Deux adolescents afghans, demandeurs d’asile arrivés récemment au Royaume-Uni, ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour le viol d’une adolescente de 15 ans dans un parc de Leamington Spa. L’affaire, d’une extrême violence, relance avec force le débat sur les conséquences de l’immigration clandestine et sur l’accueil des mineurs isolés.
Une attaque filmée par la victime elle-même
Les faits remontent au 10 mai 2025. Jan Jahanzeb et Israr Niazal, tous deux âgés de 17 ans, ont attiré leur victime à l’écart de ses amies alors qu’elle était en état d’ébriété. Dans un coin isolé du parc, ils lui ont imposé des actes sexuels. La jeune fille, terrorisée, a réussi à filmer des bribes de l’agression avec son téléphone, vidéos jugées « d’une telle horreur » que l’un des avocats de la défense a déclaré qu’elles pourraient provoquer des émeutes si elles étaient rendues publiques.
🚨SCANDALE À LEAMINGTON SPA (UK 🏴) : DEUX MIGRANTS AFGHANS CONDAMNÉS POUR LE VIOL D'UNE JEUNE FILLE DE 15 ANS
Le 10 mai 2025, une jeune fille de 15 ans a été violée par deux migrants afghans, jan jahanzeb et israr niazal. condamnés le 8 décembre 2025 à 10 ans et 8 mois pour… pic.twitter.com/OVC9XdQpdL— Rafael Sereti (@RafaelSereti) December 9, 2025
Dans ces enregistrements, entendus au tribunal de Warwick, on perçoit les cris déchirants de l’adolescente : « Aidez-moi… laissez-moi partir… je veux rentrer chez moi ». Plus tard, dans une déclaration bouleversante, elle confiera : « Le viol que j’ai subi ce jour-là m’a changée à jamais. Je ne suis plus une adolescente insouciante. C’était ma première expérience sexuelle. »
Deux trajectoires similaires, un même drame
Les deux agresseurs sont arrivés au Royaume-Uni séparément, en traversant la Manche à bord de petites embarcations. Jahanzeb a mis plusieurs mois à franchir la mer après plusieurs tentatives avortées. Niazal, quant à lui, a fui les talibans après la mort de son père, ancien militaire afghan.
Tous deux vivaient dans des logements financés par l’État britannique au moment des faits. Ils ont reconnu les faits dès le mois d’octobre, ce qui a permis à la justice de lever l’anonymat habituellement accordé aux mineurs. La juge Sylvia de Bertodano a estimé qu’il était de l’« intérêt public » de rendre leurs noms publics.
A noter que l’avocat des violeurs présumés a imputé l’agression à des « différences culturelles » et a déclaré que son client « n’était pas habituée à une société où les femmes sont libres et considérées comme égales aux hommes ». Cette défense est précisément la raison pour laquelle ils n’auraient pas dû être là dès le départ, comme de nombreux politiciens et citoyens le disent depuis des années.
Jahanzeb a été condamné à dix ans et huit mois de prison. Niazal, lui, a écopé de neuf ans et dix mois. Des expulsions ont été recommandées à l’issue de leurs peines, bien que l’avenir migratoire de Niazal reste encore incertain.
Une onde de choc politique
Cette affaire s’ajoute à une série de crimes sexuels commis récemment par des migrants. En novembre, un autre Afghan a plaidé coupable du viol d’une fillette de 12 ans à Nuneaton. En septembre, un Éthiopien a été incarcéré pour des agressions sexuelles sur deux femmes à Epping, dans la région de Londres.
Ces faits divers sanglants et sordides nourrissent une colère grandissante dans l’opinion publique britannique. Des manifestations ont éclaté devant plusieurs hôtels hébergeant des demandeurs d’asile. Certaines ont dégénéré en affrontements violents, témoignant du climat d’exaspération qui monte au sein d’une partie de la population.
Le gouvernement britannique, déjà sous pression pour mettre fin aux traversées illégales de la Manche, voit sa politique migratoire sévèrement remise en cause. Le parti Reform UK, très critique sur ces questions, grimpe dans les sondages.
Lors du prononcé des peines, la juge a été claire : « Vous avez trahi la confiance de ceux qui viennent en Grande-Bretagne pour fuir le danger. Vous avez volé l’enfance de cette jeune fille. Vous devriez ressentir une honte profonde et durable. »
Elle a également rejeté toute tentative de relativisation culturelle : « Vous venez peut-être de pays aux traditions différentes, mais vous ne pouvez pas ignorer ce qu’est le consentement. Vous saviez que ce que vous faisiez était mal. »
Ce drame dépasse le cadre judiciaire. Il symbolise une crise plus large, celle de l’accueil sans discernement de jeunes hommes étrangers sans attaches, avec des cultures radicalement opposées aux nôtres, parfois traumatisés, souvent livrés à eux-mêmes, et placés dans des structures insuffisamment encadrées.
Alors que le Royaume-Uni cherche à reprendre le contrôle de ses frontières, cette affaire illustre de manière glaçante les failles du système et les dangers d’une naïveté institutionnelle. Derrière les statistiques migratoires, ce sont des vies brisées qui s’additionnent. Les élites elles, s’en tirent encore (pour le moment) à bon compte tandis que le peuple subit les conséquences d’une politique migratoire folle.
Illustration : DR
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