Sous couvert de déontologie, une censure idéologique assumée s’installe dans les rédactions et les formations de journalistes.
Le 29 avril dernier, à l’occasion des Assises méditerranéennes du journalisme, une nouvelle « Charte de Marseille » a été solennellement dévoilée. Présentée comme un outil de déontologie visant à améliorer le traitement médiatique des questions migratoires, ce texte a aussitôt été salué et signé par plusieurs médias militants de gauche – Mediapart, L’Humanité, Loopsider, Politis – ainsi que par les principaux syndicats du secteur comme le SNJ, la CFDT Journalistes ou encore le SNJ-CGT. Mais derrière les grands principes affichés de rigueur et de respect, c’est un véritable engagement politique qui se dessine, inquiétant pour toute démocratie soucieuse de pluralisme et de vérité.
Une doctrine idéologique déguisée en charte
À première vue, qui pourrait s’opposer à des notions telles que la « précision », la « dignité » ou la « contextualisation » ? Pourtant, en y regardant de plus près, la Charte de Marseille agit comme une muselière : elle impose un filtre idéologique qui interdit aux journalistes de dire certaines vérités sur l’immigration. Loin d’être un simple code de bonnes pratiques, ce texte dicte un récit unique, aligné sur les dogmes de l’accueil inconditionnel, de la victimisation systématique des migrants et de l’occultation des conséquences concrètes de l’immigration massive.
Par exemple, il est expressément recommandé de « ne pas stigmatiser » et de ne mentionner l’origine ou la religion des protagonistes que si cela est jugé « pertinent » — comprendre : compatible avec la grille de lecture officielle. Il s’agit, dans les faits, de pousser les rédactions à taire les liens entre immigration et insécurité, communautarisme, islamisation, ou encore pression sur les services publics. Le journalisme de terrain, fondé sur la réalité vécue, cède alors la place à une parole formatée, lissée, théorisée dans les amphithéâtres universitaires.
Ce qui est particulièrement inquiétant par ailleurs, c’est que des organismes publics et/ou reconnus par l’Etat, soient signataires de cette charte, et puissent donc se prévaloir ensuite d’une forme de légitimité, pour intervenir partout, y compris jusque dans la formation scolaire (ou étudiante) de vos enfants.
L’IUT de Lannion et le SNJ dans la liste des signataires : une question de financement public
Plus troublant encore, certaines écoles de journalisme ont également signé la Charte de Marseille, y compris des établissements publics comme l’IUT de Lannion. Une telle prise de position politique soulève des interrogations légitimes sur l’usage des deniers publics. Doit-on continuer à financer des formations censées être neutres mais qui deviennent des organes de conditionnement idéologique ? Quand une école prétend apprendre l’objectivité tout en s’engageant à adopter un discours prédéfini sur les migrations, elle trahit sa mission première : former des journalistes libres, capables de penser et d’enquêter par eux-mêmes.
Parmi les principes les plus discutables de la charte : la formation continue des journalistes « en partenariat » avec des ONG comme SOS Méditerranée ou France Terre d’Asile. On assiste ici à une confusion totale entre journalisme et activisme. Ces formations, sous couvert de « mise en contexte » et de « lutte contre les stéréotypes », risquent de transformer les journalistes en relais d’une propagande mondialiste, niant les inquiétudes croissantes des Français face à une immigration toujours plus massive et incontrôlée.
La charte invite même à revoir les choix d’illustrations ou de vocabulaires, incitant à une représentation « positive » et « diversifiée » des migrants. Autrement dit, il ne s’agit plus d’informer mais de rééduquer. Le langage, les images, les statistiques : tout doit désormais être conforme à une vérité officielle, validée par les cercles bien-pensants.
Le principal syndicat de journalistes, qui fait la pluie et le beau temps (notamment dans les commissions d’attribution des cartes de presse), le SNJ, fait également partie de la « fête ».
Une réponse à la méfiance… qui l’aggrave
En signant cette charte, les médias signataires aggravent paradoxalement la crise de confiance que traversent les journalistes. D’après le baromètre La Croix-Verian de 2025, 62 % des Français affirment qu’ils se méfient de ce que disent les médias. Un pourcentage en hausse constante, qui s’explique justement par la sensation d’être désinformé, orienté, infantilisé. Ce que les rédactions devraient entendre comme une alarme démocratique, elles y répondent en renforçant la censure.
La Charte de Marseille n’est pas un progrès pour la presse. Elle est une régression grave, une menace pour la liberté de ton et pour le pluralisme intellectuel. L’information, pour être crédible, ne doit pas être soumise à une charte idéologique, mais à la réalité elle-même, même lorsqu’elle dérange.
Les Français ont le droit de savoir que l’immigration massive a un coût, qu’elle suscite des tensions, qu’elle transforme en profondeur leur société. Ils ont le droit d’une information sans filtre, sans dogme, sans autocensure. Et ils ont aussi le droit de s’interroger sur les institutions – y compris les écoles de journalisme – qui préfèrent l’endoctrinement à l’esprit critique.
YV
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7 réponses à “Charte de Marseille : quand les médias et les écoles de journalisme s’engagent pour masquer les réalités de l’immigration”
Merci
Cela n’est pas nouveau! Quand je suis arrivée en »France métropolitaine », en octobre 1957:les »Métropolitains » considéraient les »Français » non musulmans »nés en Algérie » comme des tortionnaires qui faisaient souffrir les pauvres musulmans! Ils ignoraient les tortures que les égorgeurs du F.L.N faisaient aux non musulmans ET aux musulmans!…En 1959,une gauchiste m’a dit: »Les Pieds-Noirs ne méritent pas qu’on les défende! »…
Le mot « charte » n’est pas innocent. Il rappelle la « charte de l’environnement » poussée par Jacques Chirac en 2004 puis expressément intégrée au préambule de la Constitution en 2005. Il y a aussi une « charte de la diversité », de 2004 également, soutenue par l’Union européenne, le Medef et divers organismes publics, les « chartes de la laïcité » (à l’école, dans les services publics, etc.) mises en place ces dernières années par le gouvernement, la « charte de déontologie de la justice administrative » applicable aux membres du conseil d’Etat et des T.A., la « charte de la personne hospitalisée » édictée par le ministère de la Santé », etc. Les promoteurs de la « charte de Marseille » espèrent sans doute qu’elle obtiendra force de loi. On peut s’attendre à une campagne de presse en ce sens avant longtemps.
Cela fait plus de 50 ans que les médias occultent les vérités. Lorsque les premières émeutes sont survenues à Vaux en Velin, les auteurs étaient « des jeunes ».
Je me souviens d’une razzia intervenue à Paris ou La Défense années 90 je crois. J’avais par mon employeur une voiture de location Herz, et on nous donnait un exemplaire de Time. L’évènement était relaté, les auteurs étaient… »northafrican ». Pour les français, c’étaient juste des blousons noirs mal élevés.
On cite toujours les viols de Cologne comme un fait de société. Pas du tout, la différence c’est que les médias allemands à la différence des nôtres n’appliquent pas l’omerta et ont cité l’identité des auteurs (ça a peut être changé depuis)
Une expression simple à employer, on ne peut plus évocatrice, émerge actuellement.
Elle est à employer aussi souvent que nécessaire pour alerter ceux qui ont encore un peu de tête, autour de nous… car il s’agit d’un monde qui nous encercle de plus en plus vite :
« Le goulag numérique »
Ce goulag numérique se décline à l’infini… jusqu’à la Charte de Marseille bien sûr.
Seule notre entrée en résistance effective peut nous en prémunir.
