Et si la Bretagne reprenait en main son destin ? Cette série de tribunes explore, pas à pas, ce que pourrait être une Bretagne autonome : une terre enracinée dans son histoire, dotée d’institutions propres, libérée du carcan administratif parisien. Loin des utopies irréalistes, il s’agit ici de propositions concrètes : identité, organisation communale, fiscalité, langue, éducation, économie, sécurité. Une réflexion militante et ouverte sur ce que serait une Bretagne autonome, démocratique et décentralisée.
En finir avec l’État français, champion de la surtaxe
La France est aujourd’hui l’un des pays les plus taxés au monde : impôt sur le revenu, charges sociales, TVA, taxes foncières, droits divers… Résultat : une population étranglée, un pouvoir d’achat en berne, des entreprises découragées. La Bretagne autonome n’a aucun intérêt à reproduire ce modèle.
L’autonomie ne doit pas signifier une mini-France : elle doit ouvrir la voie à quelque chose de révolutionnaire, à une Bretagne laboratoire de liberté économique, capable d’attirer les talents, les capitaux et les entrepreneurs.
S’inspirer de nos voisins : Jersey et Guernesey
Il suffit de traverser la Manche pour voir qu’un autre modèle est possible. À Jersey ou Guernesey, les impôts sont faibles, la bureaucratie réduite, et la prospérité réelle. Ces territoires, pourtant minuscules, démontrent qu’un régime fiscal allégé peut générer richesse, emplois et stabilité sociale.
La Bretagne, avec son littoral, ses ports, ses filières agricoles et maritimes, sa diaspora et sa position géographique stratégique, pourrait devenir un pôle de liberté économique en Europe, bien plus attractif que Paris ou Bruxelles.
Moins de taxes, plus de libertés
Une Bretagne autonome pourrait mettre en place :
- Un impôt simplifié et allégé, avec un taux unique ou des tranches très réduites.
- Des charges sociales allégées, redonnant de l’oxygène aux entreprises et aux familles.
- La suppression des taxes absurdes qui plombent l’innovation, le logement, l’artisanat et la transmission des patrimoines.
- Un régime fiscal attractif pour les entrepreneurs et les investisseurs, afin de créer des emplois durables en Bretagne plutôt que de les voir fuir ailleurs.
Plus de pouvoir d’achat, plus d’autonomie individuelle
Moins de taxes, c’est immédiatement :
- plus de pouvoir d’achat pour les ménages ;
- plus de capacité d’investissement pour les familles et les entreprises ;
- plus de liberté pour les communes de décider de leurs priorités, sans passer par la machine à subventions parisienne.
C’est aussi la possibilité pour chaque Breton de vivre davantage selon son choix : investir, entreprendre, transmettre, sans que l’État ne vienne ponctionner systématiquement le fruit du travail.
En rompant avec la bureaucratie et la fiscalité française, la Bretagne autonome pourrait se poser en région modèle en Europe : libre, prospère, enracinée. Non pas un territoire subventionné et assisté, mais une terre d’initiatives, d’innovation et de solidarité locale.
L’autonomie bretonne n’a de sens que si elle se traduit par une libération réelle des individus, des familles et des entreprises. Sortir du système français de taxation permanente, redonner souffle aux communes et aux habitants, créer un espace de liberté économique et culturelle : voilà ce qui ferait de la Bretagne autonome non pas une copie réduite de la France, mais une révolution politique et sociale, capable d’inspirer bien au-delà de ses frontières.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Et si la Bretagne devenait autonome ? Partie 4 – Liberté fiscale et économique : sortir du carcan français”
La France est une et indivisible.
Point barre !
Il serait interessant de connaître la contribution nette de la Bretagne à la France, suivant la même logique que la contribution nette de la France à l’Europe.