La Baule. Une parenthèse enchantée à la Villa Cap d’Ail

Les derniers feux de l’été, une fenêtre météo  plutôt favorable en cette fin du mois de septembre, il n’en faut pas moins  pour céder à la tentation d’une échappée bauloise. Choisir son hôtel  au débotté et dans l’urgence  parmi l’offre pléthorique de la station est un petit jeu dangereux…  D’emblée j’élimine les établissements du front de mer, une rente de situation ne plaide pas toujours en faveur du bon rapport qualité/prix.

De mes recherches, émerge une adresse en retrait du quartier saint Benoît. Dans l’ombre de l’ostensible Hôtel Royal, en bordure d’une avenue passagère, la villa cap d’Ail détonne par son environnement paysager  particulièrement apprêté. Le jardin mignoté et agrémenté d’improbables plantations exotiques déroule  un gazon à l’anglaise, donnant un faux air de cottage à cette bâtisse typique de l’architecture balnéaire des années trente.

Le hall d’accueil  dégage une ambiance cosy des plus chaleureuses, sans faute de goût, dans le ton et l’élégance  des plafonds moulurés d’époque.

Notre chambre est mansardée, l’extrême raffinement de la décoration en toile de Jouy infuse une atmosphère « rétro » d’une insigne distinction, qui fait oublier la petitesse du lieu. La literie se distingue par son grand confort.

Au petit déjeuner, le ravissement de ce séjour improvisé se confirme. Alors qu’une bonne partie de l’hôtellerie semble avoir renoncé aux produits frais, la villa Cap d’Ail  propose un buffet digne d’une belle chambre d’hôte : Pain frais et variés, confitures maison nous faisant grâce des petites  barquettes, far breton maison, petites crêpes, compote maison, un café sans amertume…

Au moment du règlement, s’engage une discussion  avec la maîtresse des lieux : madame de Bettancourt (aucun lien avec la richissime héritière). Je lui témoigne ma vive admiration pour son établissement  doté d’un au charme fou. Rayonnante, volubile et enjouée, elle  nous  dévoile sa grande passion pour son métier au travers d’un parcours atypique marqué par des débuts difficiles et de sa joie de travailler en famille.

Que la note paraît douce pour cet intermède d’une grande volupté !

Raphno

Villa  Cap d’Ail
145  avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
44500 La Baule-Escoublac
Tel : 02.40.60.29.30

Photo : DR
[cc]
Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine. 

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

LA BAULE, Local, Politique

« Bretagne notre avenir » une tentative de liste d’union des autonomistes bretons pour les municipales

Découvrir l'article

Tourisme

Géorgie. Où bien manger et bien dormir à Tbilissi ?

Découvrir l'article

Immobilier, Social, Sociétal, ST-NAZAIRE

Saint-Nazaire. Bâtiment en péril, la villa Ker Louis va devenir un hôtel 3 étoiles hors du commun

Découvrir l'article

Environnement, LA BAULE

La Baule (44). L’association ARABESC veut mobiliser les Baulois pour un aérodrome mieux encadré

Découvrir l'article

Immigration, Insolite, Justice, LA BAULE, Local, Société

La Baule (44) : un Algérien laissé en liberté par le tribunal ne se présente pas à son procès. Il est retrouvé en GAV à Nantes !

Découvrir l'article

LA BAULE, Politique

Franck Louvrier (LR) est un gaulliste d’opérette

Découvrir l'article

Sociétal

La Baule (44). Le festival de Bridge se tiendra du 9 au 18 août 2024

Découvrir l'article

Politique

Sandrine Josso (MoDem) et Franck Louvrier (LR) ne partiront pas ensemble en vacances

Découvrir l'article

Sport

Jumping International de La Baule. Rendez-vous du 6 au 9 juin 2024

Découvrir l'article

LA BAULE, Local, Politique

Franck Louvrier veut une alliance avec Renaissance aux Européennes

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky