Croatie. Jean-Michel Nicolier, le Français de Vukovar : la justice, enfin, après le martyre [Interview de Ghislain Dubois, avocat de sa famille]

Plus de trente ans après la guerre d’indépendance croate, les restes de Jean-Michel Nicolier, jeune Français tombé à Vukovar en 1991, ont été identifiés. Symbole d’un engagement absolu, Nicolier avait quitté Vesoul à 25 ans pour défendre la liberté du peuple croate, avant d’être exécuté par les milices serbes lors du massacre d’Ovčara. Son corps, découvert en septembre dernier, va enfin reposer à Vukovar, la ville qu’il avait refusé d’abandonner.

Son avocat, Maître Ghislain Dubois, auteur d’un livre intitulé, Né français mort croate, qui évoque son histoire (Dualpha, à acheter pour aider la famille modeste de Jean-Michel Nicolier dans son combat pour la vérité)revient pour Breizh-info.com sur cette identification historique, le combat judiciaire mené pour la vérité et la mémoire, et le destin d’un jeune homme que la Croatie honore comme un héros, mais que la France, trop souvent, a oublié.

Le livre est écrit et vendu pour aider la famille dans son combat judiciaire.

 

Breizh-info.com : Maître Dubois, plus de trente ans après la guerre, les restes de Jean-Michel Nicolier viennent enfin d’être identifiés en Croatie. Quelle a été votre première réaction en apprenant la nouvelle ?

Un profond soulagement pour sa maman Lilyane Fournier, et son frère Paul Nicolier qui peuvent enfin faire leur deuil et retrouver la sérénité de pouvoir enterrer dignement et chrétiennement Jean-Michel, dans le cimetière de Vukovar, Et pour l’avocat que je suis, la conscience d’une étape essentielle, dans le cadre de la procédure que je mène pour la famille. Nous disposons en effet maintenant du corps, c’est-à-dire de la preuve irréfragable de l’assassinat de Jean-Michel.

Breizh-info.com : Comment sa mère, Lyliane Fournier, a-t-elle accueilli cette confirmation qu’elle attendait depuis plus de trois décennies ?

Avec une joie et un soulagement incommensurables. Elle sait maintenant, à plus de 80 ans, où est son fils aîné et qu’elle aimait tant, dont elle était si proche. Elle a maintenant la certitude absolue d’être auprès de lui quand elle le souhaite, sur sa tombe. Et celle de pouvoir être enterrée, à sa propre mort, à ses côtés, sur cette terre de Croatie qu’il aimait tant et qu’elle a appris à aimer, elle aussi

Breizh-info.com : Cette identification clôt-elle un combat, ou au contraire en ouvre-t-elle un nouveau, notamment sur la recherche de vérité et de justice ?

Cette identification est, sur le plan judiciaire, une étape essentielle, dans la poursuite de l’assassin de Jean-Michel et de sa condamnation par la justice française.

Nous disposons maintenant du corps de Jean-Michel, et nous connaissons le nom de son assassin. Qui a revendiqué à l’époque son geste criminel. L’autopsie dont nous attendons les résultats officiels, mais dont je connais déjà certains détails importants, corrobore les témoignages de survivants du massacre d’Ovçara (264 Croates assassinés par les Serbes, après avoir subis tortures et pour les femmes, viols collectifs). Les restes de Jean-Michel ont révélé les tortures qu’il a subi avant d’être abattu d’une balle dans la nuque.

J’ai demandé à Madame la Juge d’instruction en charge de ce dossier, à Paris, de décerner mandat d’arrêt international à l’encontre de l’assassin.

Il appartient à l’Etat de Serbie de le livrer.

A défaut de quoi, je suis fermement décidé, avec mes clients qui me suivent totalement dans cette stratégie, d’attraire en justice l’Etat de Serbie pour complicité de meurtre, d’obstruction à la justice. S’agissant d’un crime de guerre sinon d’un crime contre l’humanité en ce qui concerne le massacre d’Ovça, le 20 novembre 1991.

Breizh-info.com : Qui était vraiment Jean-Michel Nicolier ? Un idéaliste, un catholique engagé, un jeune patriote ? Qu’est-ce qui a poussé ce jeune Français de 25 ans à partir combattre en Croatie en 1991, si loin de Vesoul ?

