Depuis des décennies, les rapports alarmistes du GIEC et les gros titres médiatiques martèlent que la fonte des glaces et le réchauffement climatique provoqueraient une accélération inquiétante de la montée des océans, menaçant villes côtières et civilisations entières. Mais une étude néerlandaise vient d’apporter un démenti cinglant : dans 95 % des cas étudiés à l’échelle mondiale, aucune accélération significative du niveau de la mer n’est détectable.
Une analyse des données réelles plutôt que des modèles
Intitulée A Global Perspective on Local Sea Level Changes, cette recherche a été menée par l’ingénieur néerlandais Hessel Voortman, spécialiste de l’hydraulique et des infrastructures côtières, et par l’indépendant Rob de Vos. Contrairement aux travaux habituels du GIEC, basés sur des projections informatiques, les auteurs se sont appuyés exclusivement sur des données de terrain, couvrant plusieurs décennies.
Leur conclusion est sans appel : en moyenne, l’élévation du niveau des mers en 2020 atteignait environ 1,5 mm par an, soit près de 15 centimètres par siècle. Un chiffre deux à trois fois inférieur aux 3 à 4 mm par an fréquemment cités dans les publications internationales et repris par la presse.
Plus surprenant encore, l’étude montre que les variations enregistrées s’expliquent largement par des phénomènes naturels : le niveau était historiquement bas en 1993 et élevé en 2020, ce qui accentue artificiellement les tendances. Dans les 5 % de sites où une accélération a été constatée, les chercheurs estiment que des causes locales non liées au climat (mouvements de terrain, aménagements portuaires, etc.) sont plus plausibles qu’un effet global du réchauffement.
Un travail indépendant qui interpelle
Voortman, fort de trente ans d’expérience dans les projets de protection côtière, s’est dit « choqué » qu’aucune analyse globale de ce type n’ait été réalisée auparavant. Il souligne également que son étude n’a bénéficié d’aucun financement extérieur, ce qui la met à l’écart des influences politiques et économiques qui pèsent souvent sur les recherches climatiques.
En 2023 déjà, l’ingénieur avait publié un rapport montrant que le littoral néerlandais ne connaissait pas la hausse redoutée. Cette nouvelle étude vient élargir le constat à l’échelle mondiale et confirme que les modèles du GIEC « surestiment significativement » les évolutions locales.
Si Voortman ne remet pas en cause l’utilité des modèles pour certaines projections, il insiste sur la nécessité de distinguer les scénarios théoriques des observations réelles, en particulier pour les politiques d’aménagement ou de protection des zones côtières.
Ce rappel à la rigueur scientifique rejoint les critiques exprimées par de nombreux observateurs, lassés des discours catastrophistes répétés depuis un quart de siècle. Comme l’a résumé le journaliste américain Michael Shellenberger, qui a interviewé Voortman : « Pendant plus de vingt-cinq ans, on nous a répété que le changement climatique provoqué par l’homme doublait la vitesse de la montée des océans et menaçait notre civilisation. Toutes ces affirmations se révèlent fausses. »
Cette étude, bien que novatrice, ne manquera pas de susciter la polémique dans un contexte où l’écologie est devenue autant un enjeu politique qu’un objet scientifique. Elle illustre en tout cas une fracture persistante : d’un côté, les modèles alarmistes utilisés pour justifier des politiques de transition coûteuses ; de l’autre, des données de terrain qui peinent à confirmer l’emballement annoncé.
Une chose est certaine : les résultats néerlandais relancent la nécessité d’un débat ouvert et honnête sur le climat, loin des slogans anxiogènes et des intérêts idéologiques.
Photo : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthogaphe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
8 réponses à “Montée des océans : une étude néerlandaise contredit les scénarios catastrophistes du GIEC”
Si la mouvance mondiale n a plus les scénarios catastrophiques du GIEC pour faire peur aux populations et les maintenir en servitude , bien utile pour elle,, sur qui ou quoi va t elle à l’avenir, s’appuyer?
