La Cour des comptes alerte sur une “perte de contrôle” des finances sociales, tandis que le gouvernement mise sur des économies incertaines
Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à examiner le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, la Cour des comptes tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme.
Selon son rapport publié le 3 novembre, les comptes sociaux français demeurent profondément déséquilibrés, malgré un discours gouvernemental qui évoque un “début de redressement”.
En deux ans, le déficit global aurait plus que doublé, passant d’environ 10 milliards d’euros en 2023 à près de 23 milliards en 2025.
Un gouffre qui se creuse malgré la fin des crises
Cette situation est d’autant plus préoccupante que la France n’est pas confrontée à une crise sanitaire ni à une récession.
Les causes sont multiples : explosion du coût des soins de ville, revalorisation salariale dans les professions médicales, vieillissement de la population, et ralentissement des recettes liées à une croissance économique anémique.
La branche maladie demeure la plus déficitaire, avec un “trou” évalué à plus de 17 milliards d’euros en 2025.
La vieillesse, tirée par les départs massifs à la retraite et des pensions plus élevées que celles des générations précédentes, ajoute près de 6 milliards de déficit supplémentaire.
En somme, le modèle de protection sociale français s’essouffle : les dépenses croissent plus vite que les recettes, et le rétablissement promis reste suspendu à des hypothèses économiques optimistes.
Un plan de redressement sous haute incertitude
Le gouvernement de Sébastien Lecornu prévoit de ramener le déficit à 17,5 milliards d’euros en 2026, en combinant hausses de prélèvements et réduction des dépenses.
L’effort global est chiffré à près de 11 milliards d’euros, dont 9 milliards d’économies sur la dépense sociale.
Parmi les leviers évoqués figurent :
- le gel temporaire de certaines prestations sociales (dont les retraites),
- le doublement des franchises médicales et participations des assurés,
- une baisse des prix des produits de santé,
- et un effort d’économies dans les hôpitaux.
Mais ces mesures, déjà contestées politiquement, reposent sur un équilibre fragile.
Une partie d’entre elles a été modifiée ou supprimée en commission parlementaire, réduisant d’autant les marges de manœuvre budgétaires.
Une trajectoire intenable sans réforme structurelle
Au-delà du court terme, la Cour des comptes souligne le caractère structurel du déséquilibre : sans réformes profondes, le déficit annuel pourrait stagner autour de 17 à 20 milliards d’euros jusqu’en 2029, aggravant une dette sociale déjà colossale.
Les organismes gestionnaires (ACOSS et CADES) se retrouvent dans une situation tendue.
L’ACOSS, qui assure la trésorerie de la Sécurité sociale, doit emprunter sur les marchés pour combler ses besoins, tandis que la CADES, chargée de rembourser la dette, voit sa capacité d’amortissement menacée.
La Cour évoque même un risque de liquidité à moyen terme si aucun retour à l’équilibre n’est engagé rapidement.
En 2019, la Sécurité sociale française avait brièvement retrouvé l’équilibre, avant de replonger dans le rouge avec le Covid et les politiques de relance.
Cinq ans plus tard, la situation s’est durablement dégradée, sans choc économique majeur.
Ce paradoxe illustre la perte de pilotage d’un système devenu rigide, coûteux et dépendant d’un endettement permanent.
Le constat de la Cour est sans détour : l’État ne peut plus se contenter de rustines budgétaires.
Les réformes nécessaires — rationalisation des dépenses médicales, maîtrise du coût des arrêts maladie, redéfinition du périmètre des prestations — exigeraient un courage politique aujourd’hui absent.
Une France sociale à crédit
En l’état, le modèle social français fonctionne à découvert.
Chaque euro distribué l’est désormais au prix d’un endettement supplémentaire, reporté sur les générations futures.
La Cour des comptes plaide pour un “consensus national” autour du financement de la protection sociale — mais ce consensus paraît plus illusoire que jamais dans un pays fracturé entre assistanat et fiscalité étouffante.
Le “début de redressement” évoqué par le gouvernement ressemble moins à un virage qu’à un ralentissement dans la pente.