Jean-Michel était très chrétien. Il portait d’ailleurs en permanence autour du cou le chapelet offert par le Pape Saint Jean-Paul II. Il était un idéaliste altruiste et non un militant politique. Il a toujours été passionné par l’Histoire et l’actualité, et a donc suivi les évènements d’Ex-Yougoslavie dès le début.

Quand il a senti que les troubles liés à la volonté d’indépendance de la Slovénie et de la Croatie qui cherchaient à se détacher du pouvoir serbo-communiste de Belgrade qui les oppressait depuis la fin de la seconde guerre mondiale, allaient se métamorphoser en une véritable guerre d’indépendance, il a décidé de se porter, à son petit niveau, au secours des Croates dans leur lutte légitime pour leur liberté

Breizh-info.com : Pour les lecteurs français qui connaissent mal cette guerre, pouvez-vous rappeler ce qu’a représenté Vukovar, ce siège qui a marqué l’Europe des années 1990 ?

Vukovar est une petite ville du nord-est de la Croatie, à la frontière avec la Serbie, celle-ci étant constituée par le Danube.

Selon le recensement de 1991, la municipalité de Vukovar compte 84 189 habitants: 36 910 Croates (43,8%), 31 445 Serbes (37,4%), 1 375 Hongrois (1,6%), 6 124 (7,3%) de ceux qui se sont déclarés Yougoslaves et 8 335 (9,9%) d’autres ou indécis.

En 1991, la ville de Vukovar possède une population totale de 44 369 habitants: 21 065 Croates (47,2%), 14 425 Serbes (32,3%), 919 Russes (2,1%), 694 Hongrois (1,5%), 147 Slovaques (0,3%), 94 Allemands (0,2%), 4 355 qui se sont déclarés Yougoslaves (9,8%) et 2 940 (6,6%) autres ou indécis.

Quand les paramilitaires serbes et l’armée régulière yougoslave entreprirent de « rétablir l’ordre » en Croatie et en Slovénie, Vukovar était la première ville parce que ville-frontière, sur leur route. Ils ne se doutaient pas que quelques centaines de résistants allaient tenir, contre la marine serbe qui était maîtresse du Danube, contre l’aviation serbe qui était maîtresse des airs, et contre les troupes au sol disposant seules d’armes modernes, de chars et d’autres véhicules blindés,… du 25 août  au 18 novembre 1991 !

La ville fut pratiquement rasée de la carte.

Mais, la reddition de Vukovar, le 18 novembre 1991, n’allait pas pour autant mettre fin à son martyre. En effet, viols collectifs, massacres, déportations, exactions de toutes natures sont commis par les Serbes qui cherchent à se venger de cette résistance aussi surprenante, inattendue d’eux, que héroïque. Encore à ce jour on découvre charniers et cadavres… jusque dans la décharge publique de la ville, à plus de 17 mètres de profondeur.

Breizh-info.com : Vous parlez dans votre livre d’un affrontement à la fois politique, ethnique et religieux. En quoi la dimension spirituelle, notamment le clivage entre catholicisme et orthodoxie serbe, a-t-elle pesé dans ce conflit ?

C’est Monseigneur Stankovic, le responsable d’alors, de Karitas-Zagreb, qui me répondra à cette question. Je ne peux mieux faire que de vous livrer son témoignage :

«La guerre a commencé voici deux ans, à partir des casernes de l’Armée Fédérale (l’ancienne armée you­goslave) et des villages comprenant une importante minorité serbe. Les Serbes s’attaquèrent systématiquement à tout ce qui constitue les attaches du peuple croate à sa terre : églises d’abord, écoles, hôpitaux etc… En effet, il s’agissait de provoquer l’exode, le départ brutal des populations croates. Plus tard, ils utiliseront la même méthode à l’égard de la population bosniaque.

«Il ne s’agit pas d’une guerre classique, mais de terrorisme pur et simple dont l’objectif est la popula­tion elle-même, avant d’être les forces armées contre lesquelles on se bat.

«Cette guerre a en fait plusieurs causes concomi­tantes :

– la volonté des Serbes de construire la mythique Grande Serbie.

– la haine ancestrale des Serbes, et singulièrement de l’Eglise Orthodoxe serbe, à l’égard de la Chrétienté d’Occident, de Rome et de la Catholicité. Cette haine manifestée par l’Eglise Orthodoxe serbe, ou du moins par une partie importante de son clergé, remonte au temps des croisades. En effet, les Croisés se sont, hélas, comportés en conquérants vis-à-vis de l’Empire de Constantinople.

