JO 2024 – Boxe : le scandale Imane Khelif pourrait éclater au grand jour. Et si les « complotistes » avaient (encore) raison ?

Il n’aura fallu que quelques mois pour qu’une autre réalité rattrape les cris étouffés de celles et ceux qu’on avait alors qualifiés de complotistes, de fachosphère ou de réactionnaires. En août 2024, Imane Khelif, boxeuse algérienne au sexe contesté, était portée en triomphe sur le Central de Roland-Garros, médaille d’or olympique autour du cou, célébrée comme une héroïne nationale par les médias francophones et les autorités algériennes. Quiconque osait alors s’interroger sur sa morphologie, sa voix ou son genre était immédiatement cloué au pilori médiatique, accusé de haine, de transphobie, voire de racisme.

Mais selon des révélations croisées de plusieurs médias internationaux (3 Wire Sports, The TelegraphTimes of India), un test chromosomique réalisé en mars 2023 à New Delhi a conclu que la boxeuse est porteuse d’un caryotype masculin, de type XY. Le caryotype désigne l’ensemble des chromosomes d’un individu et comporte donc les chromosomes sexuels, qui pour Khelif sont les suivants : XY, soit les gonosomes masculins.

Le rapport, qualifié de « confidentiel » mais désormais largement diffusé, indique explicitement que Khelif est « biologiquement de sexe masculin ». Une information que la Fédération internationale de boxe (IBA), dirigée à l’époque par le controversé Umar Kremlev, avait tenté d’utiliser pour l’écarter des Mondiaux 2023. Ce qu’elle fit. Mais le CIO, en rupture avec l’IBA, avait décidé de ne pas en tenir compte pour les Jeux olympiques de Paris.

Résultat : une victoire controversée dans une compétition féminine, face à des adversaires dont personne ne remet en cause l’identité biologique.

Quand le mensonge devient dogme

À l’époque, toute mise en doute de l’éligibilité d’Imane Khelif à concourir chez les femmes était immédiatement censurée. Voir les articles ci-dessous. Le simple bon sens biologique était devenu suspect. Pire, l’attaque du réel passait pour un acte militant.

Aujourd’hui, ce sont les instances sportives elles-mêmes qui rétablissent — timidement — une forme de réalité. La nouvelle Fédération internationale, World Boxing, désormais reconnue par le CIO, a annoncé l’imposition de tests de genre obligatoires avant toute compétition. Pour participer aux Jeux de Los Angeles en 2028 ou à la Box Cup d’Eindhoven, Imane Khelif devra se soumettre à ces examens. Une obligation qui sonne comme un aveu.

Une injustice pour les vraies combattantes

Ce scandale soulève une question que les autorités sportives internationales refusent encore d’assumer pleinement : combien de médailles féminines ont-elles été volées par des athlètes biologiquement masculins ? Combien de sportives ont-elles vu leur carrière brisée, leur rêve olympique détruit, pour satisfaire à une idéologie qui fait primer l’auto-perception sur les réalités du corps ? Combien de victimes parmi ces femmes que personne n’écoute, parce qu’elles refusent de plier devant les diktats du genre fluide ?

Le cas d’Imane Khelif rejoint celui de Yu Ting Lin, autre médaillée d’or à Paris, également concernée par des soupçons de test chromosomique anormal. La liste pourrait s’allonger si les fédérations osaient regarder en face ce que beaucoup dénoncent depuis des années.

La polémique Imane Khelif est le symptôme d’un mal plus profond : l’effacement progressif des frontières naturelles entre les sexes au nom d’un relativisme identitaire. Un effacement qui, à force de nier la réalité, finit par percuter violemment le principe même d’équité sportive.

Ce qui hier valait signalement, censure et bannissement des réseaux sociaux se révèle aujourd’hui comme un fait scientifique : la championne olympique de boxe féminine à Paris 2024 serait, biologiquement, un homme. Il est temps de se poser la seule question qui vaille : combien de temps encore acceptera-t-on de sacrifier la vérité sur l’autel de l’idéologie ?

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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8 réponses à “JO 2024 – Boxe : le scandale Imane Khelif pourrait éclater au grand jour. Et si les « complotistes » avaient (encore) raison ?”

  1. Verdier dit :

    Nous sommes tout simplement dans un monde de dingues… Jusqu’à quand ?

  2. Dédou dit :

    Si, il ou elle, avait été suédoise par exemple, on aurait pris moins gants pour dévoiler l’imposture mais, discrimination positive oblige, certaines nationalités sont  » intouchables  » !

  3. Gaï de Ropraz dit :

    Bien sûr que c’est un mec !!!
    Mais on a fermé sa gueule, dont La France, pour seule et unique raison car il s’agissait d’un ARABE !!!

    Toujours pareil : La peut d’etre traité de raciste !!!

  4. Bernard Plouvier dit :

    Moins que d’idéologie (alibi commode pour les truqueurs, qui fait se mobiliser la grande foule des « crétins-suiveurs »), cela se résume à une simple affaire de tricherie
    Parce que le sport de compétition est devenu une activité extrêmement lucrative pour les athlètes (via la publicité payante), pour leurs club et manager(s), tous les moyens semblent bons s’ils alimentent la caisse !
    Ceci posé, la tricherie vrai homme-fausse femme n’est pas nouvelle : durant l’entre-deux-guerres, une « championne polonaise » était un vrai homme ! Et tous mes contemporains se souviennent de la skieuse très talentueuse Erika Schrineger, devenu(e) ensuite (médiocre) cycliste sous son véritable prénom d’Erik et son sexe naturel revendiqué
    De toutes façons, les anabolisants à base de testostérone ou de ses dérivés sont là pour aider les truqueuses qui veulent être des « femmes » masculinisées, les tests urinaires perdant la trace de ce dopage hormonal au bout de 3 à 4 semaines
    Dès qu’il y a du fric et de la gloriole en jeu, la morale s’enfuit !

  5. Poulbot dit :

    Un homme combat contre un homme , une femme contre une femme et un trans contre un trans ; pas de mélange des genres .
    Le CIO ferme les yeux pour satisfaire certaine nations qui n’ont pas d’athlètes a la hauteur dans certaine catégories.

  6. Jacqueline Milan dit :

    Les empêcher de combattre? NON
    les hommes contre les hommes
    les femmes contre les femmes
    les trans contre les trans
    Quand aux glorieux tricheurs qui ont massacré des femmes, ils doivent rendre les médailles volées et être déchus de leurs titres.
    Mais, attention, selon à qui vous vous adressez, vous risquez d’être traités de raciste et d’islamophobe.
    L’éternelle Flagellation ! Est-ce qu’on en sortira un jour ?

  7. Didier Viard dit :

    Et encore, il y a « trans » et « trans »! La « transition de genre » peut avoir différents degrés de trucage biologique. En outre, la répression politique des « transphobes » peut en principe s’appliquer à quiconque ose « offenser » le simple sentiment d’avoir un sexe plutôt qu’un autre (malgré le fait que ce dernier semble évident à la perception commune -c’est-à-dire démocratique, en principe…-). Autrement dit, la pure subjectivité se suffit à elle seule, indépendamment des aspects organiques. Le tiers domaine de l' »identité trans » est tellement complexe et confus qu’il confine au néant conceptuel. La trouille politique qui a été instillée à son sujet dans nos sociétés a de quoi ébahir.

  8. Beurk dit :

    Complotiste… pour avoir « encore » raison, il faudrait qu’ils aient déjà eu raison.

    Osef homme ou femme… que les tests soient imposés dans tout ainsi on n’aurai plus à subir ces débats creux.

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