Une opération humanitaire menée par la Belgique a déclenché une vive controverse politique après la diffusion d’images montrant deux adolescents évacués de Gaza portant des sweatshirts ornés d’un fusil d’assaut M16. Les deux mineurs faisaient partie d’un groupe de 75 personnes arrivées fin octobre à l’aéroport d’Ostende, dans le cadre d’un dispositif qui a permis, depuis 2023, l’accueil d’environ 850 Palestiniens.
Kinderen uit Gaza komen aan in België in truien met afbeeldingen van M16-aanvalsgeweren op de voor- en achterkant.
Gaat allemaal goed komen in Europa…🙄 pic.twitter.com/zf2vs8aC5K— Mariana_news✡🇮🇱🎗חי (@Marianasoux) November 13, 2025
Des images qui ravivent le débat sur le contrôle des arrivées
Selon plusieurs médias, ce type de vêtement — représentant un M16, arme utilisée dans de nombreuses attaques meurtrières contre des civils israéliens — circule désormais largement dans certaines villes palestiniennes. Des boutiques de Ramallah ou de Jénine en vendent depuis des mois, et certains parents en achèteraient pour leurs enfants.
La scène filmée à Ostende a rapidement été relayée par le Vlaams Belang. Au Parlement fédéral, le député Sam van Rooy a dénoncé l’absence de filtres efficaces : « Voir entrer sur notre territoire des adolescents vêtus d’un pull affichant un M16 pose un sérieux problème de contrôle », a-t-il estimé, accusant le gouvernement d’« importer des jeunes déjà imprégnés d’une culture de glorification de la violence ».
Le parti nationaliste flamand exige un renforcement strict des vérifications menées par les autorités belges.
La ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt, a rejeté ces accusations, affirmant que les procédures actuelles « suffisent » et qu’aucune faille majeure n’a été identifiée.
Pour le Vlaams Belang, cette position occulte pourtant la montée en puissance d’arrivées de Palestiniens et l’absence — selon lui — de véritables enquêtes de fond, notamment sur les réseaux sociaux des personnes évacuées. Le parti affirme que des signes d’adhésion à des thèses antisémites ou pro-Hamas circulent « ouvertement » chez certains demandeurs d’asile.
Cette année, environ 1 000 Palestiniens ont obtenu le statut de réfugié en Belgique, selon les chiffres rappelés par van Rooy.
De son côté, le ministère belge des Affaires étrangères insiste sur le caractère limité du dispositif : seuls les ressortissants belges, les réfugiés déjà reconnus par la Belgique et leurs proches seraient éligibles. Les diplomates belges en poste à Jérusalem et Amman poursuivent les évacuations, près de 150 personnes étant encore en attente de transfert hors de Gaza.
Au-delà de l’épisode belge, cette affaire s’inscrit dans un débat plus large : celui du filtrage idéologique des personnes évacuées ou accueillies depuis des zones de conflit. Pour certains observateurs, l’Europe, par souci d’humanitarisme, laisserait entrer des individus dont une partie exprime ouvertement des positions hostiles à l’Occident ou favorables aux groupes armés islamistes.
La question posée à Bruxelles résonne désormais ailleurs en Europe : comment concilier solidarité et sécurité, tout en évitant d’importer les tensions d’un conflit extérieur sur le sol européen ?
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
Une réponse à “Belgique : polémique après l’arrivée de deux enfants évacués de Gaza portant un sweat à l’effigie d’un fusil d’assaut”
Dites vous les pays arabes ne veulent pas les prendre.
Ils ont bien raison .
Les attentats de Bruxelles sont dû au rapatriement d’un marocain islamiste de syrie .
Le rôle de coordinateur des attentats de Paris et de Bruxelles prêté au Belgo-Marocain Oussama Atar à partir de la Syrie repose la question de sa libération et de la campagne menée en Belgique par sa famille dans laquelle presque tous les partis francophones sont tombés dans le panneau de même que les Affaires étrangères et Amnesty International.
On croyait qu’Atar avait été condamné à perpétuité, puis, que sa peine avait été commuée à dix ans de prison, sous le prétexte qu’il avait franchi illégalement la frontière syrio-irakienne pour apporter de l’aide humanitaire aux Irakiens…Le dossier irakien parle de charges autrement plus sérieuses puisqu’il accusait Atar d’avoir rejoint Al-Qaïda.
Amnesty a lancé une action urgente « pour que des soins soient apportés en Irak à Atar ». Ce type de campagne n’impose pas les vérifications auxquelles se livre systématiquement l’organisation de défense des droits de l’Homme dans les campagne médiatique.