Enfin, la haine que les Serbes manifestent à l’égard des Musulmans depuis que la noblesse serbe fut défaite par l’Empire Ottoman lors de la bataille du Kosovo, en 1389; bataille qui mit fin, comme on le sait, à l’indépendance de la Serbie.

Il faut en effet rappeler que l’Eglise Orthodoxe ne connait pas la séparation entre le Religieux et le Temporel, distinction qu’à toujours connue l’Eglise Catholique, depuis l’Empire Romain d’Occident.

«Dans les pays socialistes, singulièrement, l’Eglise Orthodoxe a toujours, dans son immense majorité, collaboré avec le pouvoir. Le Patriarche russe fut longtemps élu parmi les membres du clergé apparte­nant au K.G.B. Ce fut la même chose en Yougoslavie sous le règne de Tito, et cela continue en Serbie.

«Cela dit, il ne faut pas nier qu’il existe en Serbie une opposition, tant civile que religieuse.

«Mais la dictature, le système policier hérité de Tito, l’empêche de se manifester trop clairement.

«Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II a parfaitement saisi, dès le départ, la situation. Sans doute est-ce aussi parce qu’il est polonais, originaire d’un des pays de l’ex-Europe socialiste ?

«Ses prières et son soutien nous vont droit au cœur.

«Hélas, il n’en est pas toujours de même en ce qui concerne les responsables religieux du reste de l’Euro­pe. Ils furent trop longtemps – comme les gouverne­ments occidentaux — soumis à la désinformation, aux discours de Belgrade, c’est-à-dire des dirigeants com­munistes et de leurs amis occidentaux. Mais je dois à la vérité dire qu’un changement perceptible est en train de s’opérer dans les mentalités des clercs de vos pays. Nous devons cela, et au soutien du Vatican, et aux atrocités, au véritable génocide dont les Catholiques et les Musulmans sont victimes dans les territoires occu­pés par les milices serbes ».

Breizh-info.com : Que sait-on aujourd’hui des dernières heures de Jean-Michel Nicolier, après sa capture à l’hôpital de Vukovar ? Trente-quatre ans plus tard, comment les Croates parlent-ils de lui ?

Son corps a parlé et ce qu’il dit confirme tous les témoignages rassemblés à ce jour.

Comme vous le savez, le 18 novembre 1991, Vukovar tombe. Jean-Michel est quant à lui depuis plusieurs jours, hospitalisé dans l’hôpital de la ville. Celui-ci n’est que décombres en surface, et le personnels et les patients se terrent et s’activent dans les caves.

Le 19 novembre 1991, contre les accords humanitaires pris par leurs chefs avec le gouvernement croate, les Serbes prennent possession de l’hôpital et le lendemain, 20 novembre 1991, ils évacuent 264 personnes à l’aide de 5 autocars, au nez et à la barde des observateurs de l’ONU…

Première étape, une caserne de l’ex-armée yougoslave puis, la ferme de cochons de Ovçara, située à 4 km au Sud-ouest de Vukovar. Là, les bus s’arrêtent et les miliciens et soldats réguliers serbes dont descendre les détenus, les font passer en courant, entre deux rangées de Serbes qui les frappent et les dépouillent, avant que de les enfermer dans un hangar. Dans le hangar les détenus sont battus, une femme en ceinte est violée à plusieurs reprises avant d’être éventrée et donc assassinée.

Jean-Michel est parmi les détenus. On appelle « le fils de pute français ». Il se présente. Il est aussitôt passé à tabac avant d’être emmené inconscient, à l’extérieur, et d’être abattu d’une balle dans la nuque. Son corps sera découvert, 34 ans plus tard, enterré à un mètre de profondeur, à quelques 150 mètres de l’entrée du hangar. Le jeudi 25 septembre 2025, il est déterré avec deux autres victimes de ce massacre qui est le plus important en Europe depuis la fin de la seconde guerre mondiale comme le déclara alors Margaret Thatcher.

Pour les Croates, il est une idole. Le Français de Vukovar. Celui que ses camarades sont venus chercher à l’hôpital de Vukovar pour fuir avec eux et qui a refusé : « je venu pour le meilleur et pour le pire » déclarait-il le 19 novembre 1991 à deux journalistes français tombés suis lui par hasard dans les couloirs des sous-sols de l’hôpital, la veille de son assassinat.

