Un reportage récent signé Vincent Lapierre jette une lumière crue sur l’affaire de Svetlana Goumina, entrepreneuse dans le secteur viticole, condamnée à deux ans de prison, à une amende astronomique de 1,8 million d’euros, et à la saisie de ses biens. Derrière cette sanction d’apparence implacable, c’est une véritable machine judiciaire qui semble s’être emballée, au détriment d’une femme, d’une famille, et peut-être de la justice elle-même.
Une vendange sous tension : du désordre à l’accusation
Svetlana Goumina dirige l’entreprise Anavim, spécialisée dans la mise à disposition de travailleurs saisonniers pour les vendanges. En 2023, selon son témoignage, elle attendait vingt travailleurs dûment enregistrés. Mais ce sont 80 personnes qui se sont présentées, en grande partie acheminées par des intermédiaires informels. Parmi elles, 60 ne disposaient pas de papiers en règle et auraient squatté sa propriété, menant à des signalements et à une procédure judiciaire d’une brutalité rare.
Selon l’enquête menée par Vincent Lapierre, Svetlana aurait fourni tous les contrats de travail, passé les contrôles de l’inspection du travail sans remarque, et démontré qu’elle n’avait employé que des travailleurs légaux. Malgré ces éléments, elle a été lourdement condamnée, sur la base de témoignages jugés contradictoires et suspects, selon le reportage.
Le rôle trouble des associations militantes
L’affaire ne se limite pas à une simple question de droit du travail. Derrière les témoignages accablants de certains travailleurs, l’enquête dénonce l’implication active de groupes militants comme la CGT, SOS Racisme ou la Ligue des Droits de l’Homme, accusés d’avoir co-orchestré les plaintes, fourni une aide juridique orientée et même co-écrit certains discours accusateurs.
Le reportage évoque le coaching des plaignants, le soutien médiatique systématique à charge, et l’utilisation politique de cette affaire pour dénoncer un « système d’exploitation » dans le monde agricole — un discours prêt-à-porter dans lequel le cas particulier de Svetlana Goumina semble instrumentalisé.
Au-delà de la condamnation, ce sont les conséquences humaines qui interpellent. Svetlana est aujourd’hui ruinée, privée de ses biens, et sa famille vit une situation dramatique : sa fille se bat pour conserver la garde de sa sœur handicapée, dans un contexte d’abandon social et judiciaire. Le reportage de Vincent Lapierre la présente comme une femme battante, croyante, victime non pas d’un crime qu’elle aurait commis, mais d’un système qui avait besoin d’un exemple.
Face à cette situation, une cagnotte Leetchi a été ouverte afin de soutenir financièrement Svetlana Goumina et sa famille, dans cette épreuve. Il est possible de contribuer ici : https://www.leetchi.com/fr/c/soutien-a-madame-svetlana-goumina-victime-dune-injustice-4000555
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12 réponses à “Affaire Svetlana Goumina : une vendange judiciaire au goût amer de persécution”
Pour être vigneron, je ne vais pas m’apitoyer trop vite sur le cas de Mme Goumina.
En effet, elle profite de la directive européenne Bolkestein, un nom très européen, qui permet d’employer des salariés en payant les charges sociales du pays d’origine et non du pays d’emploi.
Cette directive qui a ressuscité le métier de négrier, bien connu de certains Nantais, importateurs de main d’œuvre à bas coût, concurrence déloyale de l’ouvrier français.
Que Mme Goumina soit victime de l’administration est tout à fait possible, elle ne serait pas la première. Il n’en reste pas moins que son activité est détestable : ce n’est pas une entrepreneuse, mais une profiteuse sans scrupules, et qu’une persécution injuste arrête son vilain commerce n’est pas si injuste que cela.
Ah intéressant d’avoir tous les sons de cloche, je vais demander à Bourmont, vous connaissez un descendant du prince le traître de Ligny<! Enfin s'il est en état!.
