Une adolescente de 14 ans est décédée le 20 septembre dernier dans une clinique privée de l’Etat de Durango au Mexique des suites de complications d’une intervention de chirurgie esthétique, pratiquée à l’insu de son père. Un fait divers qui a suscité l’attention mondiale en raison de la stupidité de son origine et de la gravité de son issue, et qui a remis au centre de l’actualité deux problématiques des sociétés modernes : l’influence nocive des réseaux sociaux et le déni d’autorité paternelle.
Paloma Nicole Arellano Escobedo est décédée suite à des complications post opératoires après une intervention de prothèses mammaires et de lipotransfert aux fesses – autrement nommé lifting brésilien des fessiers (BBL), l’une des interventions de chirurgie esthétique les plus dangereuses en raison d’un risque élevé de mortalité – offerte par sa mère pour ses 15 ans, et effectuée par son beau-père, le chirurgien Victor Manuel Rosales. Après une semaine en soins intensifs, pendant laquelle elle a accusé plusieurs arrêts cardiorespiratoires, la jeune patiente a nécessité une intubation et a été placée dans un coma artificiel, avant de perdre la vie.
Les nouveaux standards de beauté sont inaccessibles sans chirurgie
Le père de la jeune fille, séparé de la mère depuis des années, n’avait pas été mis au courant, et c’est le beau-père qui a frauduleusement fourni l’autorisation parentale nécessaire à l’opération. Il a dénoncé aux autorités que la mort est survenue après une chirurgie plastique autorisée uniquement par son ex-femme, Paloma Escobedo. Cette dernière a été arrêtée avec l’accusation d’ « omission de soins et d’usurpation de professions », ayant participé à l’opération de sa fille sans être une professionnelle de santé ; tandis que le médecin fait face aux accusations d' »abandon et de mauvaise pratique du service médical ».
Ce drame, bien que lointain et espérons-le, una tantum, a soulevé des problématiques croissantes partout où capitalisme et idéologie progressiste opèrent. Il est l’emblème malheureux de la fascination pour des standards de beauté totalement irréalisables sans chirurgie plastique, imposés par des réseaux sociaux aussi toxiques que puissants et dont les nouvelles générations sont psychologiquement dépendantes. Enfin, il incarne la négation de l’autorité paternelle.
Assimilée à un « patriarcat » malveillant largement fantasmé mais indissociable de la vulgate féministe, l’autorité des pères est ringardisée et entravée socialement et légalement, par le biais de décisions de justice inéquitables à la suite de divorce ou de séparation.
Mais le désastre de générations d’enfants ayant grandi sans père est désormais sous les yeux de tous. Il est grand temps que les hommes reprennent leurs droits, et en premier lieux ceux liés à la paternité.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : Capture BBC news mundo
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Une réponse à “Une Mexicaine de 14 ans décède suite à une intervention d’augmentation des seins et des fessiers réalisée sans accord paternel”
Bonjour,
L’homme français est perméable aux femmes. Pour l’instant, il est incapable suivre Dieu, Dieu qui par des femmes comme Jeanne d’Arc ou Thérèse de Lisieux, les ont pourtant encouragés à s’affirmer.
Les textes du jour disent « heureux le sein qui t’a porté » ce à quoi Jésus répond « Heureux plutôt ceux qui écoutent et suivent la parole de Dieu ». Nous sommes encore incapables d’une telle force en france. Et il n’y aura pas de progrès tant que cette situation perdurera. L’homme est l’avenir du monde.
Cdt.
M.D