Nantes, Saint-Nazaire. Blocus et dégradations devant des lycées où l’extrême-gauche essaie d’étendre le confinement

En ce moment, l’extrême-gauche essaie d’étendre le confinement – et donc la dictature sanitaire – aux lycées qui en sont exemptés sous prétexte de risque Covid. Des affrontements et des dégradations ont eu lieu devant plusieurs établissements, à Nantes et Saint-Nazaire.

Ce jeudi, 200 lycéens des Bourdonnières, un lycée situé entre Nantes et St Sébastien sectorisé, en partie, sur le quartier « sensible » du Clos Toreau, ont bloqué leur établissements pendant quelques heures, ainsi que la circulation des Busways. Des poubelles ont été incendiées sur la voie publique. Trois émeutiers, un collégien de 14, un lycéen de 17 et un majeur ont été interpellés, notamment pour jets de projectiles sur les forces de l’ordre, défiées par une soixantaine d’émeutiers, et incendie volontaire.

Des lycéens dénoncent le fait de faire cours à 35, et que les distances sanitaires ne sont pas respectées ni à la cantine, ni hors de celle-ci.

Dans le nord de Nantes, des émeutes ont eu lieu devant le lycée Monge, situé dans les quartiers Nord, jugés « sensibles ». Quatre poubelles et un voiture ont été brûlées et trois voitures dégradées aux abords de cet établissement, où une bande ethnique d’une trentaine d’individus, à la croisée entre gauchisme et banditisme communautaire, ont tenté de perturber l’hommage national à Samuel Paty, ce lundi.

A Saint-Nazaire, la police a du gazer les émeutiers devant le lycée Aristide Briand, alors qu’ils en bloquaient l’accès. Le mardi déjà, le lycée a été bloqué par ses élèves, à l’appel d’organisations d’extrême-gauche. Des mouvements ont aussi eu lieu aux abords du lycée Guisth’au, mardi, vite dispersés par une patrouille de police, mais aussi « aux abords du lycée Michelet, à Nantes. Enfin, des enseignants se sont mis en grève au lycée Camus, quartier Bellevue à Nantes », d’après un communiqué d’extrême-gauche.

Il y a moins de deux ans, l’extrême-gauche était capable de manifester… pour la liberté de manifester. Maintenant elle bloque et manifeste… pour l’obligation de se confiner. Que les masques tombent ?

Louis Moulin

Crédit photo : DR
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