Je connais bien la directive Bolkenstein que les Français ont signée « parce que les Allemands ont signé », texto. Phrase entendue alors que j’étais interprète à Bruxelles…C’était oublié que les Allemans avaient modifié des paragraphes, ôté certains mots etc…La négligence française à son paroxisme….
Alors que cette dame du milieu viticole, ou certains entrepreneurs restaurant des châteaux etc…s’engouffrent dedans…C’est la faute à Bruxelles…
Il ne faut pas oublier que les milieux agricoles/viticols français sont si malmenés…
Même si Svetlana a abusé de la directive Bolkestein, la sanction judiciaire me paraît pour le moins hors de proportion avec le délit.
ce n’est peut-être pas morale MAIS C’EST LA LOI mon cher monsieur… alors venir salir cette personne qui travaille dans les règles, moi, je dis, ce n’est pas possible… La morale, c’est autre chose, mais la loi, c’est la loi
Je reviens sur cet affaire, après avoir lu les articles que vous avez mis en lien, et l’union du 20/6, plus divers autres articles.
Je n’ai trouvé aucune trace de cette amende de 1.8 millions d’euros, qui faute de source, est à ranger au rang des bobards.
Le procureur avait requis 4 ans de prison dont 2 avec sursis pour Anavim, avec 10.000 euros d’amende. Le tribunal a suivi le procureur sur la peine de prison, mais je ne vois mention d’aucune amende dans le jugement. La société Anavim est bien dissoute, c’est quand même la moindre des choses.
(https://www.ouest-france.fr/societe/justice/vendanges-en-champagne-prison-ferme-pour-traite-detres-humains-05e81f58-6633-11f0-a6af-fdbae6127de0)
Par ailleurs, le procureur a requis 200.000 euros d’amende contre l’employeur principal, la société Cerseuillat de la Gravelle, dirigée par Olivier Orban, ce qui était parfaitement mérité : l’employeur savait parfaitement que rien n’était en règle dans les travailleurs qu’il avait embauché. Il n’a été condamné qu’à 70.000 euros d’amende.
A lire les articles, les déclarations contradictoires de Mme Goumina ne laissent guère de doute sur sa culpabilité, ainsi que celle du gérant de Cerseuillat de La Gravelle, M. Orban.
Bien sûr, la CGT en a fait son miel, avec les arguments débiles que ce syndicat malfaisant est accoutumée d’utiliser, mais il est dans son rôle, pour cette fois.
Je crains donc qu’en faisant de la pub pour la cagnotte leetchi d’Anavim, vous n’alimentiez une nouvelle grossière arnaque.
La seule véritable injustice dans cette affaire, c’est qu’aucun politique n’est à la barre des prévenus : Frits Bolkestein, mort en février de cette année, pourrait être condamné par contumace, pour avoir instauré des conditions de concurrence déloyale envers les travailleurs français, et favorisé la traite négrière (mais pas que). Juppé aussi, pourrait comparaître. C’est ce repris de justice, qui nous a imposé des conditions d’accueil plus draconiennes que pour les sports d’hiver. Résultat, nous n’avons plus le droit d’accueillir les vendangeurs chez nous, sauf à devoir construire de vrais hôtels. Une fois de plus, la racaille politique, qui a endetté le pays et le fait envahir d’étrangers, tout en mangeant entre 50 et 60% de la richesse produite, n’est responsable de rien. De plus en plus, je me dis que l’Ancien Régime était infiniment préférable, en plus d’être immensément plus élégant.
Monsieur Thibault Mortier,
Je pense que vous devriez réviser la loi en vigueur et les textes corrigés de cette directive datant de 2008 : vous avez 17 ans de retard. Ce que vous indiquez est faux ; la loi française s’applique en tout temps à tous les travailleurs européens ou hors UE. Je tiens à vous préciser également que la France n’a jamais appliqué cette partie de la directive européenne, jamais.
Bonne lecture.
L’affaire de Madame Goumina ne concerne en rien cela ; veuillez vous documenter davantage.
Concernant votre second commentaire, vous mélangez tout. Les politiques français sont responsables de bien des choses, je pense qu’il n’y a pas besoin de faire une thèse pour en voir les traces majeures de leur incompétence et de leur responsabilité notoire dans la situation et le climat national palpable. Mais ils ne sont pas responsables des choix de Madame Goumina quant à l’embauche de qui elle veut. Vous mélangez tout, mon cher Monsieur : les faits sont les faits, la loi est la loi, le reste, c’est du pipeau Monsieur Mortier, de la flûte.
Là, vous mettez en accusation Madame Goumina d’avoir profité d’une directive qui n’existe pas dans les termes que vous indiquez. Cela n’existe pas, c’est dans votre tête. En 2006, cela a été proposé, cela a été contesté, cela a été corrigé. La France ne l’a pas appliquée. En 2008, la directive corrigée a été appliquée, offrant la possibilité aux nations européennes d’embaucher plus facilement des ressortissants européens. Vous avez 17 ans de retard : elle a été corrigée, point.
Certes, cette nation a bien coulé depuis de nombreuses années, et l’UE nous creuse la tombe jour après jour, mais vous mélangez absolument tout. Ce que vous dites sur le sujet qui nous intéresse ici, c’est du vent.
Je ne vois pas comment vous pourriez statuer dès lors sur une quelconque culpabilité de Madame Goumina, alors que vous avez 17 ans de retard sur une législation et que vous n’avez pas eu accès au dossier également. Votre position est irrecevable, voire irrespectueuse, et surtout condamnable, car c’est de la diffamation envers Madame Goumina.
J’ai grandi dans les vignes. Les directives européennes sur les semences non cataloguées, donc interdites à l’achat pour les autres ou devenues introuvables suite a l’interdiction, et surtout les pesticides mortels pour l’homme ont tué mon grand-père, car ces semences nécessitaient justement ces pesticides. Vous n’êtes pas du tout vigneron Monsieur Mortier, ça se sent à des kilomètres. Sinon, c’est de cela que vous nous parleriez, vous nous parleriez du métier, du vrai… Vous parlez sans savoir et vous dites n’importe quoi.
Vous souvenez-vous de ces directives-là, Monsieur Mortier ? Je ne le pense pas, car vous n’êtes pas du métier. Alors taisez-vous.
Cordialement,
Monsieur (ou Madame ?) AF,
En effet, la directive Bolkestein ayant fait l’objet de vives discussions et d’affrontements, a accouché d’un texte difficile à comprendre, peut-être est-ce la raison pour laquelle beaucoup, comme vous, n’en retiennent que la date de son vote par le parlement, 2006 (et non 2008).
Pour votre bonne information, c’est le règlement CE n° 883/2004 qui détermine dans quel pays les charges sociales doivent être payées, en principe dans le pays dans lequel le travail est effectué. Cependant, dans le cas des travailleurs détachés, c’est à dire de travailleurs mis à disposition par une entreprise étrangère, ils peuvent rester affiliés au système de sécurité sociale du pays d’origine, sous réserve de la fourniture d’un certificat A1 (attestation de détachement), que le détachement ne dépasse par 24 mois, et que les travailleurs ne soient pas envoyés pour remplacer d’autres travailleurs détachés.
Cette disposition est une aubaine pour les « négriers » modernes, qui font venir sous ce régime des travailleurs étrangers dans des conditions de concurrence déloyale pour les travailleurs français, comme le fait Mme Goumina, avec la complicité d’employeurs peu scrupuleux comme M. Orban. Et pour vous rassurer, ce n’est pas moi qui ai statué sur cette question, mais le tribunal de Chalons en Champagne, qui les a condamnés, et dont j’espère que vous reconnaissez la compétence.
Je ferai bien volontiers amende honorable sur ce point, si vous m’indiquiez les références précises des textes qui abrogent les dispositions concernant le paiement des charges sociales des travailleurs détachés. N’employant que des travailleurs français, une évolution de ce type aurait pu tout à fait m’échapper, le « droit » évoluant en permanence, en fonction des rapports de force des lobbies qui l’écrivent. A ma connaissance, les dispositions originales ont été modifiées en 2018 (et non en 2008 comme vous l’indiquez), mais si elles demandent une égalité de salaire – il n’est désormais théoriquement plus possible de payer les salaires du pays d’origine – elle ne modifient pas le régime de paiement des charges sociales.
Vos intéressantes réflexions sur les semences ou les pesticides qui auraient tué votre grand-père – qu’il repose en paix – ne font pas partie du sujet, mais je ne doute pas que vous les abordiez avec la même sagacité. Elles pourront faire l’objet d’une autre discussion entre nous.
Bien à vous,
TM.
Monsieur Mortier,
Alors la directive la fameuse Bolkestein ce n’est pas en 2018 mais en 2008 puisque justement la correction était attendu pour son application maximum 31 Décembre 2008.. Donc d’ailleurs officiellement transposé au droit français en 2009, la directive que vous dénoncé c’est pas Bolkestein mais une autre directive sur les travailleurs détaché justement directive (UE) 2018/957, définissant des limites de durée de contrat, de rémunération offrant la possibilité de prime de 13e mois etc alors qu’avant c’était juste le SMIC, règle plus stricte sur l’intérim également ou contrat de sous traitance,
Sachant que même si cela était réel et avéré que la modification a eu lieu en 2018, elle ne s’applique pas a l’affaire de Madame Goumina car cela date de Septembre 2023
La nous parlons de divers directive, je vous ai repris sur la Bolkestein dont le nom officiel est : directive service 2006/123/CE qui justement était sur les charges, la parti polémique et a juste titre, et qui n’a pas été appliqué, donc les directives sur les travailleurs détaché furent maintenue, et il n’y avait pas de différence sur les charges social, c’est cette polémique vieille de 17 ans qui persiste, c’est vous qui avez cité cette directive, ce n’est pas moi, directive confondu avec la centaine d’autre, ce qui rend je vous l’accorde, les textes indigeste voir incompréhensible.
la directive (CE) n° 883/2004 justement que vous citez, indique que le travailleur détaché sera assujetti au charges du pays dans lequel ils travaillent, en France en l’occurrence,
Sauf que, et non des moindres, en faite la différence, se base sur le contrat de travail Mr Mortier, c’est ça l’information je pense manquante ici a ce dossier également, car je n’ai pas eu non plus accès au dossier de Madame Goumina, moi je vous parle d’un contrat de travail français, donc il n’y a pas de détachement, car l’employé et l’employeur n’a pas d’employeur étranger, c’est moi son employeur par exemple, et moi je suis français, mon entreprise est française de facto assujetti a l’URSSAF , je lui fais un contrat de travail français, par contre si je sous traite a une entreprise étrangère et que les employés sont étranger et ont un certificat A1, la ce que vous dite s’applique, c’est des travailleurs détachés les charges reste au pays d’origine, mais ce n’est pas le sujet… Vu que ce sont des contrats de travail français déclaré a l’URSSAF , donc pas de travailleurs détachés
Comment pouvez vous statué de nouveau, sur la condamnation de Madame Goumina sur une concurrence déloyale puisque vous n’avez pas le dossier judiciaire dans les mains. Si j’en crois les constatations médiatiques et faite par la vidéo posté récemment, aucun n’étais issue de l’Union Européenne, donc toutes les directives que nous nous efforçons de cité, ne s’applique pas,
Et même si elles s’appliquaient, je doute que des accusations aussi grave que le terme esclavagisme furent porté envers Madame Goumina si ce n’était que des irrégularités administratif aussi minime que celle ci si je peux me permettre, l’URSSAF aurait fait une procédure de fraude, et Madame Goumina aurait écopé d’une belle amende, or, lors du contrôle a Troyes par la police et l’inspection du travail, rien n’a été détecté de fallacieux, je veux dire par la que le terme esclavagisme c’est quand même quelque chose de grave, c’est rendre a l’état d’objet un être humain, et la on dépasse totalement l’entendement, dés lors effectivement si une tel erreur, c’est a dire usée de ce terme de manière galvaudé est avéré, la compétence de Chalons en Champagne est totalement réfuté et illustré par l’une des plus grandes négligence judiciaire que j’ai eu l’opportunité de constater en France. Les mots ont un sens, ils sont d’ailleurs définis par des dictionnaires et des lois codifiés par le code de procédure pénal et code pénal, code du travail, code civil etc. Si en France esclavagé un être humain ne coute que 2 ans de prison ferme, sachant qu’il y en a 57, je trouve ca très peu, vous voyez ce que je veux dire ? il y a que chose qui cloche.
