Dans un communiqué publié ce mercredi 27 août, le député autonomiste breton Paul Molac a indiqué qu’il votera contre la confiance au gouvernement Bayrou lors du scrutin du lundi 08 septembre prochain.
Selon le natif de Ploërmel, la méthode suivie par le Premier Ministre dans l’élaboration du budget n’est pas la bonne. Et le budget qu’il compte présenter serait « complètement déséquilibré et inacceptable » révélant par la même une volonté de « passage en force ».
Et le député autonomiste de rappeler malicieusement les « 200 milliards d’aide aux entreprises chaque année » comme piste d’économie budgétaire ainsi que les résultats du dernier sondage sur la volonté de décentralisation des Français.
« Mettons donc un terme à la toute-puissance centralisatrice de l’Etat français et son fonctionnement bonapartiste » conclue Paul Molac qui réclame régulièrement plus d’autonomie pour les Régions
Paul Molac fut compagnon de route de la majorité macroniste avant de s’en éloigner pour intégrer le groupe LIOT à l’assemblée nationale regroupant des élus indépendants et ultra-marins.
Or, le président du dit-groupe, Charles de Courson, a déclaré jeudi 27 août « envisager d’assumer la fonction de Premier ministre» si le gouvernement Bayrou était désavoué. Charles de Courson est traditionnellement considéré comme de centre-droit avec quelques solides amitiés à gauche.
Le vote de Paul Molac s’inscrit-il dans une stratégie visant à mettre Charles de Courson sur orbite ?
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5 réponses à “Paul Molac votera contre la confiance au gouvernement… au profit de Charles de Courson ?”
Mort de rire…un pote de la bande à Macron…Déçu il n’a pas obtenir de strapontin? Dans ses critiques il n’évoque pas les vrais problèmes et donc à la suite les bonnes solutions! Et il file chez Charles qui est d’une autre étoffe que tous ces bâtards en quéquête de prébendes. Qu’il reste avec ses Chartes ça il sait faire, d’ici qu’il signe une Charte avec les goélans de l’ile Dumet! Il nous sort les résultats d’un sondage…oui pas assez décentralisé ce pays mais quand on prend connaissance du rapport de la Chambre Régionale des Comptes…ce pays doit être géré d’une poigne de fer! Revenons au seigneur du lieu maire de sa commune! Il avait les pieds dans la gadoue.
@NEVEU c’est beau de vivre dans le passé…
C’est notre passé millénaire et même plus qui a forgé, façonné la France…pas les coupeurs de tête de 1789! Ils avaient commencé à saccager les châteaux, les églises…
bayrou boumeur responsable du déficit depuis des lustres en qualité d’ex ministre, ex député etc.
9 juin 2024 : une date historique.
Sévèrement défait aux élections européennes Jupiter entra dans une grande colère, «balança sa grenade dégoupillée dans les jambes des députés puis attendit de voir comment ils s’en sortiraient.» (Le Monde). Le résultat que tout le monde connaît fut à la hauteur de sa fureur.
Un an an plus plus tard des signes montrent que ceux qui ne sont rien ne supportent plus celui qui se croit tout. Des confrontations se préparent et personne ne souhaite qu’elles puissent devenir sanglantes. Mais est-ce pour cela que les hôpitaux s’apprêtent à recevoir du monde, beaucoup de monde ?
Pour éviter le retour des éborgneurs une solution existe : la dissolution de l’Assemblée nationale et le retour aux urnes des électeurs.
Notre Président affirme qu’il détient son pouvoir de son élection par le peuple. Il a raison mais jamais il ne dit que c’est au peuple qu’appartient le pouvoir qu’il lui est redevable, jamais il ne dit qu’il quittera la présidence lorsque son mandat sera échu.
Un peu de fiction : si après la dissolution, lors de législatives anticipées chaque prétendant au poste de député indiquait s’il est pour ou contre la destitution du Président la situation deviendrait tellement plus claire. En cas de majorité favorable à la destitution, ces Messieurs les sénateurs ne devraient pas oublier que c’est le peuple qui décide et que s’ils méprisaient son verdict, un nouveau référendum pourrait avoir un résultat bien différent de celui de 1969. Faire précéder la présidentielle par les législatives mettrait fin à la monarchie républicaine mais est-ce ce que veulent les Français ?
Un peu de réalité : en 2024, le coût de l’Assemblée nationale pour les contribuables a été de 662 millions d’euros pour 577 députés, soit 1 million d’euros par député pour un an.(Assemblée nationale) Cette ahurissante montagne d’argent a-t-elle servi à défendre les intérêts des Français ou à gaver la caste qui profite d’un système ? Un indice : L’expert F.H. ne s’y est pas trompé. Les députés votent des lois comme s’il en pleuvait dans un hémicycle trop souvent presque vide. Est-ce le rôle de l’état de tout légiférer, de tout normer ? Au bout d’un an la France est-elle plus riche plus forte ? Il semblerait que non parce que chaque jour qui passe elle s’endette davantage et ses classements à l’international continuent à dégringoler. Ces politiques donnent le sentiment de considérer les Français non pas comme des veaux mais comme des vaches tout juste bonnes à traire.