La France continue, en raison d’erreurs des élus et de financements scandaleux depuis des décennies de vivre au-dessus de ses moyens, et la Sécurité sociale, jadis symbole de solidarité, devient peu à peu le miroir de son impuissance budgétaire.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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10 réponses à “Budget de la Sécurité sociale 2026 : un redressement fragile, une dette sociale qui s’enfonce”
J’ai encore signé une pétition contre la vaccination obligatoire des soignants et des personnes âgées en EPAHD contre le Covid associé à la grippe prévue par ce Plfss 2026 et vous invite à faire de même sur le site des Patriotes car c’est une mesure liberticide.
On connaît les causes du problème; soigner la planète entière! Alors on arrête et cela ira mieux.
Bon bah déjà, si Nicolas, François et Marine rendaient l’argent, ce serait un premier pas 😂
Oui , surtout le Nicolas qui a vendu aux ricains à bas coût , 600 tonnes d’or de la France , remis la France dans l’OTAN et l’UE contre l’avis des français .
Ces traitres méritent l’échaffaud pour haute trahison , ce qu’il s’est bien empressé de supprimer !
Comme ailleurs , agir sur les dépenses à supprimer telles l’AME, les fraudes, la prise en charge à 100% des actes de chirurgie et traitements hormonaux à vie pour transgenrer !!! Mais de tout ça, on évite d’en parler ….
ALERTE ROUGE !
Pour combler les déficits y aurait-il des solutions?
Il faut savoir que la MGEN (mutuelle générale de l’éduction nationale) à laquelle n’adhèrent pas QUE des enseignants (mais obligatoire pour les enseignants), NE REMBOURSE PAS SES ADHERENTS. Les plaintes sont nombreuses et récurrentes. Il suffit pour le constater de jeter un coup d’oeil sur le site d’évaluation TRUSPILOT pour voir les avis des gens rattachés à ce système. Les soins médicaux ne sont pas remboursés, même des consultations basiques de généralistes. Beaucoup d’adhérents qualifient ce système « d’arnaque et d’escroquerie » avec des personnels « incompétents, laxistes et de mauvaise foi » et une difficulté ou impossibilité de réclamer. Beaucoup pensent qu’en dépit des énormes prélèvements mensuels sur leur compte bancaire ils ne « verront jamais la couleur de leur argent ».
Quand on sait que ce système maladie est selon des adhérents « une succursale du Parti Socialiste » on a compris comment ça fonctionne.
Asseyez-vous sur votre argent pendant que des profiteurs qui ne mettent pas un sou dans la caisse commune bénéficient de tous les soins gratuitement même celui de se faire recoller les oreilles après un voyage clandestin jusqu’à la belle France.
@RAYMOND « Soigner la planète entière » GRATUITEMENT et NE PAS REMBOURSER les Français qui cotisent tous les mois. Allez voir ce qui est dit sur le site d’évaluation TRUSPILOT à propos de la Mutuelle maladie MGEN. Vous allez être TRES surpris !
Rozven, il y a des Nicolas et des François qui paient cher tous les mois pour la maladie et qui NE SONT PAS REMBOURSES des soins médicaux « sécurité sociale et complémentaire » par leur assurance.
Le budget de la Sécurité Sociale est en profond déficit depuis l’année du virus de laboratoire SARS COV 2 et surtout les faux vaccins annihilant l’immunité. Résultat : 300’00090 AVC myocardite cancers foudroyants ou turbo cancers, maladie de dégénérescence des organes etc. etc. Coût global en plus des coût sociaux des immigrés malades, + 7 milliards. Vous avez tout compris. Ce constat a été fait dans de nombreux pays des effets secondaires, des faux vaccins et la France ne veut pas reconnaitre cela malgré les demandes incessantes des élus, alors qu’aux USA les procès sont en cours comme dans 16 autres pays. L’Europe ne veut pas admettre les contrats secrets avec Pfizer magouilles à 27 milliards.
Alors où passe l’argent ?