En 2026, le Musée national de la Marine met le cap sur l’histoire et les profondeurs — la Bretagne au cœur de la nouvelle saison

Entre hommage aux 400 ans de la Marine nationale et exploration des abysses, Port-Louis, Brest et Rochefort accueilleront des expositions majeures qui rappellent combien la Bretagne demeure l’âme maritime de la France.

L’année 2026 s’annonce exceptionnelle pour le Musée national de la Marine, qui déploie une saison placée sous le double signe de l’histoire et de l’aventure scientifique. À travers son réseau — Paris, Brest, Port-Louis, Rochefort et Toulon — l’institution célèbre les 400 ans de la Marine nationale tout en lançant un grand cycle d’expositions baptisé « L’Appel des profondeurs », dédié à la conquête des océans et à la fascination qu’ils exercent sur l’esprit humain.

Pour la Bretagne, terre d’amiraux, de chantiers et de découvreurs, cette programmation est bien plus qu’un hommage : c’est une redécouverte de son rôle central dans la construction de la puissance maritime française.

400 ans de la Marine nationale : la mémoire d’une nation maritime

Au cœur de cette saison 2026, l’anniversaire des 400 ans de la Marine nationale sera marqué par une série d’événements d’envergure.
Au Palais de Chaillot, à Paris, le musée présentera du 13 mai au 2 août 2026 une grande exposition intitulée La Marine et les peintres, retraçant quatre siècles de représentation du monde maritime à travers des chefs-d’œuvre signés Vernet, Manet, Méheut, Le Lorrain ou Signac.

Le 46e Salon de la Marine, organisé sur la même période, mettra à l’honneur les Peintres officiels de la Marine, véritables passeurs d’émotion et de mémoire.

Des conférences, projections et rencontres ponctueront toute l’année sur l’ensemble du territoire, afin de rappeler que la Marine, loin d’être une institution figée, incarne encore aujourd’hui la continuité de la France sur les mers.

L’Appel des profondeurs : cinq expositions, cinq ports, une même fascination

De mai 2026 à juin 2027, le musée déploie un parcours inédit à travers la France maritime, avec une série d’expositions simultanées sur l’exploration sous-marine.

• Port-Louis : “Machines des mers, les inventions d’Henri Dupuy de Lôme”
  Du 22 mai au 15 novembre 2026, le musée rend hommage à l’ingénieur lorientais Henri Dupuy de Lôme, figure pionnière de la navigation moderne. Ses sous-marins, ballons et navires cuirassés révolutionnèrent la marine du XIXe siècle et incarnent l’esprit d’innovation breton.
• Brest : “La cartographie des profondeurs”
  Du 26 juin 2026 au 7 mars 2027, le site brestois explore l’histoire de la cartographie sous-marine, des premières sondes manuelles aux satellites et véhicules autonomes. Une exposition qui lie l’héritage de l’hydrographie française — née à Brest — aux technologies d’aujourd’hui.
• Rochefort : “Au poste de plongée ! L’aventure des premiers submersibles”
  À partir de septembre 2026, une plongée dans les débuts de la navigation sous-marine, du “Plongeur” de 1863 aux premiers sous-marins militaires. Une histoire où l’audace technique rencontre l’esprit d’exploration.
• Paris : “Profondeurs, une aventure à travers le temps” (octobre 2026 – février 2027)
  Une exposition immersive sur la fascination humaine pour les abysses, entre art, science et mythologie.
• Toulon : “La Méditerranée, berceau de l’aventure sous-marine” (novembre 2026 – juin 2027)
  Du commandant Cousteau aux technologies de pointe, un hommage au littoral provençal et à son rôle fondateur dans la plongée.

À Toulon, le musée restaurera également le bathyscaphe FNRS III, engin mythique des années 1950, symbole d’une époque où la France se rêvait pionnière des grandes profondeurs.

En marge de ces grands axes, le Musée national de la Marine proposera aussi à Paris, au début de l’année, Les artistes prennent le large (21 janvier – 9 mars 2026), retraçant l’expérience d’artistes embarqués sur un porte-conteneurs traversant les océans. En mars, le festival La Grande Marée reviendra pour sa deuxième édition, mêlant débats, projections et expositions autour du rapport de l’homme à la mer.

 La Bretagne, cœur battant de la France maritime

En 2026, la Bretagne retrouve pleinement son rôle historique de vigie et de laboratoire de la mer.
Entre Lorient, Brest et Rochefort, les musées du littoral rappellent que la puissance maritime française s’est forgée ici — dans les arsenaux, les chantiers, les écoles d’hydrographie et les ports militaires.

Dans une époque où la France semble souvent oublier son horizon marin, cette saison du Musée national de la Marine sonne comme un rappel : un peuple qui tourne le dos à la mer oublie une partie de lui-même.

llustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

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