Quelques lectures essentielles : L’archipel du goulag de Soljenitsyne, Avec Dieu au goulag de Walter Ciszek, Une vie au goulag de Dimitri Vitkovski, Le soleil des morts d’Ivan Chmeliov
Une bonne bibliothèque, les témoignages de toute éternité de ceux qui nous ont précédé dans l’adversité, les bons mots, les bonnes idées… voilà des armes à ne pas négliger.
Au départ, et tous les « Rapatriés » seront d’accord avec moi, il faut discerner une rupture fondamentale entre l’esprit qui prévalait (Et prévaut probablement encore chez certains) des Francais metropolitains, et les Francais expatriés, entre-autres, et surtout, en provenance d’Afrique du Nord.
Comme le dit tres justement Yvette qui a vecue cette « transhumance » (et ses joies -?…-, mais surtout ses périls !), et tout autant tous les expatriés, d’autant plus d’Algerie qui ont été bien plus malmenés que les autres (Maroc / Tunisie / Autres…) la France, notre Patrie, d’une part et fondamentalement et il faut le rappeler, ne voulait pas de nous. Et d’autres part se méfiait de nous.
Qui plus est, Notre France (Notre Patrie bien aimée) a tout fait ou presque pour nous décourager de nous etablir sur son sol. Car rappelez-vous : Sous quelles aides, sous quelles Lois, sous quelles formes de fraternité la France s’est proposée d’aider les vagues successives des expatriés ???…
Au niveau du Maroc, dont mes parents et moi-même faisions partie, il n’y en a eu strictement aucune, et d’aucune sorte. Pour moi, jeune enfant Pupille de la Nation pour un père mort au front pour le bien de la Patrie, c’est à peine si on m’accepta dans un collège du Sud de la France (Lodève), du reste dirigé par des communistes purs et durs. Ma mère, forte de trois idiomes, dont le Russe, fut acceptée dans une vague administration du Littoral, en tant que superviseuse d’un petit poste du port de Sète. Et mon Beau-Père (Mon père étant mort au Front) fort d’une license en économie, s’est vu attribuer la responsabilite d’un collège jesuite en tant que (Surjet) c.a.d. Surveillant Général.
Et Quid des aides du Gouvernement me direz-vous ? Ben… il n’y en a pas eues des masses !!! Personnellement, mes parents étant fort limités au niveau fiduciaire, je travaillais, 3 fois par semaines, la nuit, au marché de gros sous les arcades de Montpellier, pour ensuite, vers 07H30 du matin, me diriger vers le Lycée Joffre de Montpellier. Et jamais, aucune aide ne m’a été offerte pour l’achat de mes bouquins ou des billets de bus sur le trajet Ecole/Maison.
Alors parler aujourd’hui d’immigration (Et qui plus est, massive) me fais marrer.
Tous ces Bolchos de part et d’autres, qui de leur voix d’orfraie, s’indignent que l’on ignore « Les pauvres musulmans, ou negroides », à qui on refuse un toit sinon une pitance, et de ce fait, nous menacent d’envahir les rues et tout austant nos habitats si on ne plie pas à leurs diktats, ce ne sont rien d’autres que les fossoyeurs de la France d’aujourd’hui.
Et en meme temps, si on les laisse faire, ils entraineront dans leur folie destructive tous les Francais, dont moi, qui ne suis même pas de sang Francais, mais qui néanmoins continue et continuera à lutter pour Mon Pays, le Pays auquel j’ai offert Mon Père avec une saine fierté !
Comme par hasard…Marseille ! Là ou Merluche est venu se faire élire sans souci, un peu comme dans le 93…On n’imagine pas la Charte de Neuilly ou Bordeaux…on a tous compris que les directives sont données pour des infos ciblées par des journaleux aux ordres de l’idéologie extrême rouge !
220.000 lecteurs conditionnés aux idées extrême gauche avec des articles d’une neutralité à géométrie variable. Un trotskiste qui empoche 2,5 millions c’est presque un scénario de cinéma !
Il ne sert à rien de s’offusquer, il vaut mieux rechercher les infos sur des sites internet indépendants.