Une scène de chaos et de terreur s’est produite samedi soir à bord d’un train reliant Doncaster à Londres. Peu après son départ de Peterborough, vers 19 h 30, un passager armé d’un long couteau de cuisine a attaqué plusieurs voyageurs, blessant onze personnes, dont certaines grièvement.
L’attaque, d’une durée d’environ quatorze minutes, a semé la panique parmi les passagers, dont de nombreux supporters de Nottingham Forest de retour d’un match. Certains ont tenté de fuir vers les autres wagons, d’autres se sont barricadés dans les toilettes. Des témoins décrivent des scènes de “film d’horreur”, les sièges recouverts de sang, des cris, et des blessés tentant d’arrêter l’hémorragie avec leurs vêtements. Un employé de la compagnie LNER, salué comme un héros, a tenté de s’interposer et se trouve désormais entre la vie et la mort. Un autre passager, plus âgé, s’est interposé pour protéger une jeune fille, recevant des coups de couteau à la tête et au cou.
Le conducteur a réussi à immobiliser le train en urgence à la gare de Huntingdon, dans le Cambridgeshire, permettant l’intervention rapide de la police armée. L’assaillant, vêtu de noir, a été vu sur le quai, hurlant « Tuez-moi ! Tuez-moi ! », avant d’être neutralisé par un tir de Taser et maîtrisé au sol.
CCTV from the Huntington train mass stabbing shows police taser the wrong man on the platform, who screamed « it’s not me » as they fired at him. pic.twitter.com/MoQJQF7CGK
— Tommy Robinson 🇬🇧 (@TRobinsonNewEra) November 2, 2025
CCTV of the train knifeman has been released.
Screams can be heard as people flee the mass stabbing.
The attacker calmly walking away, knife in hand. pic.twitter.com/SInlzilYcX
— Tommy Robinson 🇬🇧 (@TRobinsonNewEra) November 2, 2025
« Le diable ne va pas gagner »
Une passagère, Dayna Arnold, a raconté au Telegraph que l’agresseur s’était approché d’elle, le couteau à la main : « J’ai dit : “S’il vous plaît, ne faites pas ça.” Quelque chose a changé dans son regard, et il a dit : “Le diable ne va pas gagner.” »
Ces propos, à connotation religieuse, ont d’abord fait craindre un acte terroriste, mais la police britannique a rapidement écarté cette hypothèse.
Le principal suspect, un homme noir de 32 ans, britannique de naissance, reste en garde à vue pour tentative de meurtre. Un second individu de 35 ans, a été arrêté puis relâché sans suite.
Face à l’émotion suscitée par cette attaque, les forces de l’ordre ont annoncé un renforcement exceptionnel de la présence policière dans les grandes gares et sur les trains de la ligne Est, notamment entre Londres, Birmingham, Leeds, York et Manchester. Le roi Charles III a exprimé sa “profonde consternation” et adressé ses “pensées les plus sincères aux victimes et à leurs proches”. Le chef de l’opposition, Keir Starmer, a salué “le courage exceptionnel” des passagers et du personnel ferroviaire, ainsi que “le professionnalisme exemplaire” des secours.
Polémique sur la communication policière
La police a mis près de quinze heures avant de révéler que le principal suspect était né au Royaume-Uni, ce qui a provoqué des critiques et alimenté de nombreuses rumeurs en ligne. Plusieurs responsables politiques, dont le conservateur Chris Philp, ont dénoncé ce manque de transparence.
M. Philp a par ailleurs appelé à un “usage massif” du stop and search (contrôle au faciès et fouilles préventives) pour retirer davantage d’armes blanches de la circulation, ainsi qu’à la généralisation de la reconnaissance faciale dans les gares et les centres-villes afin d’identifier les délinquants violents.
Le ministère de l’Intérieur a confirmé qu’une consultation publique serait prochainement lancée pour étendre ces technologies, jugées “indispensables pour protéger le public et rendre justice”.
Cet épisode intervient dans un climat déjà tendu au Royaume-Uni, marqué par une multiplication des agressions au couteau. Le gouvernement est accusé d’impuissance face à cette violence endémique, souvent liée à des troubles psychiatriques, à la drogue ou à la désagrégation du tissu social dans les grandes villes.
Jon Yates, directeur du Youth Endowment Fund, estime que le pays “doit désormais appliquer au crime ordinaire les méthodes de prévention développées pour le terrorisme”, en croisant les informations des services de santé, de justice et de police afin de repérer à temps les individus dangereux.
Mais pour beaucoup d’observateurs, cette énième attaque confirme surtout l’échec des politiques sécuritaires britanniques et l’effritement du sentiment d’ordre public dans une société devenue méfiante, fragmentée et à fleur de peau.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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5 réponses à “Attaque au couteau sur un train Londres-Doncaster : onze blessés graves”
Encore une fois la tête sous le sable. La réalité de la dangerosité de cette immigration incontrôlée est quotidienne. Tant que cela ne touche pas les nantis tout va bien. On élimine les britanniques blancs à petits feux. L’homo Sapiens éradiquant l’homo Néandertalien. Qu’on ne m’explique pas que cette situation absurde n’est pas voulue au bénéfices de quelques uns.
Tout va très bien,madame la marquise…
Ce n’est pas au taser qu’il aurait dû être arrêté…il aurait dû être abattu sur place !! La légitime défense, la protection par la police…ça n’existe plus??
»Le suspect est né en Grande-Bretagne »…mais »on » ne nous dit pas sa religion…comme chez nous(quand un terroriste est arrêté)les médias disent »Le suspect a des troubles psychiatriques »…
Oui né en Grande Bretagne eh bien que l’on nous montre sa tronche et par nous-mêmes nous verrons s’il a morphologie d’un Saxon, d’un Ecossais, d’un Normand ou la tignasse rouge d’un Irlandais.