Le site gouvernemental Rappel Conso a publié, le 15 août, une série de rappels touchant de nombreux modèles de véhicules vendus en France. Ces rappels sont distincts du dossier historique des airbags Takata et des 150 000 Renault rappelées précédemment.
Le cas le plus sensible concerne un risque d’incendie affectant des véhicules Peugeot, Citroën, DS Automobiles, Fiat, Opel, Alfa Romeo, Lancia et Jeep (groupe Stellantis). Le défaut tient à « une fuite de carburant dans le tuyau à haute pression, entre la pompe à haute pression et le rail, en raison de l’absence d’écrou », pouvant « provoquer un incendie ». Le système européen RAPEX qualifie ce danger de « risque grave », comme le rappellait Le Figaro le 18 août.
Selon les synthèses publiées, la période de production visée pour ces modèles s’étend de 2022 à 2025 (vérifiable modèle par modèle via la case K de la carte grise et les avis officiels).
Parallèlement, une Peugeot 308 (séries antérieures) fait l’objet d’un rappel européen pour ancrages de ceinture arrière susceptibles de ne pas résister à l’impact, ce qui « pourrait limiter la capacité du rétracteur à retenir un passager » en cas d’accident. Les périodes de fabrication indiquées varient selon les avis : du 12 octobre 2015 au 1ᵉʳ février 2019 (Rappel Conso) ou du 12 octobre 2015 au 1ᵉʳ décembre 2019 (RAPEX), cité le 18 août par le Journal de l’Automobile.
Côté utilitaires Toyota (gamme Proace/Proace Verso/Proace Max, y compris BEV), Rappel Conso signale que « lorsque le conducteur désactive et réactive le frein d’urgence automatique (AEB) au cours du même cycle de conduite, il reste désactivé sans qu’un voyant d’avertissement n’indique la désactivation », ce qui augmente le risque d’accident. Le Journal de l’Automobile ajoute un rappel distinct lié à une « corrosion excessive sur le boulon du bras de suspension avant » sur certaines séries Proace/Proace Verso.
Chez Ford (Tourneo Connect et Transit Connect), la caméra de recul peut « geler », « donnant la fausse impression que la zone derrière le véhicule est claire, malgré la présence de personnes ou d’obstacles ». Des messages d’erreur (capteurs/urgence) et une indisponibilité possible de fonctions pilotées par l’écran central sont également signalés.
Procédure pour les automobilistes : vérifier la référence de réception CE inscrite case K sur la carte grise et contacter le réseau de la marque si le véhicule figure dans les séries rappelées ; les mises en conformité sont effectuées sans frais dans le cadre des campagnes officielles.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
5 réponses à “Sécurité routière : rappel massif de véhicules en France”
Bonjour,
Magnifique résultat de la concentration des marques ! Les économies d’échelle, ont amené les risques d’échelle. Et les imbéciles de stélantis, au lieu de mettre leurs oeufs dans des paniers différents, se sont précipités pour arnaquer le client et mettre tous leurs oeufs dans un panier percé. Adieu les marques françaises, et ne revenez surtout pas.
Cdt
M.D
Toutes les marques mondiales sont concernées par des pannes dûes à des pièces et des systèmes non éprouvés.
A qui la faute ? Aux écolos qui pondes perpétuellement de nouvelles règles qui obligent les constructeurs à sans cesse inventer de nouveaux systèmes.
Qui passe à la caisse ? C’est nous bien sûr…
Pondent
Les marques françaises ont joué le » regroupement familial » et on voit le résultat ! Chez Alfa Rméo ils pensent faire construire la nouvelle en Pologne….sympa pour les alfistes purs….le mondialisme auto produit les mêmes dégâts que le mondialisme économique et humain. Achetez plutôt japonais ou coréen.
150 000 Renault, où avez-vous vu cela?
Voir: https://www.ecologie.gouv.fr/rappel-airbag-takata