« Celui qui contrôle la peur des gens devient leur maître » Machiavel
Il suffit de regarder le niveau des bains de Malte construit a dernier centenaire avant JC, le niveau d’il y a 2200 ans est le meme qu’aujourd’hui
Sur un sujet aussi important, vous ne devriez pas utiliser un vocabulaire aussi franchement climatosceptique (« démenti cinglant », etc.). Deux (2) auteurs indépendants viennent de publier un article dont les conclusions diffèrent de celles de cent quatre vingt quinze (195) scientifiques du GIEC : ne nous précipitons pas pour dire que les premiers disent vrai et que les seconds se trompent.
« Dans 95 % des cas étudiés à l’échelle mondiale, aucune accélération significative du niveau de la mer n’est détectable », écrivez-vous. La phrase exacte des auteurs est « environ 95% des emplacements considérés ne montrent aucune accélération statistiquement significative du rythme d’élévation du niveau de la mer ». Autrement dit, ils ne contestent pas l’élévation du niveau de la mer mais affirment qu’elle n’est pas aussi rapide que d’autres études le disent.
Cette étude est sûrement sérieuse, elle est d’ailleurs publiée par un journal scientifique de qualité, mais sur quelles données, sur quels « cas étudiés » repose-t-elle ? Les auteurs utilisent deux séries de données recueillies par des organisations scientifiques. Cependant, ils ont exclu respectivement 84% et 86% de leurs points d’observations. Ils ont donc mené leur étude sur un sous-échantillon à leur convenance. L’un de leurs critères de sélection était de disposer de données sur au moins 60 ans. Raisonnable ? Attendez un peu. Cela exclut toutes les mesures satellitaires du niveau des mers, pourtant considérées généralement comme très fiables ! Seules sont conservées des données issues de marégraphes (sensibles aux mouvements verticaux du sol) ou de capteurs de pression sous-marins (qui réclameraient un réétalonnage régulier). Autrement dit, les climatosceptiques auraient tort de se jeter sur cet article comme un canard sur une loche.
« 1,5 mm par an, soit près de 6 centimètres par siècle » ? 1,5mm x 100 = 150mm soit quinze centimètres. Pour ses corrections, ChatGPT va devoir réviser les multiplications.
Selon certains youtubeurs et autres « sachant » le taux de dioxyde de carbone qui serait responsable de tous nos maux climatiques et dont ils situent l’augmentation au début de l’ère industrielle, le pourcentage (bien que l’on parle en PPM) aurait doublé en 200 ans. Comment faisait-on à peine trois ans après la mort de Napoléon 1er pour mesurer ce taux ? Cella dit, ça ne veut pas dire qu’il faut négliger notre environnement et dégueulasser notre planète. Il y a des mesures à prendre pour réduire la pollution des sols, des rivières et des océans et là on ne peut pas ignorer notre responsabilité.
A propos de gouvernement par la peur, le plus effrayant pour nous serait l’effondrement de l’AMOC nous mettant en Europe du nord sous climat canadien. Néanmoins « pas avant 2100 » selon le GIEC si cela devait se produire. Pas plus rassurant pour autant pris à la lettre.
Pour répondre à PSCHITT:Si il y avait vraiment un risque mortel du à l’accélération inquiétante de la montée des océans, je ne pense que les américains qui sont parfaitement renseignés resteraient dans l’ile de Diego Garcia ( archipel des Chagos point stratégique du Pacifique ) après avoir renforcé les structures existantes
@ Hadrien Lemur : on ne mesurait pas le taux de CO2 au début du 19e siècle mais on peut mesurer aujourd’hui ce qu’il était à l’époque, et même des centaines de milliers d’années plus tôt, à partir des bulles d’air enfermées dans les glaces (https://climate.mit.edu/ask-mit/how-do-we-know-how-much-co2-was-atmosphere-hundreds-years-ago#:~:text=Scientists%20extract%20tiny%20air%20bubbles,CO2%20in%20those%20bubbles.).
Par ailleurs, si l’on cherche à réduire la pollution des sols et des eaux, pourquoi ne pas chercher aussi à réduire celle de l’air ? L’atmosphère est une couche gazeuse minuscule (seulement 12.000 m d’épaisseur pour la troposphère) fortement impactée par les activités humaines et dont le climat de la Terre dépend largement. L’humanité aurait tout intérêt à la traiter avec précaution !