A mes yeux, ce dossier doit être repris du début a la fin,
Mais concernant ces directives, je suis comme vous, j’ai du mal a suivre également, pour être honnête,
Concernant cette affaire, je n’affirme rien car je n’ai pas accès au dossier, mais je porte interrogation, il y a quelque chose qui ne pas dans cette affaire, d’où mon intérêt pour celle ci, sachant que je ne suis pas très loin des 3 villes nommés, nous n’avions pas eu vent de ces informations avant la vidéo du 12 Aout 2025,
Donc jusqu’à révision du dossier de Madame Goumina et preuve irrévocable de sa culpabilité explicite, je conteste la décision de Chalons en Champagne, en tout point.
Je vous remercie pour mon grand père Mr Mortier, je m’excuse pour le « taisez vous », mais vos propos allait bien trop loin pour que je n’intervienne pas.
Cordialement,
Une plainte est en cours d’instruction concernant cette cagnotte, un réseau de trafic d’êtres humains démantelé, certains individus incarcérés, le préjudice financier de la fraude est faramineux pour l’URSSAF, la MSA, en autres.
L’article 40 de la loi du 29 juillet 1881 interdit « d’ouvrir ou d’annoncer publiquement des souscriptions ayant pour objet d’indemniser des amendes, frais et dommages-intérêts prononcés par des condamnations judiciaires, en matière criminelle et correctionnelle.
Bonjour Madame ou Monsieur AF,
Je constate avec plaisir que nous pouvons nous accorder sur le fait que la complexité des textes est telle qu’ils sont faits pour qu’aucune personne normale ne puisse les comprendre.
Ceci posé, vous avez raison de noter que ni vous ni moi n’avons eu accès au dossier. Cependant, les prix indiqués par les articles de presse, très bas, ne pouvant s’expliquer par un salaire très bas, officiellement interdit, la seule explication possible réside dans un écart de charges sociales (ainsi que des conditions d’hébergement indécentes).
C’est pourquoi il est hautement probable que l’exemption de charges sociales nationales soit au coeur du business d’Anavim, car c’est ce que pratiquent la plupart des « négriers » modernes que sont ces fausses sociétés, qui ne font qu’exploiter des textes faits pour cela. A tel point que ces esclaves temporaires deviennent des permanents : si les vendanges sont effectuées couramment par des étrangers débarqués en cargos pour deux ou trois semaines, maintenant même la taille, est effectuée par des étrangers. Ce qui est tout à fait scandaleux.
Le terme esclavagisme vous choque ? Pas moi : lorsqu’un travail ne sert qu’à vous nourrir et vous loger, il ne s’agit que d’une forme d’esclavage, la plus subtile, celle dans laquelle vous vous croyez libre. Je considère que parmi les salariés – le salariat est un contrat de sujétion -, beaucoup sont des esclaves modernes.
Je vous met en garde : critiquer une décision de justice, comme vous le faites, sans être sérieusement informée, comme vous le reconnaissez vous-même, vous expose à une amende de 7500 euros (et 6 mois de prison, éventuellement). Pour ma part, et même s’il peut arriver à un tribunal de commettre des erreurs, j’estime la décision du Tribunal de Chalons tout à fait adaptée. Par ailleurs, comme le rappelle Mathias, la cagnotte dont vous vous faites le soutien, ainsi que Breizh info, est illégal.
(Juste pour la petite histoire : « Anavim » signifie « raisins », ou « vignes », en hébreu. Ce qui fait se souvenir, à juste titre, de la communauté qui possédait quasiment tous les bateaux négriers, à Nantes !…)