Le pont de la ville de Vukovar porte son nom et on trouve à son entrée une statue du jeune français. Ses funérailles donneront lieu, ce 7 novembre 2025, à un rassemblement de plusieurs dizaines de Croates venus de tout le pays, et en présence des plus hautes autorités nationales. J’y serai pour ma part aux côté de mes clients et amis.

Breizh-info.com : En France, au contraire, son nom reste méconnu. Comment expliquez-vous cette forme d’oubli national ? Est-il exagéré de dire que Jean-Michel Nicolier a été un volontaire européen, au sens noble du terme : un Français tombé pour la liberté d’un autre peuple ?

Comme le disait Hassan II, feu le Roi du Maroc : « l’Europe de l’Ouest est sous le joug du poulet, du bon vin, et de l’abstraction ». Il paraphrasait en quelque sorte l’historien latin Tacite qui disaient de ses contemporains : « ruerunt in servitudinem » (ils se ruent dans la décadence). La jeunesse de France, et plus généralement d’Occident disposent pourtant de tant et tant de modèles à suivre mais ce ne sont plus eux que l’on enseigne à l’école ni dans la plupart des familles. Mais parfois, dans nos villes et campagnes se sont levés et se lèvent encore de jeunes gens et de jeunes filles qui portent témoignage. Jean-Michel est né à Vesoul, ce n’est pas si loin de Domrémy…

Jean-Michel n’était en tout cas ni un exalté ni un doctrinaire, et encore moins un mercenaire. Il est parti là-bas, avec, comme disent les marins, sa bite et son couteau, comme seul bagage, un appareil photo et l’envie d’être utile. C’est le hasard qui l’a mis sur la route, à Zagreb, de jeunes résistants qui partaient pour Karlovac, autre ville martyre de Croatie, puis il les suivra en septembre 1991 à Vukovar.

Oui, Jean-Michel est comme vous le dites et au sens que vous donnez à ces mots, un volontaire européen.

Breizh-info.com : Vous représentez Lyliane Fournier dans la procédure ouverte à Paris. Quelles sont aujourd’hui les démarches concrètes auprès des autorités croates et serbes ? Où en est la coopération de Belgrade, souvent accusée de protéger certains responsables de ce massacre ?

Aujourd’hui, après avoir retrouver le corps de Jean-Michel, le combat judiciaire continue en vue d’attraire devant la justice française l’assassin de ce dernier qui se cache quelque part en Serbie, sous une fausse identité, et peut-être après avoir subi quelque intervention chirurgicale, protégé depuis toujours qu’il est par les services serbes. Quand vous pensez qu’il a témoigné devant le tribunal pénal de Belgrade sous statut de « témoin assisté »… !

Mais foin de telle protection devant la justice française. Car nous parlons ici de crime de guerre et tant le droit français que le droit international ne laissent aucune place à une quelconque immunité ni à une quelconque prescription.

L’assassin présumé de Jean-Michel Nicolier, au centre

Et si la Serbie ne le livre pas, ne fait pas droit au mandat d’arrêt international que je postule de la justice française, je la poursuivrais également pour complicité de crime de guerre et d’obstruction à la justice.

Breizh-info.com : Que représente aujourd’hui, pour vous, l’histoire de Jean-Michel Nicolier : un drame individuel, ou un symbole européen plus vaste ?

Un exemple à méditer et à suivre. Pour toute notre jeunesse.

Et à titre personnel, je laisse le dernier mot à Lyliane, sa maman : « A un an d’intervalle en Croatie, vous vous seriez peut-être connus, vous seriez devenus amis, et vous auriez été parrains l’un et l’autre d’un des enfants de l’autre… Si Jean-Michel avait survécu, bien sûr »

Propos recueillis par YV

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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Une réponse à “Croatie. Jean-Michel Nicolier, le Français de Vukovar : la justice, enfin, après le martyre [Interview de Ghislain Dubois, avocat de sa famille]”

  1. Bisalli dit :

    Au final les américains ont une base en plein centre de l’Europe grâce au soutien des européens.
    L’UE a permis de s’agrandir grâce à la dislocation de la Yougoslavie.
    Le restant est de la propagande qui pointe du doigt l’autre comme le méchant, tout est de la géopolitique, aujourd’hui c’est l’Ukraine et demain peut-être nous.

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