entassés à 12 dans des cellules de 6 » ou qu’ils « n’ont pas pu se laver » .
Moqué pour son spectacle à venir jusque dans son propre camp, devenu symbole vivant de la gauche « Nuit Debout » mâtiné de bouffonerie fwifwi palestaïne à la sauce Greta, Thomas Guénolé est bien parti pour raconter et raconter encore sa croisière s’amuse. Pendant des années. Donnant, à chaque nouvelle version de miraculeux détails de plus en plus extravagants. Jusqu’à définitivement saouler son auditoire,…
D’ailleurs la chronique Sophia Aram n’aura pas résisté à la malice de mettre en parallèle l’attitude de Boualem Sansal, récemment libéré d’une vraie prison et celle du « torturé » Thomas Guénolé dans un montage savoureux
La gauche a eu Régis Debray emprisonné pendant presque 4 ans en Bolivie à la fin des années 60 dans le cadre de l’exécution de Che Guevara par la CIA (et libéré grâce à l’intense activité germanopratine des parents Debray, deux célèbres avocats de la place de Paris), elle a désormais Thomas Guénolé. Comme une lente agonie dans le ridicule…
Illustration : compte twitter Sophia Aram
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine