Cyclisme, soupçons de dopage. Antoine Vayer : « Des commentateurs et consultants du Tour de France m’appellent pour me dire qu’ils ne sont pas dupes » [Interview]

Ancien entraîneur de l’équipe Festina, Antoine Vayer est devenu l’un des principaux lanceurs d’alerte sur le dopage dans le cyclisme professionnel. Précurseur dans l’utilisation des capteurs de puissance, il n’a jamais cessé, depuis l’affaire Festina de 1998, de dénoncer l’hypocrisie d’un système gangrené par la triche, avec des analyses fondées sur les watts développés par les coureurs dans les cols. Enseignant en éducation physique dans les Côtes-d’Armor, chroniqueur indépendant sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme @Festinaboy, Vayer continue d’interroger, de déranger, et de réveiller les consciences. Dans cet entretien exclusif, il revient pour nous sur son parcours, les coulisses de l’affaire Festina, l’évolution du dopage, et la mascarade persistante du cyclisme moderne. Une parole libre, tranchante, lucide.

Breizh-info : Antoine Vayer, merci de nous accorder cette interview. Vous êtes connu comme un lanceur d’alerte dans le cyclisme, mais avant tout, pouvez-vous nous rappeler votre parcours ? D’où vient votre passion pour le sport en général, le vélo en particulier ?

Antoine Vayer : La passion du vélo, elle est née quand j’étais gamin, en Mayenne. J’avais 15 ans quand j’ai vu Bernard Hinault remonter seul d’un ravin après une chute au Critérium du Dauphiné en 1977 et gagner l’étape. Ça m’a marqué. J’ai commencé comme coureur amateur, avec quelques victoires, comme meilleur grimpeur aux Trois Jours des Mauges en 1983, ou une 10e place à Bordeaux-Saintes en 1984. Mais je n’étais pas un champion.  De Gribaldy m’a proposé de passer pro, mais pour une misère et je préférais finir mes études de prof EPS.. Ce qui m’a toujours fasciné, c’est comprendre comment on peut optimiser la performance humaine, sans tricher. Je suis aujourd’hui toujours prof d’EPS dans les Côtes-d’Armor, mais avant cela j’ai plongé dans l’entraînement, d’abord en amateur, puis en pro. J’étais un pionnier, le premier entraîneur à plein temps dans le cyclisme pro, avec des capteurs, des méthodes modernes. C’était les années 90, une époque où le peloton était déjà gangrené.

Breizh-info : Vous avez été entraîneur chez Festina de 1995 à 1998, une période marquée par l’affaire Festina. Comment avez-vous vécu cette époque ?

Antoine Vayer : Festina, c’était à la fois une aventure incroyable et un cauchemar. J’étais là pour entraîner, pour faire progresser des coureurs comme Richard Virenque, Pascal Hervé, Laurent Brochard ou Christophe Bassons. J’ai introduit des outils scientifiques, des capteurs de puissance, des tests terrain. Des outils révolutionnaires qui sont largement précurseurs de ce qui se fait aujourd’hui. Les coureurs n’appréciaient pas forcément toute cette science, tout ces mathématiques, mais la progression était là.

Mais très vite, j’ai vu l’envers du décor. Le dopage était partout, systémique. J’ai même eu l’occasion de tester les fameux « Pots Belges » qui tournaient dans tout le peloton et pas que chez Festina, tout comme la consommation d’EPO. Tout le monde était chargé.

Chez Festina, certains coureurs sous clenbutérol (médicament prescrit à l’origine pour les affections broncho-pulmonaires spastiques chez le cheval de course) se déclaraient malades en 1998 – rhume, gastro, mal au genou – pour éviter les contrôles à J-6 du Tour. Ils savaient que les produits les empêchaient de tenir 6-7 heures d’effort intense.

Je n’organisais pas ça, mais je n’étais pas naïf : je voyais les performances, les chiffres, les comportements. En 1997, on était au sommet, mais l’ombre du scandale planait. Richard Virenque aurait d’ailleurs gagné le tour de France cette année là, si il n avait pas été radin, et qu’il avait payé Pantani – comme ça se faisait largement à l’époque – pour qu’il roule avec lui alors qu’Ulrich ne se sentait pas bien.

Breizh-info.com : Et en 1998, il était le grand favori non ?

Antoine Vayer : Non, il n aurait pas gagné. On avait embauché entre temps Alex Zulle, qui lui aurait pris du temps sur  le contre la montre, et qui était notre favori, on ne l’avait pas dit à Richard. Son année c’était 1997, il a laissé passer sa chance, par radinerie.

Quand l’affaire a éclaté en 1998, à Cholet, ça a été un soulagement. J’ai été convoqué comme expert et témoin de moralité. Et défrayé pour m’y rendre. J’ai dit tout ce que je savais au procès, par devoir de citoyen. J’ai livré 150 pages de notes. Sans ça, je serais peut-être devenu un entraîneur dopeur. Festina m’a appris que la triche est un système, pas juste quelques brebis galeuses.

On m’a qualifié de traître, mais pour moi, la loyauté, ça n’existe pas dans un système corrompu. J’ai composé avec le dopage sans jamais le cautionner.

Breizh-info : Vous avez ensuite pris vos distances avec l’entraînement pour devenir chroniqueur et analyste. Pourquoi ce virage ?

Antoine Vayer : Après 1998, j’ai continué à entraîner, des gars comme Jérôme Chiotti, Jean-Christophe Péraud, mais j’ai arrêté en 2015. Trop de coureurs m’ont trahi, se servant de moi comme caution éthique tout en trichant dans mon dos. J’en avais marre. J’ai repris mon métier de prof, mais je ne pouvais pas lâcher le vélo. J’ai commencé à écrire, d’abord pour Le Monde, Libération, L’Humanité. 

J’analysais les performances, je calculais les watts dans les cols, avec Frédéric Portoleau. Nous avons inventé un logiciel qui permet d’avoir une précision ultime, et c’est d’ailleurs comme cela qu’on peut rapidement publier les « exploits » de certains, après chaque montée, aujourd’hui.

C’était une façon de continuer le combat, de montrer ce que personne ne voulait voir. Et puis j’ai pris mon indépendance sur X avec @festinaboy et sur des sites comme chronoswatts.com. Là, je suis libre de dire ce que je pense, même si ça dérange. Comme avec d’autres collègues sur https://www.cyclisme-dopage.com/index.html.

Mais ça ne doit pas trop déranger au final, car je suis très suivi…et jamais poursuivi. Des commentateurs et consultants du Tour de France m’appellent pour me dire qu’ils ne sont pas dupes sur la question du dopage. J’en ai encore eu il y a quelques jours au téléphone. Tout le monde sait que ce qui se passe aujourd’hui dans le peloton professionnel est une mascarade. Mais tout le monde ferme sa bouche, il y a trop d’argent et d’intérêts en jeu. Moi, je suis un esprit libre, je n’ai de compte à rendre à personne, donc je parle.

Breizh-info : Parlons de votre méthode. Vous utilisez les watts pour évaluer les performances. Pouvez-vous expliquer ce que ça révèle sur le dopage ?

Antoine Vayer : Les watts, c’est une mesure physique, objective. C’est la puissance qu’un coureur produit en pédalant. Avec Frédéric Portoleau, on analyse les ascensions mythiques des grands tours, là où les coureurs sont à 100 % de leur capacité, sans drafting. On calcule à partir des temps d’ascension, du poids du coureur, de la pente, de la météo. On a établi des radars dans les cols avec des seuils selon certaines circonstances : en dessous de 410 watts, c’est humain. Au-dessus de 410, c’est suspect. À 430, c’est miraculeux. À 450, c’est mutant. Avant 1990, les coureurs flirtaient avec 410 watts, grâce à des corticoïdes ou des stéroïdes. Avec l’EPO dans les années 90, on est monté à 450 watts. Miguel Indurain, 455 watts en 1995. Lance Armstrong, 438 watts en 2001. Depuis 2011, on est dans une ère “mixte” avec pas mal de pics suspects au-dessus de 410. Ces chiffres ne mentent pas : si un coureur dépasse les limites physiologiques, il y a une explication, et elle n’est pas naturelle.

Si j’étais président de l’UCI – qui a pris en compte les données de Watts cette année – je mettrais des coureurs hors course à partir de certains niveau de watts atteints, tout comme j’interdirais les oreillettes ou les capteurs sur les vélos.

Breizh-info : Que nous disent vos récents posts sur l’état du cyclisme actuel ?

Antoine Vayer : Sur X, je décris ce que je vois, et une partie de ce que je sais, sans filtre. Ces derniers mois, j’ai encore pointé du doigt les “aliens” du peloton, comme Pogacar ou Van der Poel. Exemple : Sur Milan-San Remo : 5’55” sur le Poggio, à 9 secondes du record EPO de Jalabert, et ils sprintent encore à 600-800 watts après 300 km ! C’est inhumain.

Vous avez vu les chiffres d’Almeida sur le Tour de Suisse ? Il a tout gagné ce qu’il a couru cette année. Le cyclisme d’aujourd’hui, c’est un spectacle, pas du sport. Les organisateurs, comme A.S.O., sont des “montreurs d’ours”, comme je l’ai dit en 2021. Ils savent ce qui se passe, mais l’argent prime. Mes posts sur X, c’est ma façon de réveiller les gens, de montrer que les métastases du dopage, comme Pogacar, gangrènent toujours le peloton.

Breizh-info : Vous avez souvent pointé du doigt des grands noms, comme Armstrong, Indurain, Froome, Contador. Est-ce que le dopage est toujours aussi présent aujourd’hui ?

Antoine Vayer : Le dopage n’a pas disparu, il a muté. Dans les années 90, c’était l’EPO, les transfusions sanguines, les pots belges, les médicaments pris un peu n’importe comment. Aujourd’hui, c’est plus subtil : micro-dosages et bricolage du sang qui boostent la performance tout en restant dans les clous. Idem avec plein de produits légaux (anti douleur, anti inflammatoires, corticoïdes). Regardez le Tour 2024 : des gars comme Pogacar ou Vingegaard, leurs watts dans les cols, ça sent les années sombres. Leurs performances ne sont pas normales. Le peloton est dominé par des équipes riches, comme les Émirats ou Bahreïn, avec des budgets énormes et des médecins douteux, qui pourraient se servir des coureurs comme de cobayes. Il suffit de regarder du côté des progrès de la médecine dans le monde. Il y a énormément de produits qui, par définition ne sont pas interdits…puisque pas connus des autorités.

L’omerta est toujours là, entretenue par l’argent. A.S.O., qui contrôle 75 % du cyclisme, ferme les yeux : trop d’intérêts en jeu. Mais il y a de l’espoir. Certains commencent à dire non. Le succès de mon compte, les nombreux soutiens que je reçois y compris de l’intérieur du peloton pro, français comme étranger (oui, sans doute que les équipes françaises sont plus propres du fait du traumatisme Festina, mais il y a aussi de nombreuses équipes européennes qui le sont). Et le public devient plus lucide. Il hue les tricheurs, il acclame les vertueux.

Breizh-info : Vous avez des détracteurs, certains vous qualifient de “pseudo-scientifique” ou disent que vous jetez le soupçon sur tout le monde. Que répondez-vous ?

Antoine Vayer : Les détracteurs, c’est le signe que je tape juste. Dave Brailsford, de Sky, a qualifié ma méthode de “pseudo-science”. Bernard Hinault a dit que j’étais “complètement con”. Johan Bruyneel m’a traité de “fouteur de merde”. Ils attaquent le messager parce qu’ils ne peuvent pas réfuter les chiffres. Ma méthode, développée avec Portoleau, est basée sur la physique, pas sur des suppositions. Bien sûr, je ne dis pas que tout le monde est dopé, mais quand les watts dépassent les limites humaines, il faut poser des questions. Ceux qui me critiquent défendent souvent des intérêts. Moi, je n’ai rien à vendre, juste la vérité à défendre.

Breizh-info : Vous parlez souvent d’éthique et de vérité. Quel est votre objectif ultime dans ce combat ?

Antoine Vayer : Mon but, c’est un cyclisme propre, où le talent et le travail priment sur la triche. Je veux éduquer, ouvrir les yeux du public, des jeunes coureurs. J’ai écrit des livres, ou dans des magazines, pour expliquer, pas juste accuser. Je rêve d’un sport où les instances, comme l’UCI, arrêtent de protéger les tricheurs et où les organisateurs, comme A.S.O., cessent de fermer les yeux. Si j’étais à la tête du cyclisme, je mettrais des règles strictes : transparence totale sur les données, sanctions à vie pour les tricheurs, et fin des équipes “mafieuses”. Mais aussi un processus à la sud africaine à la fin de l’Apartheid, façon « Vérité et réconciliation ». Où chacun pourrait, si il est honnête et s’il avoue, être d’une certaine façon absout de ses erreurs passées. Mais je ne suis qu’un prof d’EPS, alors je continue à alerter, à écrire, à provoquer. Dénoncer, c’est une source d’énergie. Tant qu’il y aura de la triche, je serai là.

Breizh-info : Dernière question : le Tour de France 2025 arrive. À quoi devons-nous nous attendre, selon vous ?

Antoine Vayer : Le Tour 2025, ce sera encore une bataille entre les “mutants” (voire les Aliens) et les “humains”. Les favoris, Pogacar, Vingegaard, Almeida, Evenepoel, vont produire des watts qui défient la logique. Je serai là, avec mes radars, pour chronométrer, calculer, et dire ce que personne ne veut entendre. Mais j’espère aussi voir des coureurs propres, des jeunes qui refusent le système, briller. Le public breton, qui aime le vélo avec passion, saura reconnaître les vrais. Alors, regardez les cols, lisez les datas, et posez-vous les bonnes questions. Le cyclisme mérite mieux que l’omerta.

A vos lecteurs je dirai : Ne croyez pas tout ce qu’on vous vend. Le dopage, c’est le fonds de commerce de la naïveté du public. Enfin, posez-vous une question : pourquoi certains coureurs n’ont jamais l’air fatigués ? La réponse est dans les watts. Continuez à aimer le vélo, mais aimez-le propre.

Crédit photo : ASO/Billy  Ceusters (DR)

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10 réponses à “Cyclisme, soupçons de dopage. Antoine Vayer : « Des commentateurs et consultants du Tour de France m’appellent pour me dire qu’ils ne sont pas dupes » [Interview]”

  1. Ronan dit :

    J’ai lu cet article et sa fin aux lecteurs me donnent de l’espoir. Je laisse, donc, les lecteurs fans de cyclisme commenter. Je regarderai les vidéos plus tard et je vous informe que j’attends toujours l’article promis sur France-Soir sur Richard VIRENQUE qui se serait dopé à son insu à la suite de cette affaire ; dès qu’il sort, je vous le transmets mais ce journal fait l’objet d’une surveillance accrue en me demandant si je suis un humain quand je vais sur le site. Mais où va-t-on sur le net ?.

  2. Yvette Mme Prétet dit :

    Le Tour de France cycliste n’est plus ce qu’il était  »autrefois »: des vélos ont été volés à nos coureurs cyclistes!…Au lieu d’aller en Aveyron déguster du Roquefort..Emmanuel Macron devrait ouvrir les yeux pour se rendre compte que les Français vivent dans l’insécurité permanente!…En plus Emmanuel Macron  »pollue » avec tous ses déplacements!..

  3. Raymond Neveu dit :

    « Dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans »…il devait avoir une triple dose comme Pogaçar! Il reste les paysages pour faire visiter la France. Les propos de Vayer ne sont que trop justes, bon sens mayennais (les Bons Mayennais!) les pieds sur terre comme nos campagnards de jadis.

  4. Thierry dit :

    Ancien Elite,j’ai maintenant 62 ans, les performances de maintenant posent question,mais je viens de vivre une expérience surprenante, je fais toujours du vélo, mais maintenant avec l’âge je vois ma puissance (mes watts) diminué d’année en année et mes performances ne s’améliorent plus du tout..
    Pour ma retraite, je me suis fait un dernier plaisir en m’offrant un nouveau vélo très haut de gamme avec roue carbon, guidon plat, plus aucun cable apparant, ce nouveau vélo fait 7,2 kg contre mon ancien 6,3 kg qui lui était avec frein patin, des cable extérieur, roue alu, bref un modèle de presque 10 ans d’âge..
    Nouveau vélo, j’ai aussi revu mon équipement, maillot dernier cri (sans col et manche striées pour l’aérodynamisme,idem chaussettes),nouvelle chaussures, nouveau casque plus Aero etc..
    Hé bien, alors que je lutte depuis plusieurs années contre ma perte de puissance, avec ce nouveau vélo et équipement je viens de regagner près de 55 watts du jour au lendemain..
    Du coup, suis toujours persuadée que les performances des coureurs d’aujourd’hui pose question, mais je suis aussi maintenant persuadée que les améliorations matériel joue aussi pour une petite partie dans ses watts soutenu par les « alien »…

  5. Chris dit :

    Il est vrai que des coureurs frais comme la rosée du matin après avoir englouti 4 -5 cols a des vitesses vertigineuse avec des records de montées explosé devrait interpeller. Il n est pas normal d être toute l année a 100% de son pic de forme sans jamais un jour sans. Ce cyclisme est juste devenu n importe quoi. Avant on se tapait Armstrong en juillet. Maintenant c est super pogacar toute l année, qui fini a 50 kmh avec le sourire en haut d une bosse.. mais c est normal que on nous dit, l évolution des vélos..

  6. Plessis dit :

    Bonjour
    Bravo pour votre invention de calcul qui permet de savoir qui triche,étant également de la Mayenne j’aurai bien vous rencontrer des personnes integre comme vous méritez d’être soutenu par la population qui refuse la triche

  7. Thomas Pascal dit :

    Ce qui ressort de ce soit disant je sais tout, c’est que sans le dopage, tout le monde serait pareil au niveau des performances ! Il exclurait tout les plus de 410 watts, et les équipes riches etc…
    Resterait les courses de quartier et encore il trouverait à dire. Heureusement la nature n’a pas fait tout le monde pareil et il y a toujours plus fort que soit et ce dans tous les domaines mentaux ou physiques. Si on parle argent, je pense qu’il a prit sa part ce monsieur.

  8. Geronimo dit :

    Bonjour.Ce monsieur me paraît aigri.Ses conclusions « scientifiques »ne sont pas reprises ni développées par les vrais scientifiques.L’omerta n’existe plus aujourd’hui dans le cyclisme car il y a de nombreux moyens de déceler la triche.M.Lapartient est intègre et combat depuis toujours le dopage.Ce Monsieur fait du buzz pour vendre ses livres et ses papiers …

  9. Id dit :

    En attendant, pogacar encaisse encore et encore, frais comme un gardon à chaque arrivée,

  10. Jerome Crabette dit :

    J’apprécie la démarche et l’engagement d’Antoine Vayer, mais je pense que son postulat de base peut-être contesté. La notion de seuil physiologique me pose question. Si on part de 410W en 2000 et on admet un progrès du à l’optimisation de pleins de paramètres de seulement 0,2% par an, ce qui est peut-être possible sans dopage, en 25 ans ce seuil dépasse déjà 430W
    Sans parler des individualités, rien ne dit qu’avec Eddy Merckx l’humanité avait déjà découvert le cycliste ultime dont les performances en Watts pourraient servir de référence pour l’éternité…
    Il ne faut certes pas être naïf mais garder aussi l’esprit ouvert. J’aime le vélo et j’ai encore un peu envie d’y croire 😁

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