À Grenoble, la question du narcotrafic a ressurgi avec force après les blessures par balles d’un garçon de 12 ans, dans une affaire liée au trafic de drogue le 16 novembre. C’est dans ce contexte qu’Allan Brunon, 26 ans, candidat de La France insoumise (LFI), a détaillé sa ligne sécuritaire dans un entretien accordé à Actu Grenoble. Il y déclare : « Il y a une insécurité à Grenoble », tout en affirmant : « mon équipe n’aura pas vocation à faire la chasse aux dealers ».
Des propos qui interviennent alors que la sécurité et la lutte contre le narcotrafic figurent parmi les priorités des Français aux municipales. L’ex-assistant parlementaire du député insoumis Gabriel Amard (JDD) se démarque ainsi nettement du climat local et de l’attente d’un renforcement de l’ordre public.
Refus des caméras et mise en avant de la « tranquillité publique »
Face aux propositions sécuritaires de son adversaire de droite, l’ex-maire Alain Carignon, Allan Brunon rejette sans ambiguïté les mesures de répression. Il affirme : « Les solutions [qu’Alain Carignon] propose sont mauvaises ». Il conteste également l’efficacité de la vidéosurveillance : « La vidéoprotection ne fonctionne pas ».
Il exclut tout renforcement des moyens policiers : « On n’armera pas davantage la police municipale, qui est déjà armée, parce que plus d’armes est égal à plus de drames ». Sur son compte X, Allan Brunon confirme que « la police municipale ne fera pas le travail de la police nationale ».
Sa proposition centrale, citée par Valeurs actuelles, consiste à créer un « grand service public de la tranquillité publique » pour « traiter les problèmes à la racine, avec des médiateurs dans les quartiers populaires ». Il souhaite déployer ces équipes « là où les problématiques sont les plus fortes ». Interrogé sur l’idée d’exclure des HLM les dealers condamnés, il réplique : « c’est une bêtise absolue ».
Une polémique antérieure révélatrice ?
En marge de ses prises de position actuelles, la personnalité d’Allan Brunon a déjà été marquée par une controverse nationale. En novembre 2022, alors assistant parlementaire LFI, il avait commenté la mort du militant RN Kévin Cormillot par un message mentionnant : « Il retrouvera en enfer ses idoles. Les Léon Gaultier, les Pierre Bousquet et les autres Waffen-SS, fondateurs du FN ».
Cette saillie avait suscité de vives réactions, notamment de Laure Lavalette (RN) : « Le groupe LFI-NUPES se réjouit-il de la mort de jeunes gens atteints de cancer ? » Hélène Laporte avait dénoncé des « propos remplis de haine ». Allan Brunon avait supprimé son message ; le groupe LFI-NUPES indiquait que « s’il a effacé son tweet, c’est qu’il devait l’effacer ».
Bonjour @gabrielamard, est-ce vous qui enseignez ce genre d’horreurs à votre collaborateur Allan Brunon ?
Le groupe @FiAssemblee NUPES se réjouit-il de la mort de jeunes gens atteints de cancer ?#DirectAN pic.twitter.com/pBqk9CVGdV— Laure Lavalette (@LaureLavalette) November 9, 2022
Ainsi, dans une ville confrontée à l’emprise des réseaux de drogue, le refus assumé de « faire la chasse aux dealers », conjugué à un passé polémique, fait d’Allan Brunon l’un des candidats les plus clivants de la campagne grenobloise.
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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Une réponse à “Grenoble : le candidat LFI refuse « la chasse aux dealers » en pleine explosion du narcotrafic [Vidéo]”
Ce type sort de science pipeau Grenoble.
Il incarne une betise crasse .
La video surveillance sert de preuve et a solutionner les affaires .
Et a aussi un rôle dissuassif .
Quand on se sait surveiller on évite de passer a l’acte .
Expulser les familles de dealeurs c’est faire preuve de clairvoyance