Le préfet du Cantal Philippe Loos a étonné et ravi son auditoire lors d’un discours à Ytrac (Cantal) dont une partie fut prononcée dans un occitan aranais parfait !
L’intervention a eu lieu lors de la signature de la charte reconnaissant la cité cantalienne comme « Ciéuta Mistralenco » (Cité Mistralienne, du nom du prix Nobel de littérature en langue occitane Frédéric Mistral) à laquelle le haut-fonctionnaire était invité. L’organisateur de cette cérémonie était la maintenance d’Auvergne du Félibrige.
Philippe Loos a expliqué qu’il était originaire de l’Ariège et que, par conséquent, il parlait le « patés », c’est à dire l’occitan du Val d’Aran, petit territoire occitanophone situé en Catalogne Sud et dont les liens linguistiques et culturels avec le secteur de Bagnères de Luchon/Saint-Gaudens sont historiques.
Cette ouverture a la langue du pays est partagée par le nouveau recteur de l’île de Corse Rémi-François Paolini, lui aussi parfaitement bilingue (corse-français en l’occurrence), qui développe actuellement, comme jamais jusqu’alors, l’enseignement bilingue et immersif en Corse. Ce qui a pour premier avantage pour Paris d’apaiser toute tension scolaire avec les Corses, notamment les nationalistes.
Crédit photo : Site internet préfecture du Cantal
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3 réponses à “Quand le préfet du Cantal parle l’occitan lors d’une cérémonie”
Un préfet avec un peu de culture? Une culture autre que la pseudo culture ENA / Science Po / Le Monde? Je fais finir par me faire avoir!
La seule chose à laquelle je donne crédit aux préfets c’est leur capacité à réduire une division administrative en centre de détention des peuples et des cultures… il faut donc que les uns et les autres soient bien près de la liberté pour que l’un ou l’autre des préfets ne dédaigne pas la culture, la vraie, même celle dont il provient.
En effet, toute la « formation » de la préfectorale, consiste à dénigrer toute culture autre que la pseudo culture dont je parlais plus haut, et les peuples. Ce qui fait que la contrainte administrative qu’il impose sur tous les aspects (économiques, politiques, fonciers etc.) de la vie de l’entité administrative dont il a la charge (ou plutôt la garde), contrainte administrative qui réduit à quia les peuples et les cultures, ne lui pose aucun cas de conscience c’est que sa conscience à été oblitérée avec le dénigrement de la culture et des peuples.
Soyons donc prêts à des coups tordus et des coups bas lorsque des préfets montrent une apparente faiblesse dans leur poigne d’acier anti-culturelle.
Nommez un préfet qui parle la langue de la région est une décision remarquable. Enfin on promeut la bonne personne à la bonne place ( au moins , capable de comprendre et de ressentir les besoins du département qu’il administre ). S’il pouvait en être de même avec les ministres en nommant une personne qui connait réellement les problèmes liés à son ministère.
Penaos??? ‘maon kou’et war va reo’ pa ‘m eus lenn ar penn-skrid-se! Biskoaz kement all un Aotrou Prefed kad da gomz ur yezh all hag ar gallek! Spontus! Ne jomo ket pell prefed!