Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, vient de se mettre les patrons bretons à dos en créant un nouvel impôt : la « taxe transport » baptisée « Versement mobilité régional et rural (VMRR) ». Celle-ci concerne les entreprises et structures publiques à partir de 11 salariés qui, au 1er janvier 2026, devront donc payer 0,15 % de leur masse salariale à la Région.
Bien entendu, le patronat breton est vent debout contre ce VMRR qui rappelle furieusement l’écotaxe qui donna (re)naissance au mouvement des Bonnets Rouges en 2013. En effet, celle-ci transfère sur le secteur privé la charge de la modernisation et du déploiement du réseau de transport public régional BreizhGo. Cette nouvelle taxe va effectivement, comme le dénonce le patronat, avoir un effet sur la compétitivité des entreprises bretonnes qui n’avaient surtout pas besoin de cela. Les LR et le RN ont d’ailleurs voté contre la création de cette taxe.
Avec cette nouvelle manne financière, la Région compte récolter 41 millions d’euros, ce qui lui permet de ne pas faire de coupes sombres dans la culture comme sa collègue Christelle Morançais l’a fait dans la région artificielle des « Pays de la Loire ».
Mais même s’il a raison sur le fond, le patronat breton oublie un peu vite que les Bretons supportent de plus en plus mal une autre charge, générée cette fois par le secteur privé : l’immigration-invasion ! Car en Bretagne, l’immigration-invasion est générée, en priorité, par les besoins de main d’oeuvre des usines agro-alimentaires. Cette immigration est le fait exclusif du patronat et s’ajoute au déversement des villes, notamment Paris mais aussi Rennes, Nantes, Lorient ou Brest, qui pensent qu’en éloignant les migrants et les « familles à problème » en région ou dans les campagnes avoisinantes, celles-ci vont retrouver un semblant de tranquilité.
En Bretagne, c’est une invasion migratoire à marche forcée que nous vivons et le patronat, notamment celui de l’agro-alimentaire, y a une grande part de responsabilité. Celui-ci accuse Loïg Chesnais-Girard « de virage à 180° » à l’encontre des entreprises (lui qui était plutôt classé pro-business jusqu’alors), mais en matière d’embauche, il serait temps pour ces mêmes entreprises de faire un virage à 180° !
Hausse des salaires et amélioration des conditions de travail et embauche prioritaire d’ouvriers BRETONS au lieu de travailler avec des entreprises d’intérim allant directement faire leur marché en Roumanie, au Mali, en Turquie, au Maroc ou à Mayotte.
Cette immigration pèse sur la sécurité, sur l’enseignement, sur l’immobilier et sur les transports. Avant de s’attaquer (avec raison) à la VMRR qui n’est autre que la résultante du refus de l’Etat de transférer compétences et moyens financiers qui vont avec, le patronat ferait bien de balayer devant sa porte.
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4 réponses à “Nouvelle taxe transport de la Région Bretagne : Divorce entre Loïg Chesnais-Girard et le patronat”
Franchement!!!!
A l’école on apprend qu’on additionne pas les patates avec les brosses à dent, et à la maison qu’on ne mélange pas les torchons et les serviettes.
Si les deux aspects exposés sont bien des problèmes fondamentaux, les amalgamer révèle un niveau intellectuel de bulot digne de LC-G
La seule chose que savent faire les cochons de socialistes et leurs semblables c’est augmenter les impôts ou en créer de nouveaux…Ils résolvent tous les problèmes à coup de nouvelles rustines.
facile d’inventer des taxes !!!! le courage est de controler les dépenses et de défendre les siens avant de donner aux autres !!!! je me souviens d’ un film des années 60 « »les salauds vont en enfer «
NON la Bretagne doit Tout refuser ce qui est relatif au transport c’est ouvrir la porte à d autres taxes et frais sur nos routes la porte ouverte à Vinci et consorts